Bonjour
La recherche des millionaires, et des gouvernementaux bat son plein à Genève !
On n'a pas encore vu notre ministre des DOM-TOM ... Bizarre ?
---------------- L'article "Le Temps" --------------
http://m.letemps.ch/Page/Uuid/299ca170-57bd-11df-a088-8daf303d6575/Airbus_et_Boeing_en_qu%C3%AAte_de_milliardaires_au_salon_Ebace
Airbus et Boeing en quête de milliardaires au salon Ebace
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Les deux avionneurs exposent les appareils les plus exclusifs du salon de l’aviation d’affaires. Prix de départ: 60 millions de dollars. Une niche de marché qui échappe à la crise
Pierre-Alexandre Sallier
L’appareil est posé dans un coin du tarmac de Cointrin. Un Airbus A319, blanc, anonyme, qui vient d’être livré au loueur britannique Acropolis Aviation. La surprise intervient une fois la passerelle franchie. Cuir tressé, parois de teck, chambre à coucher, salle de bains. Un espace de 75 m2. Pour une dizaine de passagers.
Sur un tel A319 – tarif 80 millions de dollars – «la cabine peut facilement représenter un tiers du prix», témoigne Benoît Defforge, responsable d’Airbus Corporate Jet Center. Sur ce modèle, l’aménagement «représente plus de 100 000 heures de travail». Internet haut débit, téléphone par satellite… autant d’options qui peuvent atteindre le million de dollars. Des appareils d’autant plus chers qu’ils sont moins soumis aux tarifs «de gros» négociés par les transporteurs aériens. En 2009, quatorze Airbus privés ou gouvernementaux ont été livrés. Seize devraient suivre cette année.
Le mythe du client fantasque
La commande délirante d’un jumbo A380 par un prince saoudien – toujours pas livré – reste dans les mémoires. Mais «l’image du client exigeant un sauna dans son appareil est un mythe», relativise François Chazelle, chef des ventes des Airbus «corporate jets».
L’avionneur écume surtout le marché moins stratosphérique des avions d’entreprise ou d’Etat, tentant de concurrencer avec son appareil de «base» – un A318 à 62 millions – des jets comme le Gulfstream IV. Mettant en avant des coûts de maintenance moindres, une cabine plus grande. Tentant de faire oublier les coûts d’exploitation: Acropolis louera son A319 de 15 000 à 18 000 dollars l’heure, quand un Gulfstream vole pour 12 000 dollars.
La crise, quelle crise?
La recherche des millionaires, et des gouvernementaux bat son plein à Genève !
On n'a pas encore vu notre ministre des DOM-TOM ... Bizarre ?
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Les deux avionneurs exposent les appareils les plus exclusifs du salon de l’aviation d’affaires. Prix de départ: 60 millions de dollars. Une niche de marché qui échappe à la crise
Pierre-Alexandre Sallier
L’appareil est posé dans un coin du tarmac de Cointrin. Un Airbus A319, blanc, anonyme, qui vient d’être livré au loueur britannique Acropolis Aviation. La surprise intervient une fois la passerelle franchie. Cuir tressé, parois de teck, chambre à coucher, salle de bains. Un espace de 75 m2. Pour une dizaine de passagers.
Sur un tel A319 – tarif 80 millions de dollars – «la cabine peut facilement représenter un tiers du prix», témoigne Benoît Defforge, responsable d’Airbus Corporate Jet Center. Sur ce modèle, l’aménagement «représente plus de 100 000 heures de travail». Internet haut débit, téléphone par satellite… autant d’options qui peuvent atteindre le million de dollars. Des appareils d’autant plus chers qu’ils sont moins soumis aux tarifs «de gros» négociés par les transporteurs aériens. En 2009, quatorze Airbus privés ou gouvernementaux ont été livrés. Seize devraient suivre cette année.
Le mythe du client fantasque
La commande délirante d’un jumbo A380 par un prince saoudien – toujours pas livré – reste dans les mémoires. Mais «l’image du client exigeant un sauna dans son appareil est un mythe», relativise François Chazelle, chef des ventes des Airbus «corporate jets».
L’avionneur écume surtout le marché moins stratosphérique des avions d’entreprise ou d’Etat, tentant de concurrencer avec son appareil de «base» – un A318 à 62 millions – des jets comme le Gulfstream IV. Mettant en avant des coûts de maintenance moindres, une cabine plus grande. Tentant de faire oublier les coûts d’exploitation: Acropolis louera son A319 de 15 000 à 18 000 dollars l’heure, quand un Gulfstream vole pour 12 000 dollars.
La crise, quelle crise?