Virgin Galactic

Le 2e SpaceShipTwo sera prêt l'an prochain

http://www.nbcnews.com/storyline/virgin-voyage/next-spaceshiptwo-takes-shape-virgin-galactic-hangar-n242316

Merci

http://www.flightglobal.com/news/articles/analysis-ntsb-will-have-no-quick-answers-after-virgin-galactic-405675/?sfid=701w0000000uP3H&cmpid=SOC|Twitter|Flightglobal|sf5629115&CMPID=sf5629115

Un peu rappel de l'aventure Virgin Galactic

Je note que Scaled composite n'a plus de parts dans la société (ce qui ne veut pas dire qu'ils n'interviennent plus)

La reprise se précise

www.flightglobal.com/news/articles/virgin-galactics-new-spaceshiptwo-approaching-maide-417576/

Reprise des essais, et pour l'instant il vole (un peu) plus haut que Concorde !

https://newatlas.com/virgin-galactic-vss-unity-flight-space/54828/

Une video interressante sur Virgin Orbit, qui a pour but de lancer le LauncherOne (petite fusée pouvant envoyer 300 kg en orbite héliosynchrone) depuis un B747 (un ancien de Virgin Atlantic) :

Merci !

Noté : un angle de largage d'environ 30° (A l'oeil) Belle figure pour un B747 à plus de 35 000 pieds 
Pas vu, ni dans Wikip, le poids de Launcher one (20 Tonnes et un peu plus, au vu des poussées ?)
Propulseurs "Liquides" à ce que j'ai vu, joli coup qq part, vu les risques à l'allumage 

https://en.wikipedia.org/wiki/LauncherOne

Ben, maintenant, ils ont le Stratolaunch (Pour 200 Tonnes d'emport, mais rien à emporter de cette taille**), plus le B747 Virgin, et il existe un Tristar modifié ... 
Pour à peu prés les mêmes missions, vu que tous les lanceurs, pèsent entre 20 et 30 Tonnes.
Et une douzaine de contrats, par an, pour l'instant ...
**Pourquoi ne pas essayer Vega (Avec qq ailerons suplt), sous le Stratolauncher, 20-30 % de mieux en orbite, et une économie de pas de tir ... Bon, faut que la structure tienne, mais les cylindres des fusées à poudre sont costauds 

Richard Branson, est à Bord du B747 "Virgin" et de l'équipe Stratolaunch pour lequel, on ne l'a pas vu sauter de joie ...

http://www.aeroweb-fr.net/actualites/2019/10/boeing-investit-dans-virgin-galactic


Les deux sociétés annoncent la formation d’un partenariat stratégique en vue de transformer la mobilité et les voyages commerciaux dans l’espace.

Virgin Galactic spaceshiptwo
David Dagouret pour AeroWeb-fr.net


Boeing a annoncé un investissement de 20 millions de dollars dans le capital de Virgin Galactic, société verticalement intégrée spécialisée dans les vols spatiaux habités. Les deux entreprises collaboreront dans le but d’élargir l’accès commercial à l’espace et de transformer les technologies de déplacement au plan mondial.
À ce jour, Virgin Galactic a investi 1 milliard de dollars en capital pour construire des systèmes spatiaux habités et réutilisables, avec pour objectif de permettre à un nombre croissant de personnes de découvrir et d’utiliser l’espace. En juillet, la société a annoncé son intention d’entrer en bourse par le biais d’un accord conclu avec la société d’acquisition à vocation spécifique (SAVS) Social Capital Hedosophia Holdings Corp. L’investissement de Boeing aura lieu sous la forme d’un échange de nouvelles actions de Virgin Galactic ; à ce titre, il est soumis à la finalisation de cette transaction qui devrait avoir lieu au quatrième trimestre 2019. Par la suite, tous les investissements de ce type seront effectués au sein de la société issue de cet accord.
Sir Richard Branson, fondateur de Virgin Galactic a déclaré : C’est le début d’une collaboration importante pour l’avenir des voyages aériens et spatiaux, lesquels marquent la prochaine étape naturelle de notre programme de vols habités dans l’espace. Virgin Galactic et Boeing partagent une même vision qui consiste à ouvrir l’accès du plus grand nombre au monde et à l’espace de manière sûre et dans le respect de l’environnement."
Leanne Caret, présidente et CEO de la division Défense, Espace et Sécurité (BDS) de Boeing, a déclaré : "L’expertise hors pair dont disposent nos deux sociétés s’étend du monde entier aux confins de l’espace. Ensemble, nous allons changer la façon dont les futures générations se déplaceront sur Terre, mais également parmi les étoiles."

Mon nouveau fond d'écran

https://twitter.com/Virgin_Orbit/status/1249434993853476864/photo/1

Dans qq minutes, Space Ship 2 y retourne, à 90 Km d'altitude, ses pilotes y sont déjà allés.
Cette foi ci Sir Richard in person, et 3 de ses employés seront à bord  .
Un vol qualifié de "Commercial" à suivre,  départ (Retardé) vers 16 H 30 Fr. ...  
Actuellement 600 réservations à 150-250 000 €

Bravo et bonne chance à tout le monde.

Je croyais que c'était un B747 porteur modifié, mais je dois confondre (Launcher-One) ???  Mais ça n'y ressemble pas .... Le porteur est un vrai défi par lui même, vérfié, Le White Knight, c'est aussi un désign de Burt Rutan. ! 
Pas trop entendu parler de certification, mais bon, certainement un minimum pour voler aux USA.
Et un spaceship dont on ne peut que souhaîter que les ailes se déplient et replient proprement pour la descente (Il n'y a pas de parachutes ni de  plan B si ça merde)

A voir à la télé, c'est tout de suite ....

Tout s'est bien passé, tout au nominal.
Remarquable images et suivi, pour une heure de vol.

C'est bien, en plus, une jolie opération marketing sir Richard.

Et la question qui peut fâcher... quelle empreinte carbone pour vérifier que le terre est ronde ?

Ben voilà des éléments pour calculer l'empreinte carbone, dear Watson .

Caractéristiques techniques[modifier | modifier le code]

Propulsion hybride (lithergol)[modifier | modifier le code]

L'avion spatial monte jusqu'à une altitude de 110 km (environ 60 km en phase propulsée) ce qui nécessite de traverser une zone où l'atmosphère n'est pas suffisamment dense pour alimenter un moteur à réaction. Pour contourner cette contrainte l'avion spatial utilise un moteur-fusée hybride (également appelé lithergol) qui brûle du protoxyde d'azote (liquide) et un dérivé du polybutadiène hydroxytéléchélique (solide). Ce type de motorisation présente l'avantage de pouvoir fonctionner en l'absence d'atmosphère puisque le carburant et le comburant sont embarqués. C'est un compromis entre un moteur-fusée à ergols liquides et un propulseur à propergol solide. Par rapport à un moteur-fusée à ergols liquides, il est de conception plus simple et donc moins fragile et brûle des ergols moins dangereux, qui ne sont pas susceptibles d'exploser. Contrairement à un propulseur à propergol solide, la poussée du moteur peut être à tout moment modulée ou interrompue9.

https://fr.wikipedia.org/wiki/SpaceShipTwo


https://fr.wikipedia.org/wiki/Polybutadi%C3%A8ne_hydroxyt%C3%A9l%C3%A9ch%C3%A9lique

Oui le moteur est très particulier ! En revanche les 110 km, hum... c'était juste l'objectif initial, qui était donc bien au dessus de la ligne de Kármán (100 km).

Mais désormais c'est "seulement" 90 km, donc encore accepté comme vol spatial par la NASA (comme les vols du X15), mais théoriquement ce n'est pas l'espace !

Leur machine est désignée pour 80-90 km, (Je crois qu'ils ont fait 86) va falloir un peu pousser la chaudière pour passer les 100 km.
Par contre l'engin de Jeff Bezos " New Shepard"  est désigné pour 100 Km +, on devrait trés bientôt le voir !

Si j' ai bien suivi, l' engin de Bezos ne permet pas le 0G puisqu' il n' y a aucune composante de vitesse horizontale:
C' est une marche AV (à la verticale certes), d' une centaine de km, en décélération à partir de  l' extinction du moteur, jusqu'à 0 km/h à          l' apogée. L' accélération en "marche AR" commence alors, l' utilisation du moteur étant nécessaire à une certaine altitude pour ne pas dépasser une certaine vitesse, le freinage aérodynamique étant insuffisant.

L' engin de Virgin est un avion "articulé" qui  permet la fonction "parachute" dès la fin du 0G (4mn).
Retour à la configuration  avion dans les basses couches, à la bonne vitesse, style Navette ...

Je ne sais pas ce qui compte le plus dans cette expérience de fête foraine :
- l'accélération ?
- flotter en impesanteur ?
- le ciel qui devient noir (ou pas loin) ?
- la courbure de la terre vue de très haut ?
- tous les critères réunis ?

Pour les deux premiers il y avait moyen de dépenser moins. Mais le joujou de Bezos a certainement le potentiel d'être poussé plus loin, pas l'avion bizarre de Virgin.

D'après ce que j'ai lu :

• Altitude atteinte : 280 000 ft soit  +/- 85 km.

• Pour le début de descente, l'empennage (ou l'aile) est braqué(e) de 65°, offrant une résistance suffisante dans l'air raréfié pour ne pas accélérer et atteindre des vitesses d'échauffement dangereuses.

• Dès que l'air devient dense, l'empennage (ou l'aile) est repositionné à sa valeur d'équilibre.

• Les ailerons étant inefficaces en air raréfié le pilotage se fait avec des petits moteurs-fusées.

@ Apollo11 : question carbone, une part infime d'un seul vieux camion roulant toutes fumées au vent sur les routes de Chine ...

Ce qui m'intrigue : l'approche est-elle en automatique, collée à une trajectoire pré-définie en fonction des performances de l'avion ? (histoire d'assurer l'atterrissage à chaque coup ...)

Apollo11 a écrit:Je ne sais pas ce qui compte le plus dans cette expérience de fête foraine : 

Au hasard :

• un marché juteux, les millionnaires faisant d'ores et déjà la queue

• être le premier ouvrant le tourisme spatial

• créer une équipe performante pour aller plus loin dans d'autres projets (plus haut, plus vite, plus loin ...)

Bonjour eolien,

Je ne sais pas si les camions chinois répondent encore à ce stéréotype. Mais de toute façon ça ne règle pas vraiment la question.

Pour les automatismes j'avais en tête que la philosophie de Virgin était le moins d'automatismes possible (plus facile à certifier) et les meilleurs pilotes disponibles.

Longtemps que je ne fais plus de physique, mais le new Shepard doit être en apesanteur pendant qq instants quand il coupe le moteur et dans la re-descente ... jusqu'à ce que l'atmosphère commence à freiner de nouveau (Ou les parachutes)
Peut être une composante parabolique aussi ??

J'ai aussi vu passer que l'assistance électronique est minimum, voir absente pour Virgin, tout repose sur les pilotes, comme le dit Apollo, ça évite des PB de B737, les coûts etc.
Le projet Virgin malgré ses 14 ans de gestation, est resté dans les qq centaines de millions de $, les autres parlent en milliards.

En tout cas un anglais qui dame le point aux yankees
Parfait
Surtout que les Italiens ont mis les choses au point pour la suprématie européenne

Apollo11 a écrit:
Pour les automatismes j'avais en tête que la philosophie de Virgin était le moins d'automatismes possible (plus facile à certifier) et les meilleurs pilotes disponibles.

Bonsoir Apollo11 :

Crash du premier SpaceShipTwo

Si l'on considère que l'homme est vulnérable le recours aux automatismes élève le niveau de sécurité.
Pour l'exemple, pas d'atterrissage par temps de brouillard autrement qu'au pilote automatique.

Ceci étant si le SpaceShip reste en pilotage manuel, je ne peux imaginer que la trajectoire d'approche soit laissée aux estimations du pilote. Une approche finale trop courte ... ou trop longue ne pouvant être corrigée, sauf si le "moteur" peut être rallumé et utilisé à une poussée précise.

Beaucoup de question seront déflorées au fur et à mesure des baptêmes stratosphériques...

Il existe une vidéo du vol complet de Shepard où l' on voit bien l' aller/retour sur le même axe. La capsule est soit en accélération, soit en décélération durant les 200 km. Les passagers sont attachés sur leurs sièges en permanence, ce qui explique la surface totale des "baies vitrées" pour avoir une bonne vue sur l' extérieur avec peu d' angles morts.

Merci Massemini.

Bon, ils ne veulent pas de bazar "Hors gravité" à bord de Shepard, surtout sans pilotes, et avec des automatismes pour une ouverture de parachutes à attendre dans x minutes ... 
Une autre philosophie. Vs le sympathique désordre de Sir Richard.