l'US Air Force va commander des Global Express de Bombardier
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L'US Air Force s'apprête à commander deux biréacteurs Global Express de Bombardier (
T.BBD.D)
pour le Battlefield Airborne Communications Node, un service de télécommunications aéroporté.
Le Congrès américain étudie actuellement le budget supplémentaire de 1,9 milliard $ US présenté le mois dernier par les forces aériennes, qui comprend notamment 180,2 millions $ US pour la location et l'exploitation de deux Global Express adaptés pour le BACN.
La tierce partie qui fournira les appareils aux forces américaines pourra soit les acquérir neufs auprès de Bombardier Aéronautique, soit les acheter d'occasion, a expliqué vendredi Marc Duchesne, porte-parole de l'avionneur.
Mais comme on trouve actuellement peu de Global Express sur le marché de la revente, il serait étonnant que le projet, s'il est approuvé par les élus, ne se traduise pas par deux nouvelles commandes pour Bombardier.
Un Global Express est déjà à l'essai dans le cadre du BACN depuis le mois de décembre, une information que Derek Gilmour, vice-président des avions spécialisés chez Bombardier, n'a confirmée que du bout des lèvres, au cours d'un entretien téléphonique vendredi.
Le BACN prévoit l'utilisation d'avions et de drones (des appareils sans pilotes) comme stations de retransmission au-dessus de zones de combat. Ce seront, en quelque sorte, des satellites de télécommunications à basse altitude.
Selon la presse spécialisée, le Global Express à l'essai a déjà été déployé en Afghanistan.
Le Global Express sert déjà de plate-forme pour le programme de surveillance ASTOR-Sentinel du Royaume-Uni. On l'a aussi employé en Afghanistan pour cette fonction.
Bombardier, qui se présente comme l'avionneur disposant de la plus vaste expérience en matière d'appareils à usages spéciaux, a récemment lancé une offensive médiatique dans ce domaine.
La multinationale québécoise espère notamment convaincre le gouvernement fédéral d'acheter des turbopropulsés Q400, des appareils qui peuvent fonctionner par moins 40 degrés Celsius, pour surveiller le Grand Nord canadien. Il faut toutefois préciser qu'aucun appel d'offre n'a encore été lancé.