AF / KLM

Admin a écrit:
Pour la confiance, il suffirait d'un référendum ... De Juniac pourrait demander les pleins pouvoirs pour qu'on voit au final sa popularité ?

Admin a écrit:...  en attendant je paie mes cotisations :d

Vases communicants

Chers lecteurs,
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Toutefois, je ne résiste pas à vous faire partager quelques informations sur la SNCF qui est l'un des principaux concurrents d'Air France et HOP! sur le point à point métropolitain.

Concernant le montant des subventions que la SNCF reçoit de l'Etat et des collectivités locales pour assurer le transport des passagers sur ses lignes, on peut dire qu'en comparaison une compagnie comme Ryanair fait figure d'amateur.

Ainsi, pour ne citer que des trajets existant également par avion, chaque passager est subventionné à hauteur de 280 € sur Bordeaux-Lyon, 110 € sur Nantes-Lyon et 185 € sur Clermont-Bordeaux.

Au global, 13,5 milliards d'euros d'argent public ont été versés en 2014 à l'ensemble SNCF - Réseau Ferré de France
(3,5 milliards de plus qu'en 2010).
Il est vrai que, par ailleurs, la dette du transporteur augmente de 3,5 milliards par an pour atteindre 56,7 milliards en 2020.

Ces chiffres donnent le tournis pour une entreprise dont le chiffre d'affaires annuel de 33 milliards d'euros ne représente que 1,37 fois celui d'Air France KLM et dont la subvention annuelle de plus de 13 milliards lui a permis de présenter des comptes annuels 2013 avec une marge opérationnelle de... 2,8 milliards d'euros et un résultat net de 582 millions d'euros.

Bien sûr, le transport ferroviaire est stratégique mais le transport aérien l'est aussi.
Bien sûr, l'état ne peut se permettre actuellement d'augmenter ses dépenses mais rien ne l'empêche de modifier sa balance dépenses-recettes à coût nul.

Ainsi, selon la méthode des vases communicants, en réduisant sa subvention à la SNCF de seulement 7 %, l'Etat pourrait, sans grever son budget d'un seul euro, renoncer à percevoir annuellement 1 milliard d'euros sur le dos de notre compagnie sous forme, au choix, de réduction de taxes, de redevances ou de charges sociales ; ce qui réduirait instantanément sa facture à notre encontre de 17 % et par là même nos coûts de 4 %.
En cette époque cruciale pour l'avenir global de notre groupe comme compagnie aérienne de rang mondial, il est indispensable que l'Etat donne l'exemple et participe (concomitamment aux personnels dont les sacrifices ont déjà été conséquents) aux efforts demandés actuellement.

Si en plus cela peut se faire à coût nul pour lui, qu'attend donc le gouvernement pour mettre en pratique ce rééquilibrage partiel entre deux entreprises dont il est l'actionnaire principal mais dont l'une est une vache à lait pendant que l'autre ressemble fortement à un tonneau des danaïdes ?

Louis Jobard
Pilote Administrateur Air France KLM

C'est officiel. En publiant ce mercredi soir ses résultats semestriels, Aéroports de Paris a également annoncé avoir conclu un accord avec l'Etat sur le prochain contrat de régulation économique (CRE) 2016-2020 qui définit le niveau d'investissements du gestionnaire des aéroports parisiens pour les cinq prochaines années et le niveau de redevances qu'il pourra appliquer aux compagnies aériennes.

COMMUNIQUE DE PRESSE
Roissy, le 30 juillet 2015
Taxes ADP : un arbitrage partisan et intéressé !


Les Organisations Syndicales Représentatives des Salariés du transport aérien dénoncent l’arbitrage du 1er Ministre en faveur d’une augmentation des taxes aéroportuaires d’ADP.
Alors que les Compagnies Aériennes Françaises sont en grande difficulté, le gouvernement a décidévd’améliorer ses ressources budgétaires en augmentant les redevances d’Aéroport de Paris, en contradiction avec les préconisations de la Commission Consultative Aéroportuaire.

En dépit de l’expertise et des conclusions du rapport de Bruno Le Roux, Président du Groupe SRC àl’Assemblée Nationale, rapport qui vise à améliorer les perspectives d’avenir des Compagnies Aériennes Françaises, le gouvernement contredit l’intention première de ce rapport : alléger les charges qui pèsent sur le Transport Aérien Français.

Alors que ce rapport déclare l’urgence à agir sur plusieurs pistes indispensables d’allègement, le 1er Ministre s’est prononcé en faveur d’une augmentation des taxes ADP de 1 % au-delà de l’inflation.
Considérant la nature des écarts de compétitivité entre les ailes du pavillon français et les compagnies concurrentes, l‘avenir des Compagnies Aériennes Françaises repose sur l’impérieuse nécessité que toutes les parties prenantes fassent leur part d’effort.

Les salariés des Compagnies Aériennes Françaises ont démontré leurs capacités d’adaptation à un environnement concurrentiel au travers de multiples plans de restructuration, plans de départs, gel de salaires et efforts de productivité.
Dans le même temps, force est de constater que l’Etat refuse de contribuer à l’effort commun, privilégiant son intérêt financier et confirmant ainsi son absence de vision stratégique quant à la sauvegarde du Transport Aérien Français.

En acceptant une augmentation des taxes ADP, le gouvernement envoie un message clair : les efforts demandés aux salariés visent à alimenter le budget de la Nation et non à participer au redressement de leurs entreprises.
Le Collectif Intersyndical condamne avec la plus grande fermeté une telle décision qui risque de compromettre les négociations difficiles qui s’annoncent dans toutes les entreprises.

Nos ailes : un atout pour la France
Contacts Presse

Augmentation des taxes, laxisme vis-à-vis de Ryanair... En défavorisant le pavillon français, l'État conduit les compagnies aériennes à la faillite.

Selon nos sources, le Premier ministre s'apprête à autoriser Aéroports de Paris à augmenter ses tarifs de 1,4 à 1,5 % au-dessus de l'inflation.
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Les compagnies aériennes, elles, demandent une baisse des redevances pour s'aligner sur la tendance européenne. Ainsi l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol a-t-il diminué ses prix de 7,7 % en 2015. Cette attitude du gouvernement français semble incohérente
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Faute de pouvoir percevoir des impôts sur les bénéfices de compagnies aériennes déficitaires, l'État utilise Aéroports de Paris, où il est majoritaire, comme percepteur des impôts.

La comparaison est cruelle. Alors qu’ Air France-KLM a creusé ses pertes au premier semestre, à 232 millions d’euros, ses deux principaux concurrents, Lufthansa et IAG, ont fortement amélioré leurs résultats.
La palme de la rentabilité revient à IAG (British Airways -Iberia), avec un résultat d’exploitation en hausse de 141 %, à 555 millions d’euros, pour un chiffre d’affaires en croissance de 11,6 % à 10,36 milliards (contre 12,3 milliards pour Air France-KLM).

Mais Lufthansa a réalisé la progression la plus spectaculaire, en passant d’un résultat d’exploitation semestriel de 178 millions en 2014 à 468 millions cette année et d’une perte nette de 79 millions à un bénéfice de 954 millions (contre une perte nette de 638 millions pour Air France-KLM.). Son chiffre d’affaires a également bondi de 8,5 %, à 15,36 milliards d’euros (contre +2,4 % pour Air France-KLM).

les quelques 59.484 salariés d’IAG ont généré en moyenne 174.000 euros de chiffre d’affaires par personne, contre 129.000 euros pour les 119.000 salariés de Lufthansa et 128.000 euros pour les 96.000 salariés d’Air France-KLM. En revanche, ces derniers ont coûté en moyenne 40.000 euros à leur entreprise, contre 39.136 euros chez IAG et 32.860 euros chez Lufthansa.

patrick1956 a écrit:Le pdg est furieux il a aucune raison de l etre l...

Admin a écrit:Bon ça va faire tâche ici mais on va parler flotte

Le 787-10 entrera chez KLM en 2020...
Attention à cette machine moi je dis