Merci Philidor. Cela irait dans le sens surtout d'une Europe par cercles concentriques,Philidor a écrit:Si je comprends bien, ce serait un retour à l'ex-AELE, donc sauf erreur de ma part la situation existant avant l'adhésion britannique ? Cela irait dans le sens d'une Europe à la carte, avec la zone euro au centre.Laurent Simon a écrit:Je redis que pour moi, la meilleure solution, si l'on tient compte des spécificités grand bretonnes, ce serait qu'on institutionnalise l'actuel Espace Economique Européen, complémentaire à l'UE, à laquelle appartiendraient la Norvège (qui actuellement paie une somme forfaitaire annuelle pour bénéficier des avantages de cet EEE, sans pouvoir l'influencer) et le RU.
ce qui n'est pas la même chose qu'une Europe à la carte (et qui est déjà en partie une réalité, avec des accords spécifiques, pour bon nombre de pays UE),
avec effectivement la zone euro au centre,
et surtout une zone restreinte, avec la France, l'Allemagne et quelques pays volontaires de plus d'intégration, à l'intérieur de cette zone euro.
Sur l'AELE :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Association_europ%C3%A9enne_de_libre-%C3%A9change
À l'initiative du Royaume-Uni, la convention de Stockholm, signée par les ministres des Affaires étrangères britannique, norvégien, danois, suisse, portugais, suédois et autrichien, le 4 janvier 1960, a donné naissance à l'Association européenne de libre-échange2.
Elle avait pour objectif de créer une zone de libre-échange entre les pays d'Europe non membres de la Communauté économique européenne (CEE) et de contrebalancer celle-ci en regroupant les États qui ne souhaitaient pas entrer dans la CEE. Le but était de créer une zone de libre-échange, alors que la CEE se fondait sur une union douanière et un marché commun, ainsi que des politiques communes (agriculture, transports, etc), avec un objectif d'approfondissement progressif et d'union politique.
Toutefois, par la mise en place de l'AELE, le Royaume-Uni espérait surtout pouvoir établir une grande zone de libre-échange avec la CEE. Face à l'échec d'un tel projet, le Royaume-Uni finira par poser sa candidature à la CEE en août 1961, laquelle fut refusée par la France2.
L'Islande, la Norvège et la Suisse ont été également candidates à l'adhésion à l'Union européenne, mais elles y ont ensuite renoncé. Cela s'explique par de nombreux facteurs, différents selon les pays. On peut mentionner des facteurs économiques, comme la volonté de garder le contrôle sur la politique en matière de pêche, qui présente une grande importance économique et politique pour l'Islande et la Norvège, et celle de conserver les subventions pour l'agriculture de montagne en Suisse. Il y a également des facteurs plus politiques, comme la volonté de conserver une indépendance fraîchement conquise pour la Norvège (indépendante de la Suède depuis 1905), et une tradition d'indépendance et de neutralité pour la Suisse.
https://www.eda.admin.ch/eda/fr/dfae/politique-exterieure/organisations-internationales/aele-eee.html
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L'accord sur l'espace économique européen (EEE) a été négocié entre l'UE et les pays de l'AELE pour permettre à ces derniers de participer au marché intérieur. Il est régulièrement adapté à l'évolution du droit de l’UE (appelé acquis communautaire). A l'exception de la Suisse, tous les pays de l'AELE ont ratifié l'accord sur l'EEE.
Les Etats parties à l’accord EEE sont les pays membres de l’UE d’une part, et la Norvège, l’Islande et le Liechtenstein d’autre part (dits Etats EEE). Peu de temps après la négociation de l’accord EEE, les anciens membres de l’AELE que sont la Finlande, l'Autriche et la Suède ont été admis dans l'UE en tant que membres à part entière.
La Suisse et ses relations avec l’EEE et l’AELE
L'adhésion de la Suisse à l'accord sur l'EEE fut rejetée en votation populaire en 1992. Depuis, la Suisse a négocié de nombreux accords bilatéraux sectoriels avec l'UE. La qualité de membre de l'AELE lui garantit un statut d'observateur au sein du pilier AELE de l'Espace économique européen. Cette activité permet à la Suisse de suivre de près l'évolution de l'EEE et du droit de l’UE.
Diagramme d'Euler cliquable montrant les relations entre divers accords et organisations multinationaux européens.