Pour vous permettre de faire un voyage inhabituel, sans quitter votre fauteuil ! Une aventure personnelle / voyage peu banal.
Voici le déclenchement de ma réaction, de mon "récit" !
Une fois, j'ai fait un voyage que , surement, peu de gens sur le Forum ont pu faire : Paris-Budapest-Chisinau (ex- KICHINEV, Moldavie ; et non pas la Moldavie roumaine, mais la Moldavie russe, pays de naissance de Brezhnev) bien avant que l'ex-Président CHIRAC et d'autres Français ne s'y soient aventurés.
A Budapest, il faisait -12C ou -14°C. Pas de quoi fouetter un chat. Tout organisé ! Neige pas de problème. CHISINAU avait été fermé dès 07h00 du matin, mais un Antonov s'était posé (Moscou oblige) vers 13h00. Les rapports météo indiquaient : blizzards, -26°C (je sais qu'il y a des gens qui disent qu'à -26°C, il ne neige pas ! Pauvres imbéciles ! Encore les idées reçues ! ), ... et congères dépassant 2.50 mètres.
J'ai discuté avec le pilote qui devait assurer le segment Budapest-Chisinau. Lui, calme : ex-pilote de Brezhnev, ... qui, avec ses copains, avait "acheté" les avions super-équipés de Breznhev ; des YAK; tri-réacteurs (bruyants et lents, me dit-il).
Sur les 32 passagers qui devaient prendre le YAK, seulement 19 ont voulu. 13 avaient peur. C'est leur droit. Il m'a dit, si je décolle, c'est que je sais que je pourrai atterrir ; mais je volerai bas, et consommerai pas mal de carburant ; mais j'ai tout ce qu'il me faut. Un seul risque ; le système de chauffage peut tombér en panne ("dernière révision pas bonne" ! ). Vrai ! Ce fut le cas. On avait froid. Plus de 2 heures de blizzard sur Un vol de 2h50 qui a duré bien > 3heures ! Oui, les YAK tri-jet de cette génération volent moins vite que les SAAB 2000 (turbo-prop).
Nous avons atterri sur 30 à 35 cm. de "glace blanche" (luisante ! ). Les congères faisaient bien 2.50 à 3.0 mètres de haut ; la néige fut comme du béton. Il a fallu un engin de travaux publiques pour briser la glace, et creuser une parking pour l'avion ! 45 minutes de travail ! Il faisait froid dans l'avion ! On a vidé les derniers flacons de cognac (moldav). Tout est bon dans ces moments-là !
La neige s'est arrêtée. Certains autochtones m'ont dit qu'ils n'avaient pas reconnu l'aéroport à l'atterrissage (ils croyaient qu'on s'était posé à IASI, en Roumanie, région de Moldavie). 2 heures d'attente avant de pouvoir faire les formalités d'entrée dans le pays ! Une heure d'attente supplémentaires pour quelques rares taxis ! Arrivée avec 16 heures de retard ! Pas mal !
Mais ces pilotes sont sûrs (acrobates sûrs! ), les avions furent robustes, et on nous a servi du cognac moldav 'à go-go', pour nous permettre de rester chaud ! Nous avons perdu l'électricité dans la cabine une bonne heure avant l'atterrissage !
Du folklore, ... à ne pas refaire ! Mais bon de l'avoir fait,... et d'avoir survécu ! Mais avec un B737-800 NG, flambant neuf, le capitaine de Kenya Airways a dû se sentir en sécurité ! Ils connaissent tempêtes et pluies fortes !
Pour nous, en fait le pire, ce fut quand le car (la bétaillère) est venu nous chercher : tracteur & semi remorque vétuste ; camion de transport de fuel; pas de sièges ! Tous debout ; les odeurs ! Une expérience ! Les Moldaves n'ont pas infligé le même traitement à Chirac, ... de longs mois (années ? ) après !
Les parfums & bousculades de la Foire de Paris / La Foire Agricole :....du nougat, à côté de nos tribulations ! A l'époque, il n'y avait pas de Français sur ces lignes. Evidemment, il fallait que la France refasse les cartes, pour permettre aux hommes politiques de découvrir où se trouvait la Moldavie ! Au-delà de la Roumanie, ils avaient des problèmes de géographie ! Pas le circuit habituel du Quai d'Orsay !
La 'National Geographic Society' a fourni les premières cartes détaillées (Michelin n'était pas encore au courant, non plus , ... à l'époque ! ). L'Ambassade, à peine posée, a dû se perdre !
PS : j'y suis retourné ; mais en été, et en Tupolev ! Les Moldaves avaient gagné assez d'argent avec les YAK, pour les vendre, et acheter des Tupolev !
(Sevrien, mai 2007 )
Récit provoqué par des Guignols de la Désinformation, qui racontaient des bobards sur les risques que certains sont réputés prendre dans le domaine de la Sécurité ! .....
Voici le déclenchement de ma réaction, de mon "récit" !
.....Si un pilote fait ce genre de chose, il prend ses responsabilités. Hélas, avec des conséquences graves, parfois !
Mais, il y a assez de professionnels de la qualité (ce qui englobe beaucoup de facteurs), pour que, dans le management moderne, on puisse démontrer que la sécurité, dans toutes ses facettes, puisse être facteur de productivité, et non pas "frein pour la productivité" !
Hélas, dans le transport aérien, il existe des aléas que l'on ne maîtrise pas forcément de la même manière & avec la même facilité que dans d'autres domaines, ... sur terre.
Une fois, j'ai fait un voyage que , surement, peu de gens sur le Forum ont pu faire : Paris-Budapest-Chisinau (ex- KICHINEV, Moldavie ; et non pas la Moldavie roumaine, mais la Moldavie russe, pays de naissance de Brezhnev) bien avant que l'ex-Président CHIRAC et d'autres Français ne s'y soient aventurés.
A Budapest, il faisait -12C ou -14°C. Pas de quoi fouetter un chat. Tout organisé ! Neige pas de problème. CHISINAU avait été fermé dès 07h00 du matin, mais un Antonov s'était posé (Moscou oblige) vers 13h00. Les rapports météo indiquaient : blizzards, -26°C (je sais qu'il y a des gens qui disent qu'à -26°C, il ne neige pas ! Pauvres imbéciles ! Encore les idées reçues ! ), ... et congères dépassant 2.50 mètres.
J'ai discuté avec le pilote qui devait assurer le segment Budapest-Chisinau. Lui, calme : ex-pilote de Brezhnev, ... qui, avec ses copains, avait "acheté" les avions super-équipés de Breznhev ; des YAK; tri-réacteurs (bruyants et lents, me dit-il).
Sur les 32 passagers qui devaient prendre le YAK, seulement 19 ont voulu. 13 avaient peur. C'est leur droit. Il m'a dit, si je décolle, c'est que je sais que je pourrai atterrir ; mais je volerai bas, et consommerai pas mal de carburant ; mais j'ai tout ce qu'il me faut. Un seul risque ; le système de chauffage peut tombér en panne ("dernière révision pas bonne" ! ). Vrai ! Ce fut le cas. On avait froid. Plus de 2 heures de blizzard sur Un vol de 2h50 qui a duré bien > 3heures ! Oui, les YAK tri-jet de cette génération volent moins vite que les SAAB 2000 (turbo-prop).
Nous avons atterri sur 30 à 35 cm. de "glace blanche" (luisante ! ). Les congères faisaient bien 2.50 à 3.0 mètres de haut ; la néige fut comme du béton. Il a fallu un engin de travaux publiques pour briser la glace, et creuser une parking pour l'avion ! 45 minutes de travail ! Il faisait froid dans l'avion ! On a vidé les derniers flacons de cognac (moldav). Tout est bon dans ces moments-là !
La neige s'est arrêtée. Certains autochtones m'ont dit qu'ils n'avaient pas reconnu l'aéroport à l'atterrissage (ils croyaient qu'on s'était posé à IASI, en Roumanie, région de Moldavie). 2 heures d'attente avant de pouvoir faire les formalités d'entrée dans le pays ! Une heure d'attente supplémentaires pour quelques rares taxis ! Arrivée avec 16 heures de retard ! Pas mal !
Mais ces pilotes sont sûrs (acrobates sûrs! ), les avions furent robustes, et on nous a servi du cognac moldav 'à go-go', pour nous permettre de rester chaud ! Nous avons perdu l'électricité dans la cabine une bonne heure avant l'atterrissage !
Du folklore, ... à ne pas refaire ! Mais bon de l'avoir fait,... et d'avoir survécu ! Mais avec un B737-800 NG, flambant neuf, le capitaine de Kenya Airways a dû se sentir en sécurité ! Ils connaissent tempêtes et pluies fortes !
Pour nous, en fait le pire, ce fut quand le car (la bétaillère) est venu nous chercher : tracteur & semi remorque vétuste ; camion de transport de fuel; pas de sièges ! Tous debout ; les odeurs ! Une expérience ! Les Moldaves n'ont pas infligé le même traitement à Chirac, ... de longs mois (années ? ) après !
Les parfums & bousculades de la Foire de Paris / La Foire Agricole :....du nougat, à côté de nos tribulations ! A l'époque, il n'y avait pas de Français sur ces lignes. Evidemment, il fallait que la France refasse les cartes, pour permettre aux hommes politiques de découvrir où se trouvait la Moldavie ! Au-delà de la Roumanie, ils avaient des problèmes de géographie ! Pas le circuit habituel du Quai d'Orsay !
La 'National Geographic Society' a fourni les premières cartes détaillées (Michelin n'était pas encore au courant, non plus , ... à l'époque ! ). L'Ambassade, à peine posée, a dû se perdre !
PS : j'y suis retourné ; mais en été, et en Tupolev ! Les Moldaves avaient gagné assez d'argent avec les YAK, pour les vendre, et acheter des Tupolev !
(Sevrien, mai 2007 )