Laurent Simon a écrit:Un article de synthèse, avec le chiffre de la croissance ces deux dernières années.
http://www.air-cosmos.com/notre-dame-des-landes-quel-avenir-pour-nantes-atlantique-106035
Au fait, s'il y a effectivement une heure très souvent pour traverser la Loire, la solution de développer à la fois NTE (au sud de la Loire) et Rennes me semble très bonne.
Quel est d'ailleurs le niveau de l'activité de Rennes, par rapport à NTE ?
Je ne me suis jamais passionné sur le sujet de l'aéroport du Grand Ouest.
Cependant je suis étonné par le manque apparent de perception du rôle potentiel de cet aéroport.
Bien sur, il y aura le rôle de base d'aéroport "régional" déjà acquis. Mais le rôle d'aéroport "intercontinental" ne semble pas généralement perçu.
On arrête pas de nous bassiner avec l'importance de la ZEE française, juste après celle des USA et devant celle de l'Australie.
J'ai déjà fais allusion à la notion de "noeuds logistique" et sous cet angle de vue, je crois que le développement de CDG est directement lié à l'alliance portuaire "HAROPA", groupant Le Havre, Rouen et Paris. Il faut ajouter en renforcement
de ce "noeud logistique" la perspective de réalisation du canal à grand gabarit "Seine Nord".
Donc, Paris ( CDG + Orly + Le Bourget ) peut satisfaire aux besoins du bassin économique Nord Ouest de la France.
Pour le Bassin économique Ouest incluant la Bretagne et la côte jusqu'à La Rochelle, il y a un trou capacitaire en liaisons intercontinentales.
Nos aciéries, nos raffineries, nos terminaux gaziers (en très fort développement), nos chantiers Navals, notre secteur de la pêche (d'importance mondiale et en fort développement), le secteur des énergies renouvelables et bien
d'autres secteurs se développent prioritairement à proximité des côtes maritimes.
Pourquoi rajouter du traffic aérien à Paris dont les capacités ne sont pas sans limites et déjà bien saturés ?
La mise en valeur de notre ZEE est déjà bien en cours et nécessite des liaisons de plus en plus fréquentes avec leurs vis a vis économiques qui se situent majoritairement sur les côtes françaises.
Sans compter le phénomène de "mondialisation" dont les effets se concentrent sur les "noeuds logistiques".
Rennes et Nantes peuvent se partager du traffic "régional" (Europe).
Mais pour l'intercontinental il faut viser la taille de "hub" avec apport concentré des lignes régionales.
Il faut raisonner en perspective d'un avenir qui s'accélère bien plus vite que la prise de conscience que nous en avons.
La réserve foncière de Nantes ne peut satisfaire au cahier des charges d'un aéroport du Grand Ouest.