L'incident était connu du Landernau aéronautique, mais grace à la parution en mai d'un rapport en allemand du BEA allemand, on en a su un peu plus. Hier, ce rapport a été publié en anglais, il est donc plus accessible.
7 janvier 2017, un jet privé de type Challenger CL 604 décolle des Maldives à destination des Emirats. Lorsqu'il vole au dessus de la mer d' Arabie entre l'Inde et Oman, il croise un A 380 d' Emirates en sens inverse entre Dubaï et Sydney.
Le Challenger est au FL 340 et l' A 380 est au FL 350. 1000 ft de séparation verticale est la norme en espace RVSM. Il fait jour et temps de curé mais pas de trainées de condensation visibles.
Environ une minute après le survol par l' A 380 légèrement décalé par rapport à la trajectoire du Challenger, le jet d'affaires commence à s'incliner puis il part dans plusieurs tonneaux verticaux avec des accélérations fortes et inversées (+1,6G et 3,2G) avec des assiettes fortes (+9° et -20°)
Les centrales inertielles ne fonctionnent plus,le moteur gauche passe en surchauffe et l'équipage le coupe mais le rallumera quand tout se calmera lors du déroutement vers Mascat (Oman)
Le controle de l'avion est repris à l'aide de l'horizon naturel, mais l'avion a perdu 8700 ft dans son plongeon. Le Challenger transportait 2 pilotes + 1 PNC ainsi que 6 passagers. 2 passagers ont subi des blessures sévères, 2 passagers et le (la) PNC ont subi des blessures légères. L'avion s'est dérouté vers Mascat. L'avion est déclaré inapte au vol et ira à la ferraille, car ayant dépassé ses limites structurales.
Ce n'est pas le 1er incident de turbulence de sillage du aux très gros porteurs (A 380, B 747, A 124), un incident singulier a ainsi impliqué en même temps ces 3 avions en croisière au dessus de la Rhénanie et avec des pertes d'altitude non négligeables. Quelques autres incidents répertoriés de par le monde.
Les turbulences de sillage dues uax gros porteurs, dont l' A 380, sont bien connues et les espacements en approche sont bien définis et appliqués par les ATC. En revanche en croisière, pas grand chose n'est rigoureusement défini.
Cependant et ce n'est pas nouveau, l' OACI, FAA etc, définissent et demandent d'appliquer une procédure qui permet de voler à l'écart des routes des autres avions: c'est le SLOP= Strategic Lateral Offset Procedure permattant de voler à 1 ou 2 NM à droite de la route. C'est appliqué au choix de l'équipage dans nombre d'espaces (Atlantique, Australie, Chine)
Malheureusement sur cet incident, la route aérienne utilisée par les 2 avions n'étaient pas autorisée pour la procédure SLOP.
7 janvier 2017, un jet privé de type Challenger CL 604 décolle des Maldives à destination des Emirats. Lorsqu'il vole au dessus de la mer d' Arabie entre l'Inde et Oman, il croise un A 380 d' Emirates en sens inverse entre Dubaï et Sydney.
Le Challenger est au FL 340 et l' A 380 est au FL 350. 1000 ft de séparation verticale est la norme en espace RVSM. Il fait jour et temps de curé mais pas de trainées de condensation visibles.
Environ une minute après le survol par l' A 380 légèrement décalé par rapport à la trajectoire du Challenger, le jet d'affaires commence à s'incliner puis il part dans plusieurs tonneaux verticaux avec des accélérations fortes et inversées (+1,6G et 3,2G) avec des assiettes fortes (+9° et -20°)
Les centrales inertielles ne fonctionnent plus,le moteur gauche passe en surchauffe et l'équipage le coupe mais le rallumera quand tout se calmera lors du déroutement vers Mascat (Oman)
Le controle de l'avion est repris à l'aide de l'horizon naturel, mais l'avion a perdu 8700 ft dans son plongeon. Le Challenger transportait 2 pilotes + 1 PNC ainsi que 6 passagers. 2 passagers ont subi des blessures sévères, 2 passagers et le (la) PNC ont subi des blessures légères. L'avion s'est dérouté vers Mascat. L'avion est déclaré inapte au vol et ira à la ferraille, car ayant dépassé ses limites structurales.
Ce n'est pas le 1er incident de turbulence de sillage du aux très gros porteurs (A 380, B 747, A 124), un incident singulier a ainsi impliqué en même temps ces 3 avions en croisière au dessus de la Rhénanie et avec des pertes d'altitude non négligeables. Quelques autres incidents répertoriés de par le monde.
Les turbulences de sillage dues uax gros porteurs, dont l' A 380, sont bien connues et les espacements en approche sont bien définis et appliqués par les ATC. En revanche en croisière, pas grand chose n'est rigoureusement défini.
Cependant et ce n'est pas nouveau, l' OACI, FAA etc, définissent et demandent d'appliquer une procédure qui permet de voler à l'écart des routes des autres avions: c'est le SLOP= Strategic Lateral Offset Procedure permattant de voler à 1 ou 2 NM à droite de la route. C'est appliqué au choix de l'équipage dans nombre d'espaces (Atlantique, Australie, Chine)
Malheureusement sur cet incident, la route aérienne utilisée par les 2 avions n'étaient pas autorisée pour la procédure SLOP.