Beochien a écrit:J'ai toujours un peu de mal à comprendre l'intérêt de la lune (Ce tas de cailloux) et l'oseille qu'on y consacre , de même que pour la majorité des planètes solaires ...
Rien à en tirer côté économique, ni planète de rechange ...
Faire survivre une poignée de coûteux engins ou troglodytes sur la lune ou sur Mars , que va !
Si les dizaines de milliards en jeux étaient dédiés à essayer d'atteindre un % significatif de la vitesse de la lumière, juste pour "Aller voir" plus loin et plus vite !
Ou même utilisés à dévier qq corps célestes de nos ceintures d'astéroïdes pour envoyer de l'eau sur Mars par exemple ...
Enfin, bon, faire du positif, au lieu de faire du spectaculaire sans vrai intérêt ...
Juste mon idée !
Une terre de rechange, on ne la trouvera pas sur la Lune ... C'est beaucoup plus loin ... 4 années lumière, et beaucoup plus !
Je suis moi-même assez réservé sur les vols habités.
La station internationale n'aura finalement pas eu beaucoup des avantages présentés comme majeurs.
Et d'une manière générale, la prudence européenne dans ce domaine me va plutôt bien, y compris budgétaire !
Ici, se focaliser sur des ressources qui pourraient être de grande importance, s'il fallait revenir sur la Lune, me semble une démarche plutôt intéressante.
Quant à l'idée d'une terre de rechange, il faut oublier.
Mais si l'ESA fait cette communication, avec ArianeGroup,
c'est probablement aussi et surtout pour essayer de renforcer le soutien européen à Ariane6,
dont on ne peut pas dire qu'il soit suffisant pour le moment.
Voir par exemple :
https://www.clubic.com/mag/sciences/conquete-spatiale/actualite-849928-agence-spatiale-europeenne-forer-surface-lune-recherche-eau-oxygene.html
"
L'ESA entend exploiter les ressources de la Lune
L'Europe porte elle aussi de grandes ambitions dans le domaine de l'
exploration spatiale. Nous le savions déjà grâce aux diverses missions scientifiques et programmes que l'ESA a développés au fil des années, souvent en collaboration avec d'autres agences spatiales (Rosetta, Cassini-Huygens, Bepi Colombo pour ne citer qu'eux), ses lanceurs (Ariane et Vega), mais aussi avec des projets comme ExoMars 2020 dont le lancement à destination de la planète rouge est prévu, comme son nom l'indique, pour juillet 2020.
Dans le cadre d'un contrat de 12 mois conclu avec ArianeGroup et annoncé le jour de l'unique éclipse lunaire de l'année, on apprend que l'ESA entend également partir à la conquête de la Lune. Bien que l'on ne parle ici pour le moment que d'une étude concernant «
la possibilité d'aller sur la Lune avant 2025 », le communiqué de presse d'ArianeGroup nous indique que son objectif serait «
l'exploitation du régolithe, un minerai duquel il est possible d'extraire eau et oxygène, permettant d'envisager une présence humaine autonome sur la Lune et aussi de produire le carburant nécessaire à des missions d'exploration plus lointaine ».
De son côté, David Parker, directeur de la branche Exploration, humain et robotique à l'ESA, a déclaré : «
L'utilisation de ressources spatiales pourrait être un élément clé de l'exploration lunaire durable. Cette étude s'inscrit dans le cadre du plan global de l'ESA visant à faire de l'Europe un partenaire de l'exploration mondiale au cours de la prochaine décennie ».
Ariane 6, un lanceur taillé pour cette mission ?
Entré en phase de production depuis début 2018, le lanceur
Ariane 6, dans sa version 64, pourrait être la solution de transport retenue pour cette éventuelle mission européenne vers la Lune. C'est par ailleurs ce que le président exécutif d'ArianeGroup, André-Hubert Roussel, a précisé après l'annonce de l'étude de faisabilité ce 21 janvier : «
Nous avons le lanceur pour aller sur la Lune, c'est Ariane 6, et précisément la version 64, qui est capable d'emmener 8,5 tonnes en orbite cislunaire. Il nous faudra adapter la partie haute d'Ariane 6 à la mission et au largage du petit robot lunaire ». Rappelons que le premier vol inaugural d'Ariane 6 devrait intervenir en 2020."
https://www.huffingtonpost.fr/2019/01/21/leurope-va-enfin-tenter-daller-sur-la-lune-dici-2025_a_23648371/
"Le directeur de l'exploration robotique de l'ESA, David Parker, rappelle le même jour (mais sans citer ce contrat) que l'Europe a définitivement les yeux rivés sur notre satellite. L'agence spatiale européenne travaille en collaboration avec l'agence russe
Roscosmos sur l'atterrisseur Luna 27, qui devrait se poser sur la Lune en 2023 et embarquer un instrument scientifique européen. Et, évidemment, sur le concept de station spatiale internationale en orbite lunaire, le "Deep space gateway"."