Trajectoires spatiales

Chere Edith,
merci pour vos commentaires chaleureux; comme vous le savez bien,
tout depend du referentiel, et si l'on prend un referentiel attache au Soleil,
alors (modulo l'erreur liee aux interactions planete-planete,
planete-asteroide etc.) c'est une ellipse. Si vous n'attachez pas votre
referentiel au Soleil, comment le definissez-vous, et pourquoi le definir
d'une facon plutot que d'une autre ?
Bien a vous et bonnes fetes,
Cedric Villani

> Bonjour
> Merci pour le fascicule "Les maths sont la poésie  des sciences" surtout pour le paragraphe "Eloge de l'imperfection"
> Mais pourquoi vous obstinez-vous à écrire, vous aussi, que la trajectoire de la Terre autour du soleil est une ellipse !
> Une ellipse, c'est une courbe fermée !
> Or la Terre suit la révolution du Soleil autour du centre galactique, révolution à plus de 200 km/sec !
> La trajectoire de la Terre ne peut se refermer, il y faudrait une marche arrière !
> La forme réelle de la trajectoire est une spirale, une hélice, à projection elliptique !
> Avez-vous une objection ?
> Merci de bien vouloir me répondre .
> Joyeuses fêtes.
> KOSMANEK Edith Edwige
> Universitaire retraitée

massemini a écrit:J' avais lu il y a fort longtemps que notre système solaire n' avait décrit qu' un tout petit nombre d' orbites autour du centre de notre galaxie. Est-ce que vous le connaissez?

Chere Edith, merci pour cette reference.
Le dessin dynamique est explicite et frappant,
mais il n'est convainquant de rien du tout.
En l'absence de point immobile dans notre univers,
le choix du referentiel est un choix *arbitraire*.
Je peux aussi bien decider que j'attache mon referentiel
a la Terre, auquel cas la trajectoire sera un point.
Poincare a deja ecrit a ce sujet il y a plus d'un siecle...

Pour decider entre le referentiel terrestre(*) et le referentiel
solaire (Copernic), c'est l'argument de simplicite qui a joue :
comme les lois des planetes etaient plus simples dans le referentiel
centre au soleil, on l'a choisi -- c'etait donc pour simplifier.
Mais en quoi cela simplifie-t-il les choses de choisir le centre
de la galaxie si l'on s'interesse au systeme solaire ?

Bien a vous,
Cedric Villani

Chere Edith, vous cherchez a me pousser dans mes retranchements,
mais je m'obstine. Pourquoi la galaxie plutot que l'amas de galaxies ?
Voire le super-amas ?
Bien a vous,
Cedric Villani

> COPERNIC, c'est rétro !
> A notre époque, avec nos moyens sophistiqués d'investigation, on ne cherche plus à simplifier
> mais à serrer la réalité au plus près.
> On se place alors à une échelle plus englobante, plus riche en information et plus majestueuse:
> la magnifique "île de lumière" qu'est notre galaxie, notre voie lactée !
>
> Explication trop "poétique" ?
> EK

Le diamètre des galaxies est infime par rapport aux distances intergalactiques.
Vu de la galaxie la plus proche: Andromède, notre système solaire  (et  la Terre a fortiori) se réduit à un " point" !
Et la trajectoire de la Terre à  l'intérieur du système solaire ne saurait se différencier de celle du Soleil
Alors situer le référentiel au coeur d'Andromède, par exemple, serait une hérésie.
Et ne parlons pas, à plus forte raison, d'amas ou de super-amas  !
C'est le choix judicieux de l'échelle qui détermine le bon choix de la position du référentiel.
EK

Beochien a écrit:- Une idée de la position initiale (XYZ) du Big Bang vs ou nous en sommes maintenant côté voie lactée... ?