Bonjour à tous
Je rebondis sur l’énigme de Vector…d’un très haut niveau
Avec un récit de Léon Biancotto (Aviation Magazine n°299 15 mai 1960) sur cet avion.
La source est http://richard.ferriere.free.fr/archives/essai/nord3202.pdf
Au passage un excellent site d’un passionné (un peu de pub !)
Je sépare le récit en 2 morceaux.
Je rebondis sur l’énigme de Vector…d’un très haut niveau
Avec un récit de Léon Biancotto (Aviation Magazine n°299 15 mai 1960) sur cet avion.
La source est http://richard.ferriere.free.fr/archives/essai/nord3202.pdf
Au passage un excellent site d’un passionné (un peu de pub !)
Je sépare le récit en 2 morceaux.
En vol aux commandes du Nord 3202
Lorsque ces lignes furent écrites, mon entraînement sur le Nord 3.202 était encore relativement limité.
Néanmoins, j'ai pu établir avec certitude les principales caractéristiques de l'avion et dresser un premier bilan de ses possibilités. Je dois encore souligner que les remarques qui vont suivre sont pourtant relatives à l'utilisation de l'appareil en monoplace et en voltige. Cette forme de vol intéresse l'avion dans une grande partie de sa vocation d'entraînement.
Présentation
II apparaît tout de suite que le Nord. 3.202 est un avion soigné qui fait
honneur à son constructeur. Le poste de pilotage est très complet à l'avant comme à l'arrière. Toutes les commandes sont très accessibles. J'ai
pu remarquer que l'équipement radio et de téléphone de bord fonctionnait très correctement en toutes positions de vol, même inversé, déclenché et sous facteur de charge. Le confort est très honorable pour un
appareil de cette catégorie et une bonne aération des postes est particulièrement goûtée en voltige. Par contre, une réserve s'impose quant à l'efficacité du système de chauffage.
Lorsqu'on regarde l'avion pour la première fois, l'oeil est attiré immédiatement par le train d'atterrissage qui
donne à l'appareil l'impression d'être à genoux.
Ce train n'est peut-être pas très esthétique surtout lorsque l'avion est en vol inversé mais il manifeste d'excellentes qualités de roulement et c'est l'essentiel, surtout pour un avion-école.
Le pilote a devant lui un moteur comme une horloge, peut-être mieux sur le dos qu'à l'endroit ! Ce moteur Potez ne consomme pas d'huile et, surtout, n'en perd pas. Il est particulièrement agréable, après plusieurs séances de voltige, de soulever le capot et de passer les mains sur une mécanique qui ne laisse pas de traces. Et ce moteur entraîne une hélice Ratier à régime constant, que l'on règle à une certaine vitesse et qui n'en démord pas un instant. A l'altitude de sécurité, soit 1.000 mètres, on peut afficher la puissance maximale continue avec 141 Pz à l'admission et 2.400 t/min : le moteur développe alors 205 Ch.
L'ensemble de ces deux " mécaniques " favorise le vol acrobatique dans la même proportion que les gouvernes très homogènes. Celles-ci sont, d'ailleurs, très douces, sans frottement sensible et. Bien équilibrées. Je viens de le dire, elles sont homogènes en vol, mais, toutefois, il convient d'utiliser le trim de profondeur lors des figures inversées.
Du côté des performances, citons-en quelques-unes plus appropriées à la voltige. En utilisation monoplace, avec une heure d'essence à bord, la vitesse ascensionnelle est de l'ordre de 8 m/sec. La vitesse de
sécurité en piqué atteint 330 km/h. ce qui donne une large marge pour l'utilisation courante. Enfin, au régime économique avec 2.000 t/min et 105 Pz à l'admission, la vitesse est de 195 km/h et la distance
franchissable de 800 km. En vol, l'utilisation du moteur est très facile et l'hélice automatique n'est certainement pas étrangère à cet état de choses.