contrôle ATC d'aéroport délocalisé

Les ATC de contrôle régional sont depuis des décennies dans des endroits où il n'y a aucune aviation.

Le contrôle ATC local d'un aérodrome (tour de contrôle pour les roulage, décollage, atterrissage) se délocalise parfois et essentiellement pour les aérodromes très isolés (Norvège, Suède). C'est à dire que grace à de nombreuses caméras, senseurs, le contrôleur a une vue et connaissance de son trafic même lorsqu'il est assis à 200 km de l'aérodrome.

London City Airport sera le prochain aéroport important a en être équipé.

Les contrôleurs seront physiquement dans le centre ATC de Swanwick situé à Southhampton.

Message 24 : https://avia.superforum.fr/t1688-london-heathrow-lhr#94193



 



https://www.youtube.com/watch?v=pqIGEo88RXA

C'est bien beau tout ça .... !
Parce que Londres bénéficie d'un climat exceptionnel et que la visibilité est toujours de 9999 SM.
Ils ne disent rien du traitement rarissime de survenance de fumées industrielles ou de brouillard, on pourrait même inventer un néologisme qui mélangerait les deux concepts pour les cas extrèmes, ça donnerait "broumée" ou "fuillard", pas terrible, peut être qu'en anglais ça donnerait quelque chose de plus sympa.

Sérieusement le problème de la visibilité est probablement une des raisons du cout d'un tel dispositif.
Il y a et il y aura toujours des choses que les radars ne verront pas.
Par contre les risques d'incursions seront probablement mieux controlés s'ils ne s'appuient pas que sur la vigilance des humains.

Quelque part ce sont des techniques de simulation appliquées au trafic réel.
Je suis impressionné par toute la gestion de la sécurité.

PhilDur a écrit:C'est bien beau tout ça .... !
Parce que Londres bénéficie d'un climat exceptionnel et que la visibilité est toujours de 9999 SM.
Ils ne disent rien du traitement rarissime de survenance de fumées industrielles ou de brouillard, on pourrait même inventer un néologisme qui mélangerait les deux concepts pour les cas extrèmes, ça donnerait "broumée" ou "fuillard", pas terrible, peut être qu'en anglais ça donnerait quelque chose de plus sympa.

Sérieusement le problème de la visibilité est probablement une des raisons du cout d'un tel dispositif.
Il y a et il y aura toujours des choses que les radars ne verront pas.
Par contre les risques d'incursions seront probablement mieux controlés s'ils ne s'appuient pas que sur la vigilance des humains.

Dans le temps de ma jeunesse, ce mélange fumée et brouillard était appelé "smog" en Angleterre.

Pour l'absence de visibilité, comment crois tu que font les contrôleurs de tour ?

Il existe depuis près de 10 ans le système de multilatération d'antennes transpondeurs réparties sur la plateforme et qui donne une image synthétique de ce tout ce qui bouge sur l'aéroport (avions, véhicules autorisés) Ce ne sont pas des radars et c'est toute la différence. Je ne donne pas de lien, ils sont foisons et de source officielle. Cherche avec multilatération.

La précision est très bonne et en l'associant à des dispositifs d'alerte en cas d'intrusion de piste (changement de couleur de l'étiquette avion sur l'écran) la sécurité est bonne.


A Londres Heathrow comme dans la plupart des grands aéroports, il existe des systèmes de barres lumineuses au sol qui changent de couleur si autorisé ou pas à pénétrer la piste, il existe aussi un système qui change automatiquement la couleur des lampes de l'axe central de la piste si un avion croise la piste où s'il s' y trouve encore (Los Angeles et d'autres)

Bienvenu dans le monde réel !




Rien qu'une image de l'écran de circulation sol à CDG:

L'intérêt de ces tours de contrôle "déplacées", c'est qu'on peut les regrouper dans un centre dédié, qui pourrait être avec un centre régional de contrôle (contrôle en route). Avec les technologies actuelles, radio et transmission de données, un centre peut être à des centaines de km de l'aéroport. Exemple, les centres régionaux de Brest et Marseille, sont respectivement en pleine campagne et en centre ville d' Aix en Provence.


L'intérêt est aussi de ne pas être contraint par les horaires de travail s'il n'y a qu'un ou deux contrôleurs seulement sur un aéroport. L'aéroport peut ainsi être ouvert H 24 pour les vols sanitaires, militaires ou à la demande. On peut aussi partager les contrôleurs de plusieurs aéroports.


Pour la technique, à suivre.

Oui ... ça finira comme ça ...
Un pilote au sol contrôlant plusieurs avions sans pilote, un contrôleur sans aéroport contrôlant un ou plusieurs aéroports ...
Même plus besoin d'écrans , un Cockpit Glasses et on pourra tout faire de chez soi :





Juste une question : qui va payer les retraites ?...

(pour ceux que ça intéresse, voir sur le net les courses de drones ... bleuffant !)

Un peu à la marge du sujet, mais certains "outils" seront ceux déjà présents dans ce qui est appelé Advanced-Surface Movement Guidance and Control System (A-SMGCS).

Cet ensemble de technique et de procédures est déjà bien normalisé (en Europe ) par Eurocontrol:


https://www.eurocontrol.int/articles/advanced-surface-movement-guidance-and-control-systems-smgcs


Chez les belges:


https://www.belgocontrol.be/fr/airport-movement-system