https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronautique-mars-nasa-esa-preparent-mission-retour-echantillons-terre-16421/
Lors de la dernière réunion du Mepag, un groupe de travail international chargé de définir la stratégie d'exploration de la planète Mars, la Nasa et l'ESA ont réaffirmé leur soutien à cette mission nécessaire et confirmé le calendrier décidé il y a quelques années qui prévoit un retour sur Terre d'échantillons martiens en 2031. Pour tenir cet objectif, la Nasa comme l'ESA ont besoin d'un feu vert officiel d'ici fin 2019 afin de démarrer les phases initiales du développement des différents éléments de la mission.
Bien que ni la Nasa ni l'Agence spatiale européenne n'aient officiellement approuvé une mission de retour d'échantillons martiens (MSR), les deux agences spatiales, contraintes par le temps, prennent actuellement des mesures pour démarrer leurs projets.
D'abord parce que le rover Mars 2020 de la Nasa, chargé de collecter les échantillons martiens, sera dans les délais et aussi parce qu'avant d'envoyer des Humains sur Mars, comme prévoit de le faire la Nasa à l'horizon 2033, il sera nécessaire d'avoir une idée assez précise de la toxicité de la poussière martienne, que l'on suppose bien plus dangereuse que celle de la Lune. Elle serait un irritant et un oxydant mécanique mais aussi un poison chimique. À ces deux contraintes s'en ajoute une troisième.
En raison des orbites de Mars et la Terre, des opportunités de lancement s'ouvrent tous les 24 à 26 mois. Opportunités qui se concrétisent par des fenêtres de tir rendant le voyage vers Mars moins long et plus simple que lors d'une autre période. Mais, comme les orbites des deux planètes ne sont pas parfaitement circulaires ni situées dans le même plan, ces fenêtres ne sont pas identiques, de sorte que les durées du voyage diffèrent. Il y a un compromis à trouver avec les quantités de propergols à emporter, ce qui influe sur la masse de la sonde, donc la puissance du lanceur à utiliser, et donc le coût de la mission.
Dans le cas de la mission MSR, les fenêtres de tir de 2026 et 2028 sont bien plus favorables que les suivantes qui ne permettent pas une mission MSR à un coût acceptable. À l'été 2026, la Nasa lancera le lander sur lequel seront installés le MAV et le fetch rover. Suivra à l'automne 2026, le lancement du satellite de capture et de retour vers la Terre de l'ESA. Si l'orbiter de l'ESA rejoindra Mars en un an, le lander de la Nasa mettra deux ans pour atteindre la Planète rouge.
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Lors de la dernière réunion du Mepag, un groupe de travail international chargé de définir la stratégie d'exploration de la planète Mars, la Nasa et l'ESA ont réaffirmé leur soutien à cette mission nécessaire et confirmé le calendrier décidé il y a quelques années qui prévoit un retour sur Terre d'échantillons martiens en 2031. Pour tenir cet objectif, la Nasa comme l'ESA ont besoin d'un feu vert officiel d'ici fin 2019 afin de démarrer les phases initiales du développement des différents éléments de la mission.
Bien que ni la Nasa ni l'Agence spatiale européenne n'aient officiellement approuvé une mission de retour d'échantillons martiens (MSR), les deux agences spatiales, contraintes par le temps, prennent actuellement des mesures pour démarrer leurs projets.
D'abord parce que le rover Mars 2020 de la Nasa, chargé de collecter les échantillons martiens, sera dans les délais et aussi parce qu'avant d'envoyer des Humains sur Mars, comme prévoit de le faire la Nasa à l'horizon 2033, il sera nécessaire d'avoir une idée assez précise de la toxicité de la poussière martienne, que l'on suppose bien plus dangereuse que celle de la Lune. Elle serait un irritant et un oxydant mécanique mais aussi un poison chimique. À ces deux contraintes s'en ajoute une troisième.
En raison des orbites de Mars et la Terre, des opportunités de lancement s'ouvrent tous les 24 à 26 mois. Opportunités qui se concrétisent par des fenêtres de tir rendant le voyage vers Mars moins long et plus simple que lors d'une autre période. Mais, comme les orbites des deux planètes ne sont pas parfaitement circulaires ni situées dans le même plan, ces fenêtres ne sont pas identiques, de sorte que les durées du voyage diffèrent. Il y a un compromis à trouver avec les quantités de propergols à emporter, ce qui influe sur la masse de la sonde, donc la puissance du lanceur à utiliser, et donc le coût de la mission.
Dans le cas de la mission MSR, les fenêtres de tir de 2026 et 2028 sont bien plus favorables que les suivantes qui ne permettent pas une mission MSR à un coût acceptable. À l'été 2026, la Nasa lancera le lander sur lequel seront installés le MAV et le fetch rover. Suivra à l'automne 2026, le lancement du satellite de capture et de retour vers la Terre de l'ESA. Si l'orbiter de l'ESA rejoindra Mars en un an, le lander de la Nasa mettra deux ans pour atteindre la Planète rouge.
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