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    L'avion sub orbital SOAR de S3, avec l'aide de Dassault, l'ESA, TAS, etc.

    Laurent Simon
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    Whisky Quebec


    L'avion sub orbital SOAR de S3, avec l'aide de Dassault, l'ESA, TAS, etc. Empty L'avion sub orbital SOAR de S3, avec l'aide de Dassault, l'ESA, TAS, etc.

    Message par Laurent Simon Ven 17 Avr 2015 - 19:58

    Swiss Space Systems (S3)

    http://en.wikipedia.org/wiki/Swiss_Space_Systems

    le site de l'entreprise : http://www.s-3.ch/
    "Swiss Space Systems - S3 dessine le futur de l’espace à usage commercial et de la recherche académique sur l’espace. Notre vision est d’être le leader mondial dans la mise en orbite de petits satellites."

    Des étapes très intéressantes :


    • commencer avec des A300 zéro G pour faire de vols sans gravité (2015)
    • puis lancer les navettes (SOAR) et lancer des satellites (2018)
    • puis lancer du transports spatial
    • et se diriger vers des vols suborbitaux, à plus de Mach 3, du genre Genève Sydney en quelques heures...
    Laurent Simon
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    L'avion sub orbital SOAR de S3, avec l'aide de Dassault, l'ESA, TAS, etc. Empty Thales Alenia Space rejont le projet SOAR, pour fournir le compartiment pressurisé de l'avion suborbital

    Message par Laurent Simon Ven 17 Avr 2015 - 20:06

     Thales Alenia Space embarque avec Swiss Space Systems dans la navette de l'espace


    Annoncé ce matin au Salon du Bourget, l'accord entre le constructeur cannois Thales Alenia Space et le consortium suisse Swiss Space System (S3) vise au développement d'une navette suborbitale réutilisable.

    SOAR adresserait le marché du lancement de petits satellites (jusqu'à 250 kg) et ouvrirait la porte des vols commerciaux dans l'espace. [img(499.76666px,324.76666px)]http://www.webtimemedias.com/sites/files/gallery/wtm/photos/SOAR_Suborbital_TAS_500.jpg[/img]


    Un design absolument futuriste pour la navette SOAR que l'on retrouve aussi sur le stand de Dassault au budget et dont le premier sponsor est la marque Breitling de montres de luxe.


    C'est du Salon du Bourget, qui s'est ouvert ce matin que le constructeur cannois Thales Alenia Space, vient d'annoncer la signature d’un accord de partenariat avec le consortium suisse Swiss Space System (S3) pour développer le compartiment pressurisé du véhicule suborbital SOAR (Sub-Orbital Aircraft Reusable). Véhicule digne de l'Odyssée de l'Espace SOAR est destiné à abriter à la fois des expériences scientifiques et des astronautes.

    Une navette destinée à être larguée du dos d'un Airbus


    A côté de l’espace orbital, dans lequel évoluent les astronautes de la station spatiale internationale, se trouve, un peu moins haut, le domaine des vols suborbitaux, plus ouvert aux passagers… Il s'agit d’atteindre ou de dépasser la limite arbitraire des 100 km d’altitude (limite entre atmosphère et espace). C'est dans ce domaine que quelques projets ont déjà été lancés : SpaceShipOne de Burt Rutan, le Virgin Galactic de Richard Branson avec un SpaceShipTwo, lui aussi conçu par Burt Rutan, ou encore NewShepard de Blue Origin, de Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon (il n’a donné lieu qu’à un démonstrateur détruit en vol en 2011).

    Le projet de S3, dans lequel vient d'entrer TAS, consiste à développer et certifier d'ici 2018 des navettes suborbitales. Son véhicule, la navette SOAR, est inspiré du concept Vehra de Dassault. Il est destiné à être largué du dos d'un Airbus, puis propulsé par un moteur fusée jusqu'à une centaine de kilomètres d'altitude. Arrivée à la frontière de l'espace, la navette SOAR pourra alors soit larguer un étage supérieur pour satelliser des charges jusqu'à 250 kg, soit emporter des équipements scientifiques voire un équipage pour des vols en microgravité.

    Swiss Space System est une jeune société aérospatiale suisse fondée en 2012. Cet accord va lui permettre d’avancer dans le développement du projet et de proposer également des applications de recherche en micro-gravité et dans le transport de passagers en mode suborbital. Le projet va aussi tirer avantage de l’expérience du précieux centre d’entraînement des astronautes de l’ESA ainsi que de nombreuses autres importantes industries de l'aérospatial.
    Laurent Simon
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    L'avion sub orbital SOAR de S3, avec l'aide de Dassault, l'ESA, TAS, etc. Empty Les très nombreux atouts de l'aproche SOAR de S3, Dassault, ESA, TAS

    Message par Laurent Simon Sam 18 Avr 2015 - 15:34

    Ce qui me plaît énormément dans ce projet, c'est l'approche résolument pragmatique, et très astucieuse,
    qui se traduit par...

    pour le lancement de satellites :
      2 étages sur 3 réutilisables :

    • le 1er à un coût très faible (A300), avec possibilité ultérieure de passer à une taille et une masse supérieure (avec l'A330)
    • le 2e étage (navette SOAR) bien conçu pour rester dans le domaine où il n'y a pas besoin de protection très coûteuse du fuselage
    • le 3e à moindre coût et moindre risque en utilisant un moteur éprouvé et très fiable (idem pour le moteur du 2e étage)



    • le 2e étage qui utilise l'expérience de Dassault avec le projet européen de navette Hermès, projet qui avait été entraîné dans une spirale de coûts croissants (comme d'ailleurs la navette us) : Dassault a bien appris de la leçon, et l'ESA voit d'un bon oeil une valorisation des investissements réalisés à cette époque
    • l'utilisation de l'expérience de Dassault en matière de drônes (nEUROn), devant à terme bref s'insérer dans le trafic des avions, pour le retour sur terre de l'avion orbital


    pour la réalisation d'un avion suborbital
    :

    • une approche très progressive, soutenable financièrement, en commençant par la commercialisation du lancement de satellites à faible coût (et avec une marge importante par rapport aux lancements classiques)
    • y compris avec les vols zéro G prévus avec l'A300, pour faire entrer de l'argent dans les caisses tout en assurant une couverture médiatique importante et gratuite
    • l'utilisation et la valorisation des compétences évidentes de TAS dans les modules pressurisés
    • le développement à coûts très réduit (car payé par la commercialisation antérieure des lancements de satellites) de cet avion suborbital, qui pourra donc bénéficier de performances de plus en plus importantes
    • avec valorisation possible pour des vols à la fois aux limites de l'espace et pour aller plus vite entre continents, sans dépenses de carburant excessive.


    Pour moi c'est un excellent exemple du génie européen,

    par contraste au "tout technologique" de nos cousins d'outre atlantique, et une approche trop souvent volontairement simpliste (cf le KISS -Keep It Simple, and Stupid- qui donne souvent de très bons résultats à court terme, mais souvent de beaucoup moins bons à moyen ou long terme).

    Avec une approche globale et systémique, pragmatique et astucieuse, malgré des moyens financiers limités, comme celles qui ont permis tant de succès

    • européens (gamme Airbus, polyvalence des MRTT, fiabilité Ariane, fusée Véga, module spatial ATV automatique, plateforme commune Spacebus pour satellites, atterrisseur Huygens, satellites Herschel et Planck, sonde Rosetta + atterrisseur Philae, sauvetage du satellite -par propulsion ionique- Artemis, programme Copernicus, hélicoptères Tigre et X3, missiles MBDA...)
    • ou français (avions Mirage, Rafale, réacteur 53 et M88, approches OSF et Spectra, radars RBE2 et AESA, missile Exocet, satellites Spot et photos Spotimage...) et (bientôt) sièges Expliseat
    • y compris en coopération avec nos cousins nord américains (réacteurs CF6 et surtout CFM 56, logiciel de CFAO 3D Catia en extension du logiciel 2D de Lockheed)
    • ou avec nos voisins russes (modernisation de la fusée Soyouz, installation du pas de tir à Kourou pour augmenter énormément la charge utile possible)

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