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Malaysia Airlines Boeing 777-200ER Vol MH-370 immatriculé 9M-MRO porté disparu
Poncho (Admin)- Whisky Charlie
Merci
eolien- Whisky Quebec
Donc il a perdu au moins un morceau ... CQFD
La suite ?...
Ce que je trouve incomplet, c'est si ce n'est le pourquoi, mais le comment ? : arrachement, cisaillement, ...
La suite ?...
Ce que je trouve incomplet, c'est si ce n'est le pourquoi, mais le comment ? : arrachement, cisaillement, ...
Comète- Whisky Quebec
La partie du flap est arrachée sur le bord, possible que si les volets etaient en full et donc replié vers le bas ( surtout que il me semble que sur les Boeing, les volets semblent sortir plus et se rabattre plus vers le bas que sur Airbus ) il ai raclé la surface de l'eau lors d'une tentative d'amerrissage ? Apres ou et comment et pourquoi, ça...
Frequent Traveller- Whisky Quebec
Vu le peu de pièces rapportées, à mon avis, l'amerissage a non seulement été tenté, mais réussi ... à l'endroit du rdv convenu entre le pilote-pirate (exécuteur du forfait) et ses commanditaires (une agence d'État, probablement, vu l'absence de failles dans la disparition des preuves) ... ce qui nous ramène tjrs à la question restée non élucidée : que contenaient donc les soutes de MH-370 ??? Ou bien : était-ce Poutine qui a vouiu (et obtenu) que le monde regarde ailleurs alors précisement qu'il était en train d'annexer la Crimée ukrainienne ???
Apollo11- Whisky Quebec
audac- Whisky Quebec
Je n'oserais en rien aller dans le sens de vôtre hypothèse, cependant il est remarquable que la zone supposée du "crash" se situe en dehors de toutes routes maritimes et probablement aussi hors des zones prioritaires de surveillanceFrequent Traveller a écrit:Vu le peu de pièces rapportées, à mon avis, l'amerissage a non seulement été tenté, mais réussi ... à l'endroit du rdv convenu entre le pilote-pirate (exécuteur du forfait) et ses commanditaires (une agence d'État, probablement, vu l'absence de failles dans la disparition des preuves) ... ce qui nous ramène tjrs à la question restée non élucidée : que contenaient donc les soutes de MH-370 ??? Ou bien : était-ce Poutine qui a vouiu (et obtenu) que le monde regarde ailleurs alors précisement qu'il était en train d'annexer la Crimée ukrainienne ???
satellites. Ce qui donne un fort pourcentage de probabilité qu'un scénario prévu dans cette zone se passe sans témoins.
Entre le mystère et les hypothèse nous ne disposons à ce jour que du flaperon.
eolien- Whisky Quebec
Première question : Mais qui était donc aux commandes de ce Boeing B 777, fonçant plein Sud, lourdement chargé de tous ces mystères ?
_________________
Eolien
La dialectique est l'art d'atteindre la vérité au moyen de la discussion des opinions.
Apollo11- Whisky Quebec
eolien a écrit:Première question : Mais qui était donc aux commandes de ce Boeing B 777, fonçant plein Sud, lourdement chargé de tous ces mystères ?
Depuis Germanwings, hélas...
eolien- Whisky Quebec
pas forcément ... il peut y avoir d'autres motivations ... par exemple, si je laisse vagabonder mon imagination :
Un pilote veut disparaitre sans laisser de trace. Un pilote sans aucun états d'âme, poussé par une forte motivation..
Peu après le décollage, il élimine son collègue et devient maitre de son avion. C’est facile pour un homme déterminé, entre hache et moyens plus modernes, il a le choix.
Ceci fait, il met le cap vers un point de rendez-vous, quelque part au beau milieu de l'océan : rien de plus facile, il suffit d'insérer les coordonnées géographiques en page LEGS du FMS et le Pilote Automatique l'y conduira sans faillir. L'heure estimée d'arrivée est affichée, à la minute près.
Une fois établi au cap, le pilote met son masque à oxygène, dépressurise l'avion et grimpe, haut, très haut. Les masques vont tomber en cabine, les hôtesses et les stewards vont utiliser leurs bouteilles portatives.
Toute tentative de contact avec le cockpit étant vouée à l'échec, porte blindée oblige.
Leur autonomie les condamne à l'hypoxie, puis à une perte de conscience fatale.
Une fois assuré du dernier sommeil de toute les personnes à bord, le pilote redescend à une altitude normale, ferme les vannes et pressurise son avion pour enlever son masque et bader aux étoiles ...
Le pilote a du temps, plusieurs heures, pour aller se préparer un café, un petit repas.
Il sort du cockpit tout ce qui pourrait s'en échapper et flotter, entassant papiers et sacoches en cabine. Il ne doit rien rester dans le cockpit dont il referme et verrouille la porte. Définitivement.
A l'approche de son point de rendez-vous, il enfile une tenue de survie puis il prépare l'avion pour la descente, vérifie les vents, anticipe sur le cap à prendre pour s'assurer d'un amerrissage parallèle aux vagues.
A basse altitude, il met les PACKs de pressurisation sur OFF pour dépressuriser l'avion et ferme les deux OUTFLOWs Valves. Pour réussir son sale coup, il faut que l'avion flotte.
Il repère le signal sur la mer, s'en approche, gérant altitude, cap et vitesse à travers les modes automatiques : un jeu d’enfant.
A 1500 pieds, il décélère, sortant les volets en séquences. Il a éliminé le klaxon du train d'atterrissage qui restera rentré. Un circuit l'amène au bon cap, par vent de travers, vers le point de rendez-vous qu'il laisse un peu de côté, sous le vent.
Le pilote verrouille son harnais, qu’il a serré au plus près.
Une fois établi en finale, il affiche zéro au sélecteur d'altitude.
Dès que, sur son ND, l'écran de navigation, il voit le point à bonne distance, il met son avion en descente, en mode FPA ou V/S, selon son goût. Il suffit d'amener le point d'aboutissement juste à côté du point de rendez-vous et de suivre les ordres du FD, le directeur de vol.
Une fois établi sur le plan, les volets à 30 comme le préconise la check-list "Ditching » il stabilise à la vitesse minimale d'approche, il déconnecte le pilote automatique et les manettes de gaz et termine l'approche, sa dernière approche, à la main.
Les doigts tournent la molette des caps de quelques degrés pour s'approcher au plus près du bateau dont le phare clignote sur la mer.
La radio-sonde égrène les hauteurs ...
"One hundred !"
"Fifty !"
"Fourty !"
"Thirty " il commence à réduire doucement les gaz ...
"Twenty !" sa main tire doucement le manche vers l'arrière ...
"Ten !" des gerbes d'eau salée cinglent le pare-brise ...
"Five !" ... laisser l'avion descendre tout doucement.
Impact !... dans une immense gerbe d'eau. Un choc violent. L'avion immobilisé en quelques courtes secondes et tanguant doucement sur la mer.
Le canot approche, le moteur rugissant par instants pour venir s'adosser adroitement contre le fuselage, juste sous les vitres du cockpit.
Vite, ouvrir la vitre latérale, sortir la corde d'évacuation.
Dehors des silhouettes sombres, luisantes, s'activent, font ce qu'elles ont à faire. Les minutes s'écoulent ...
Voilà enfin le signal !
D'un doigt qui ne tremble pas le pilote ouvre les Outflow Valves puis coupe toute alimentation électrique. Il lui reste à se contorsionner pour se positionner assis sur la fenêtre, le buste à l'extérieur, le dos à la mer. Il attend, cramponné à la corde que le canot se positionne sous lui. Un dernier regard sur le cockpit où git son collègue et en quelques mouvements il embarque dans le canot qui s’éloigne pour rejoindre très vite le bateau.
Par les Outflow Valves l'eau pénètre dans l'avion qui s'enfonce lentement, très lentement …
Toutes portes fermées, le Boeing d’où rien ne peut s’échapper coule à regret et sombre, disparaissant enfin de la vue du bateau qui s'éloigne, son forfait accompli.
Le crime parfait, qui ne laisse aucune trace.
Sauf un flaperon qu'un bout de bois flottant positionné par un hasard malicieux a arraché, seul témoin de tant de mystère, et pour rappeler au monde qu’il y a un an, un avion a disparu, corps et bien. Enfin, presque ...
Un pilote veut disparaitre sans laisser de trace. Un pilote sans aucun états d'âme, poussé par une forte motivation..
Peu après le décollage, il élimine son collègue et devient maitre de son avion. C’est facile pour un homme déterminé, entre hache et moyens plus modernes, il a le choix.
Ceci fait, il met le cap vers un point de rendez-vous, quelque part au beau milieu de l'océan : rien de plus facile, il suffit d'insérer les coordonnées géographiques en page LEGS du FMS et le Pilote Automatique l'y conduira sans faillir. L'heure estimée d'arrivée est affichée, à la minute près.
Une fois établi au cap, le pilote met son masque à oxygène, dépressurise l'avion et grimpe, haut, très haut. Les masques vont tomber en cabine, les hôtesses et les stewards vont utiliser leurs bouteilles portatives.
Toute tentative de contact avec le cockpit étant vouée à l'échec, porte blindée oblige.
Leur autonomie les condamne à l'hypoxie, puis à une perte de conscience fatale.
Une fois assuré du dernier sommeil de toute les personnes à bord, le pilote redescend à une altitude normale, ferme les vannes et pressurise son avion pour enlever son masque et bader aux étoiles ...
Le pilote a du temps, plusieurs heures, pour aller se préparer un café, un petit repas.
Il sort du cockpit tout ce qui pourrait s'en échapper et flotter, entassant papiers et sacoches en cabine. Il ne doit rien rester dans le cockpit dont il referme et verrouille la porte. Définitivement.
A l'approche de son point de rendez-vous, il enfile une tenue de survie puis il prépare l'avion pour la descente, vérifie les vents, anticipe sur le cap à prendre pour s'assurer d'un amerrissage parallèle aux vagues.
A basse altitude, il met les PACKs de pressurisation sur OFF pour dépressuriser l'avion et ferme les deux OUTFLOWs Valves. Pour réussir son sale coup, il faut que l'avion flotte.
Il repère le signal sur la mer, s'en approche, gérant altitude, cap et vitesse à travers les modes automatiques : un jeu d’enfant.
A 1500 pieds, il décélère, sortant les volets en séquences. Il a éliminé le klaxon du train d'atterrissage qui restera rentré. Un circuit l'amène au bon cap, par vent de travers, vers le point de rendez-vous qu'il laisse un peu de côté, sous le vent.
Le pilote verrouille son harnais, qu’il a serré au plus près.
Une fois établi en finale, il affiche zéro au sélecteur d'altitude.
Dès que, sur son ND, l'écran de navigation, il voit le point à bonne distance, il met son avion en descente, en mode FPA ou V/S, selon son goût. Il suffit d'amener le point d'aboutissement juste à côté du point de rendez-vous et de suivre les ordres du FD, le directeur de vol.
Une fois établi sur le plan, les volets à 30 comme le préconise la check-list "Ditching » il stabilise à la vitesse minimale d'approche, il déconnecte le pilote automatique et les manettes de gaz et termine l'approche, sa dernière approche, à la main.
Les doigts tournent la molette des caps de quelques degrés pour s'approcher au plus près du bateau dont le phare clignote sur la mer.
La radio-sonde égrène les hauteurs ...
"One hundred !"
"Fifty !"
"Fourty !"
"Thirty " il commence à réduire doucement les gaz ...
"Twenty !" sa main tire doucement le manche vers l'arrière ...
"Ten !" des gerbes d'eau salée cinglent le pare-brise ...
"Five !" ... laisser l'avion descendre tout doucement.
Impact !... dans une immense gerbe d'eau. Un choc violent. L'avion immobilisé en quelques courtes secondes et tanguant doucement sur la mer.
Le canot approche, le moteur rugissant par instants pour venir s'adosser adroitement contre le fuselage, juste sous les vitres du cockpit.
Vite, ouvrir la vitre latérale, sortir la corde d'évacuation.
Dehors des silhouettes sombres, luisantes, s'activent, font ce qu'elles ont à faire. Les minutes s'écoulent ...
Voilà enfin le signal !
D'un doigt qui ne tremble pas le pilote ouvre les Outflow Valves puis coupe toute alimentation électrique. Il lui reste à se contorsionner pour se positionner assis sur la fenêtre, le buste à l'extérieur, le dos à la mer. Il attend, cramponné à la corde que le canot se positionne sous lui. Un dernier regard sur le cockpit où git son collègue et en quelques mouvements il embarque dans le canot qui s’éloigne pour rejoindre très vite le bateau.
Par les Outflow Valves l'eau pénètre dans l'avion qui s'enfonce lentement, très lentement …
Toutes portes fermées, le Boeing d’où rien ne peut s’échapper coule à regret et sombre, disparaissant enfin de la vue du bateau qui s'éloigne, son forfait accompli.
Le crime parfait, qui ne laisse aucune trace.
Sauf un flaperon qu'un bout de bois flottant positionné par un hasard malicieux a arraché, seul témoin de tant de mystère, et pour rappeler au monde qu’il y a un an, un avion a disparu, corps et bien. Enfin, presque ...
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Eolien
La dialectique est l'art d'atteindre la vérité au moyen de la discussion des opinions.
Poncho (Admin)- Whisky Charlie
Finalement Frequent Traveller et Eolien sont sur la même longueur d'onde.
L'un comme l'autre ne peuvent pas être soupçonnés d'être de charlatans ou des personnes influençables.
Je mets ma petite touche... dans les passagers, y avait-il quelqu'un dont les activités (licites ou illicites) auraient pu déclencher un tel scénario ?
ça aurait fait une excellente introduction pour un Thriller à la Clancy (quand il était en forme et qu'il écrivait lui même...)
L'un comme l'autre ne peuvent pas être soupçonnés d'être de charlatans ou des personnes influençables.
Je mets ma petite touche... dans les passagers, y avait-il quelqu'un dont les activités (licites ou illicites) auraient pu déclencher un tel scénario ?
ça aurait fait une excellente introduction pour un Thriller à la Clancy (quand il était en forme et qu'il écrivait lui même...)
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@avia.poncho
eolien- Whisky Quebec
Toutes les hypothèses sont ouvertes et toutes les hypothèses sont fausses ... sauf une !
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Eolien
La dialectique est l'art d'atteindre la vérité au moyen de la discussion des opinions.
Poncho (Admin)- Whisky Charlie
Oui...
Et on n'est pas sûr de connaître la bonne un jour !
Et on n'est pas sûr de connaître la bonne un jour !
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@avia.poncho
Laurent Simon- Whisky Quebec
Puisqu'on en est aux hypothèses, voilà celle que j'avais imaginée.
Je ne sais si les indices liés au flaperon trouvé peuvent l'infirmer.
Je pensais plutôt à un saut en parachute, d'une ou plusieurs personnes, récupérée(s) par des personnes s'étant rendues au point de rv par sous-marin + canot, (ce qui suppose là aussi un service d'un Etat ayant des moyens), et éventuellement emportant avec elle des documents, du matériel, ce qui était convoité.
L'ouverture de la cabine ayant causé une dépressurisation mortelle pour tous, sauf pour ceux s'y étant préparés.
Ce qui n'empêchait pas l'avion de continuer sa route, et de s'écraser en mer quand il n'avait plus de carburant.
Il y a peut-être des choses qui ne collent pas avec ce qui a été constaté ou supposé jusqu'à maintenant ?
Je ne sais si les indices liés au flaperon trouvé peuvent l'infirmer.
Je pensais plutôt à un saut en parachute, d'une ou plusieurs personnes, récupérée(s) par des personnes s'étant rendues au point de rv par sous-marin + canot, (ce qui suppose là aussi un service d'un Etat ayant des moyens), et éventuellement emportant avec elle des documents, du matériel, ce qui était convoité.
L'ouverture de la cabine ayant causé une dépressurisation mortelle pour tous, sauf pour ceux s'y étant préparés.
Ce qui n'empêchait pas l'avion de continuer sa route, et de s'écraser en mer quand il n'avait plus de carburant.
Il y a peut-être des choses qui ne collent pas avec ce qui a été constaté ou supposé jusqu'à maintenant ?
audac- Whisky Quebec
Le saut en parachute a partir d'un triple sept me semble exclu.Laurent Simon a écrit:Puisqu'on en est aux hypothèses, voilà celle que j'avais imaginée.
Je ne sais si les indices liés au flaperon trouvé peuvent l'infirmer.
Je pensais plutôt à un saut en parachute, d'une ou plusieurs personnes, récupérée(s) par des personnes s'étant rendues au point de rv par sous-marin + canot, (ce qui suppose là aussi un service d'un Etat ayant des moyens), et éventuellement emportant avec elle des documents, du matériel, ce qui était convoité.
L'ouverture de la cabine ayant causé une dépressurisation mortelle pour tous, sauf pour ceux s'y étant préparés.
Ce qui n'empêchait pas l'avion de continuer sa route, et de s'écraser en mer quand il n'avait plus de carburant.
Il y a peut-être des choses qui ne collent pas avec ce qui a été constaté ou supposé jusqu'à maintenant ?
Dans cette histoire il me semble prudent de s'en tenir à ce que nous avons de concret.
Laurent Simon- Whisky Quebec
Merci Audac d'apporter tes lumières.audac a écrit:Le saut en parachute a partir d'un triple sept me semble exclu.
Ah, pourquoi ?
Poncho (Admin)- Whisky Charlie
Au stade où on en est, je pense qu'on peut partager les scénarii qu'on a pu échafauder dans la mesure où on les partage et qu'on les soumet à la critique ?
Parce que c'est sûr pour l'instant on ne sait qu'une seule chose, l'avion a disparu...
Parce que c'est sûr pour l'instant on ne sait qu'une seule chose, l'avion a disparu...
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@avia.poncho
Apollo11- Whisky Quebec
Si un saut en parachute est impossible à partir d'un boeing, j'aimerais également savoir pourquoi... après tout Bruce Willis a du le faire dans plus d'un film, et 007 aussi sans doute!
audac- Whisky Quebec
Laurent Simon a écrit:Merci Audac d'apporter tes lumières.audac a écrit:Le saut en parachute a partir d'un triple sept me semble exclu.
Ah, pourquoi ?
La première raison est que l'appareil n'est pas prévu pour.
La deuxième raison est que le saut envisagé (en altitude) suppose d'avoir pu embarquer les parachutes, les matériels autonomes d'assistance respiratoire, les systèmes de navigation adaptés à la trajectoire de descente pour
assurer la précision d'arrivées groupées dans la zone de rendez-vous avec le récepteur. Ce genre de saut ne peut être pratiqué que par des personnes entrainées au saut "opérationnel" en chute libre initiale.
Embarquer le matériel suppose une stratégie pointue de dissimulation et le type de passagers ayant le profil pour ce genre de saut aurait pu être identifié après coup dans la liste des passagers. J'imagine que le curriculum vitae
de chaque passager a du être étudié.
Enfin, le saut ne pouvant être effectué que d'une porte en aval de l'aile, il me semble exclus que l'ouverture de cette porte se fasse uniquement sous pilote automatique car il faut dépressurisé l'appareil avant que l'ouverture
de la porte soit possible, puis aller du cockpit vers l'arrière, puis ouvrir la porte, puis sauter. Il faut imaginer une synchronisation très précise dans l'anticipation des actes et ne pas subir d'imprévus pour s'assurer du succès du
rendez-vous.
Poncho (Admin)- Whisky Charlie
Le saut peut se faire de plus bas non ?
_________________
@avia.poncho
Invité- Invité
Il me semble que l'ouverture d'une porte est physiquement impossible au dessus de 4000m, je parle en temps normal, après evidemment si la cabine a été dépréssurisée ça doit etre possible, mais je ne vois pas trop l'interet, le climat est un peu rude à l'altitude de croisière, autant attendre d'etre dans une zone plus favorable.
Quelque part, je me demande si le fait d'avoir retrouvé ce flaperon ne pose pas plus de questions encore qu'il n'en résoud.
Quelque part, je me demande si le fait d'avoir retrouvé ce flaperon ne pose pas plus de questions encore qu'il n'en résoud.
audac- Whisky Quebec
Admin a écrit:Le saut peut se faire de plus bas non ?
Ce serait préférable car moins compliqué et ce serait plus sûr pour assurer sa survie que dans un dicthing dont le succès en mer reste très aléatoire.
Encore une fois, ce saut suppose que les passagers restants a bord soient inertes. A basse altitude il est aussi préférable que l'appareil soit a basse vitesse, la densité de l'air entrainant une décélération très forte
après le franchissement de la porte.
eolien- Whisky Quebec
• Le scénario "Laurent Simon" est plausible si ce n'est possible.
• la séquence embarquement de parachutes est possible, notamment pour un navigant. Peu de masses métalliques dans un parachute et son harnais. Et puis, les aéroport sont des passoires pour qui connait "qui il faut" ...
• la séquence dépressurisation - ouverture de porte (elles sont toutes à ouverture-assistées) est possible, même pour un pilote qui laisse le PA piloter l'avion ...
• là où le bat blesse, c'est le plongeon final avec plein de débris flottant ... si l'on veut disparaitre sans laisser de traces la formule n'est pas bonne ...
• C'est pourquoi je préfère la mienne avec amerrissage bien réussi et l'avion qui coule toutes portes bien fermées ...
• Et là se pose la question essentielle : POURQUOI ?...
• la séquence embarquement de parachutes est possible, notamment pour un navigant. Peu de masses métalliques dans un parachute et son harnais. Et puis, les aéroport sont des passoires pour qui connait "qui il faut" ...
• la séquence dépressurisation - ouverture de porte (elles sont toutes à ouverture-assistées) est possible, même pour un pilote qui laisse le PA piloter l'avion ...
• là où le bat blesse, c'est le plongeon final avec plein de débris flottant ... si l'on veut disparaitre sans laisser de traces la formule n'est pas bonne ...
• C'est pourquoi je préfère la mienne avec amerrissage bien réussi et l'avion qui coule toutes portes bien fermées ...
• Et là se pose la question essentielle : POURQUOI ?...
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Eolien
La dialectique est l'art d'atteindre la vérité au moyen de la discussion des opinions.
Laurent Simon- Whisky Quebec
Synchro, oui.audac a écrit:Laurent Simon a écrit:
Merci Audac d'apporter tes lumières.
Ah, pourquoi ?
La deuxième raison est que le saut envisagé (en altitude) suppose d'avoir pu embarquer les parachutes, les matériels autonomes d'assistance respiratoire, les systèmes de navigation adaptés à la trajectoire de descente pour
assurer la précision d'arrivées groupées dans la zone de rendez-vous avec le récepteur.
Cela prendrait-il trop de la place ?
Ce genre de saut ne peut être pratiqué que par des personnes entrainées au saut "opérationnel" en chute libre initiale.
Embarquer le matériel suppose une stratégie pointue de dissimulation et le type de passagers ayant le profil pour ce genre de saut aurait pu être identifié après coup dans la liste des passagers. J'imagine que le curriculum vitae
de chaque passager a du être étudié.
Oui. Mais rien n'oblige les personnes dans l'enquête à dire ce genre de choses, si jamais c'était repéré.
Enfin, le saut ne pouvant être effectué que d'une porte en aval de l'aile, il me semble exclus que l'ouverture de cette porte se fasse uniquement sous pilote automatique car il faut
- dépressuriser l'appareil avant que l'ouverture de la porte soit possible
- puis aller du cockpit vers l'arrière
- puis ouvrir la porte
- puis sauter.
Il faut imaginer une synchronisation très précise dans l'anticipation des actes et ne pas subir d'imprévus pour s'assurer du succès du
rendez-vous.
Pas subir d'imprévus : il peut y avoir eu un gaz incapacitant (oui, peut-être que cela se repère à l'embarquement, car il faut probablement une bombonne en métal),
mais de toute façon c'était la nuit.
audac- Whisky Quebec
eolien a écrit:
• C'est pourquoi je préfère la mienne avec amerrissage bien réussi et l'avion qui coule toutes portes bien fermées ...
• Et là se pose la question essentielle : POURQUOI ?...
Oui, ton scénario concernait un pilote restant seul. (les deux auraient pu être impliqués)
Le Scenario de Laurent concerne une équipe.
Laurent Simon- Whisky Quebec
Si l'on savait Pourquoi, il y a beaucoup de choses qui seraient imaginables, et cohérentes avec ce but, et beaucoup plus qui seraient à mettre de côté.eolien a écrit:...
• C'est pourquoi je préfère la mienne avec amerrissage bien réussi et l'avion qui coule toutes portes bien fermées ...
• Et là se pose la question essentielle : POURQUOI ?...
Ce qui fait la difficulté dans ce genre d'accident, c'est qu'on ne sait pas grand chose. Et qu'effectivement on en est réduit à faire des hypothèses, ou des scénarios, pour essayer de repérer ceux qui seraient le moins improbables.
audac- Whisky Quebec
Laurent Simon a écrit:
mais de toute façon c'était la nuit.
Non, heure de décollage + temps de vol supposé = jour, même si la "zone" de crash" se situe à l'Ouest du fuseau de décollage, comme la zone se situe très au Sud, au mois de Mars les jours y sont encore suffisamment longs.
Laurent Simon- Whisky Quebec
Je suppose qu'il ne doit pas y avoir beaucoup de choses possibles dans ce genre de cas, avec une seule personne impliquée. Le scenario d'Eolien semble plausible, probablement un des rares qui puisse être effectué seul.audac a écrit:eolien a écrit:
• C'est pourquoi je préfère la mienne avec amerrissage bien réussi et l'avion qui coule toutes portes bien fermées ...
• Et là se pose la question essentielle : POURQUOI ?...
Oui, ton scénario concernait un pilote restant seul. (les deux auraient pu être impliqués)
Le Scenario de Laurent concerne une équipe.
Oui, le mien suppose une équipe, d'au moins deux personnes. Trois me semble être le minimum, pour assurer un déroulement à peu près conforme au plan.
Et effectivement, il partait plutôt d'un saut à moyenne altitude.
Audac : pour moi, ce scenario devait se passer assez tôt dans le vol, probablement après tous les changement de route connus, donc en pleine nuit.
Mais il serait même possible bien avant, avec pilote automatique après
Dernière édition par Laurent Simon le Lun 7 Sep 2015 - 16:46, édité 1 fois
eolien- Whisky Quebec
Je rajoute:
• Imaginons un vieux cargo affrété pour l'occasion sur la zone d'amerrissage.
• Imaginons des vedettes rapides arrimant aussitôt sur l'avion, extrémités d'ailes et -peut-être fuselage - quelques coussins gonflables, [je cherche le nom, pourtant j'ai regardé hier soir ... ] qui servent à soulever des charges. Deux ou trois devraient suffire à maintenir l'avion à flot le temps d'une opération ...
• ... opération consistant à une petite équipe de plongeurs d'aller subtiliser en soute quelque chose de si précieux, de si important que cela ait justifié cet assassinat de 229 personnes ...
• Fermeture des portes de soutes (peut-être même pas nécessaire pour précipiter le naufrage ... (si tout reste bien arrimé en soute rien ne s'en échappera)
• Dégonflage des boudins qui couleront avec l'avion ...
• Retour des équipiers ...
• Embarquement du "butin" ...
• Mitraillage des équipiers et des plongeurs pour minimiser le risque de fuites.
• Récupération des corps des équipiers qui sont lestés de plomb puis abandonnés.
• Seule une petite équipe de marins, les "fidèles" reste à bord du cargo pour ramener le butin à bon port ...
• Les derniers marins étant bien évidemment éliminés à leur tour pour ne pas prendre de risques inutiles ...
• Imaginons un vieux cargo affrété pour l'occasion sur la zone d'amerrissage.
• Imaginons des vedettes rapides arrimant aussitôt sur l'avion, extrémités d'ailes et -peut-être fuselage - quelques coussins gonflables, [je cherche le nom, pourtant j'ai regardé hier soir ... ] qui servent à soulever des charges. Deux ou trois devraient suffire à maintenir l'avion à flot le temps d'une opération ...
• ... opération consistant à une petite équipe de plongeurs d'aller subtiliser en soute quelque chose de si précieux, de si important que cela ait justifié cet assassinat de 229 personnes ...
• Fermeture des portes de soutes (peut-être même pas nécessaire pour précipiter le naufrage ... (si tout reste bien arrimé en soute rien ne s'en échappera)
• Dégonflage des boudins qui couleront avec l'avion ...
• Retour des équipiers ...
• Embarquement du "butin" ...
• Mitraillage des équipiers et des plongeurs pour minimiser le risque de fuites.
• Récupération des corps des équipiers qui sont lestés de plomb puis abandonnés.
• Seule une petite équipe de marins, les "fidèles" reste à bord du cargo pour ramener le butin à bon port ...
• Les derniers marins étant bien évidemment éliminés à leur tour pour ne pas prendre de risques inutiles ...
Dernière édition par eolien le Lun 7 Sep 2015 - 16:50, édité 1 fois
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Eolien
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