par voodoo Mer 26 Jan 2011 - 20:00
Des commandes de janvier passées en décembre, ce n'est pas de la libération de surplus. Une libération de surplus, ce sont des commandes de 2009 passées en 2010 et non l'inverse. Le marketing a commandé pour qu'Airbus présente des chiffres supérieurs à Boeing pour l'année 2010. S'il s'agit d'une libération de surplus, nous ne pourrons le dire qu'en fin d'année 2011(prenons rendez-vous).
De haut en bas : les livraisons au compte goutte du 380 libère de l'espace au 748i, l'arrêt des 345 et 346, non encore remplacé, par les 350 libère de l'espace pour le 777. Le retard du 787 a libéré de la place pour les 330... Ce jeu de chaises musicales ne doit pas cacher le formidable succès du 787, qui cette année va commencer à nourrir Boeing, qui mécaniquement dans 2 ou 3 ans va repasser devant Airbus en terme de CA si ce n'est en terme de livraison.
Le marketing et les forces de ventes d'Airbus ont tout de même générés cette situation actuelle et de proche avenir par leur incurie quand aux priorités données aux versions du 345 et 346 sur le 350(première version) pour contrer le 777, à l'ensemble d'Airbus pour ne pas avoir cru aux bi-réacteurs long courrier. Ils se sont trompés une première fois avec les 342 et 343, pour continuer avec les 345 et 346. Ce sont les mêmes qui vantent le 330 aujourd'hui et qui l'ont bridé pendant des années, au point que seul le 330F est horizontal sur le sol, pour des questions de communité de train avant avec les 340, qui eux ont un plancher horizontal au sol.
J'ai le souvenir des premiers 330 d'AirInter avec cette impression d'être assis sur un toboggan.
Désolé pour ce petit coup de colère contre la reconnaissance du génie de Leahy. Où était-il lors de ces décisions ? Quelle fut sa participation ?
Dernière édition par voodoo le Mer 26 Jan 2011 - 20:03, édité 1 fois (Raison : précisions)