par eolien Mar 12 Jan 2016 - 10:28
Non seulement je suis nostalgique de ces avions avec leurs cockpits romantiques, mais aussi nostalgique de l'aviation de cette époque. J'en ai vécu la fin.
Lorsque l'on partait, on coupait réellement tout lien avec le sol, commandant de bord, on était réellement le seul maître après Dieu, selon l'expression bien connue.
Aujourd'hui, entre radios, téléphone satellite, FANS, ACARS, le pilote est suivi, surveillé, pisté ...
Bien évidemment c'est un fantastique progrès dans tous les sens, de sécurité d'abord, et aussi d'efficacité, de performance.
Mais côté romantisme, pour moi, ce progrès constant fut la fin d'une conception d'un volet de mon métier : l'aventure.
Les pilotes s'inscrivent dans une chaîne, maillons d'une robotisation en marche, et sont devenus des gestionnaires de systèmes.
Heureusement, il reste le voyage au loin, le mauvais temps que les automatismes ne savent pas encore maîtriser, les pannes où s'exerce encore, parfois, le génie imaginatif de l'humain ...
Il reste aussi le plaisir de maîtriser des avions complexes, de jouer avec l'informatique embarquée, d'être encore détenteur de responsabilités ...