Dernière édition par Jeannot le Ven 5 Déc 2014 - 8:57, édité 1 fois
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AF / KLM
Jeannot- Whisky Quebec
- Message n°676
Re: AF / KLM
On ne peut pas dire que cela soit un plébiscite mais au moins c'est une approbation.
Dernière édition par Jeannot le Ven 5 Déc 2014 - 8:57, édité 1 fois
eolien- Whisky Quebec
- Message n°677
Re: AF / KLM
Ce referendum rappelle les referendums des gouvernements où les électeurs ne votent pas pour le projet mais pour ou contre le chef d'état.
Les "NON" témoignent de la fracture entre les pilotes et de Juniac.
Les "NON" témoignent de la fracture entre les pilotes et de Juniac.
Poncho (Admin)- Whisky Charlie
- Message n°678
Re: AF / KLM
Il reste aux Pilotes de Transavia d'accepter
Et là non plus ce n'est pas gagné
+ le SNPL qui signera finalement que si De Juniac écrit qu'il abandonne Transavia Europe
Et là non plus ce n'est pas gagné
+ le SNPL qui signera finalement que si De Juniac écrit qu'il abandonne Transavia Europe
eolien- Whisky Quebec
- Message n°679
Re: AF / KLM
Bonsoir,
Les Echos :
Air France : les pilotes soufflent le chaud et le froid
L’élection du nouveau bureau du SNPL pourrait relancer les tensions avec la direction.
Sur quelle ligne sont vraiment les pilotes d’Air France ? Mercredi dernier, ils ont approuvé par référendum le projet d’accord sur les conditions de développement de Transavia France, qui avait été à l’origine de la longue grève de septembre. Le vote s’est joue a une courte majorite de 53 % , mais les adhérents du syndicat SNPL l’auraient approuvé à 60 %. Une vraie satisfaction pour la direction d’Air France, désormais en mesure de progresser sur la mise en œuvre de son projet de filiale low cost en France.
Autre bonne nouvelle : l’appel au volontariat chez Air France pour recruter 72 pilotes pour Transavia aurait déjà reçu 210 offres volontaires. Mais l’élection, jeudi, d’un nouveau bureau syndical du SNPL pour la période 2014-2018 a donné le sentiment que les pilotes soufflaient le chaud et le froid. Car ce nouveau bureau semble sur une ligne beaucoup plus dure vis-à-vis de la direction de l’entreprise que ne l’était le précédent. Deux positionnements s’affontraient pour cette élection : un plus conciliant et un plus combatif vis-à-vis des projets de la direction. C’est ce second qui l’aurait emporté. Est-ce à dire que le résultat du référendum n’est qu’un répit de courte durée entre la direction et le principal syndicat de pilotes ?
Appels à l’apaisement
Interrogé par « Les Echos », le PDG du groupe Air France-KLM, Alexandre de Juniac, souhaite l’apaisement : « Il faut désormais avancer pour le développement du groupe. Faisons le ensemble ! Le plan Perform 2020 pour la croissance et la compétitivité doit absolument être mis en œuvre pour l’avenir de l’entreprise ».
Du côté du SNPL, on trouve exagéré ce sentiment de ligne dure vis-à-vis de la direction : « Ce n’est pas un bureau de révolution, mais un bureau d’évolution, tourné vers l’avenir. Nous ne souhaitons pas mener une politique passéiste », répond Emmanuel Mistrali, porte-parole du nouveau bureau. « Concernant Transavia, nous acceptons bien évidemment le choix des pilotes et souhaitons pouvoir finaliser la signature de l’accord sur Transavia France au plus vite. Toutefois, comme nous en avons reçu mandat, cette signature ne pourra survenir qu’après réception par écrit du renoncement par le président du groupe au projet de Transavia Europe », ajoute-t-il.
Les deux parties affichent donc leur intention de collaborer. Le projet Transavia ne devrait plus être une pomme de discorde. Mais la suite de Perform 2020 et, notamment, les efforts de réduction de coûts pourraient être le lieu de futurs affrontements. ■
Les Echos :
Air France : les pilotes soufflent le chaud et le froid
L’élection du nouveau bureau du SNPL pourrait relancer les tensions avec la direction.
Sur quelle ligne sont vraiment les pilotes d’Air France ? Mercredi dernier, ils ont approuvé par référendum le projet d’accord sur les conditions de développement de Transavia France, qui avait été à l’origine de la longue grève de septembre. Le vote s’est joue a une courte majorite de 53 % , mais les adhérents du syndicat SNPL l’auraient approuvé à 60 %. Une vraie satisfaction pour la direction d’Air France, désormais en mesure de progresser sur la mise en œuvre de son projet de filiale low cost en France.
Autre bonne nouvelle : l’appel au volontariat chez Air France pour recruter 72 pilotes pour Transavia aurait déjà reçu 210 offres volontaires. Mais l’élection, jeudi, d’un nouveau bureau syndical du SNPL pour la période 2014-2018 a donné le sentiment que les pilotes soufflaient le chaud et le froid. Car ce nouveau bureau semble sur une ligne beaucoup plus dure vis-à-vis de la direction de l’entreprise que ne l’était le précédent. Deux positionnements s’affontraient pour cette élection : un plus conciliant et un plus combatif vis-à-vis des projets de la direction. C’est ce second qui l’aurait emporté. Est-ce à dire que le résultat du référendum n’est qu’un répit de courte durée entre la direction et le principal syndicat de pilotes ?
Appels à l’apaisement
Interrogé par « Les Echos », le PDG du groupe Air France-KLM, Alexandre de Juniac, souhaite l’apaisement : « Il faut désormais avancer pour le développement du groupe. Faisons le ensemble ! Le plan Perform 2020 pour la croissance et la compétitivité doit absolument être mis en œuvre pour l’avenir de l’entreprise ».
Du côté du SNPL, on trouve exagéré ce sentiment de ligne dure vis-à-vis de la direction : « Ce n’est pas un bureau de révolution, mais un bureau d’évolution, tourné vers l’avenir. Nous ne souhaitons pas mener une politique passéiste », répond Emmanuel Mistrali, porte-parole du nouveau bureau. « Concernant Transavia, nous acceptons bien évidemment le choix des pilotes et souhaitons pouvoir finaliser la signature de l’accord sur Transavia France au plus vite. Toutefois, comme nous en avons reçu mandat, cette signature ne pourra survenir qu’après réception par écrit du renoncement par le président du groupe au projet de Transavia Europe », ajoute-t-il.
Les deux parties affichent donc leur intention de collaborer. Le projet Transavia ne devrait plus être une pomme de discorde. Mais la suite de Perform 2020 et, notamment, les efforts de réduction de coûts pourraient être le lieu de futurs affrontements. ■
_________________
Eolien
La dialectique est l'art d'atteindre la vérité au moyen de la discussion des opinions.
Poncho (Admin)- Whisky Charlie
- Message n°680
Re: AF / KLM
Et sinon
Copain avec Air Austral
http://www.challenges.fr/entreprise/20141208.CHA1229/air-france-resserre-ses-liens-avec-air-austral.html
Qui va pouvoir avoir ses A380 ?
Copain avec Air Austral
http://www.challenges.fr/entreprise/20141208.CHA1229/air-france-resserre-ses-liens-avec-air-austral.html
Qui va pouvoir avoir ses A380 ?
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@avia.poncho
eolien- Whisky Quebec
- Message n°681
Re: AF / KLM
Une aide qui va faire jaser ...
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Eolien
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Philidor- Whisky Quebec
- Message n°682
Re: AF / KLM
Air France souhaite repousser la livraison de 10 777s, prévue en 2016/17 2015/2016.
http://www.businessweek.com/news/2014-12-18/air-france-klm-trims-full-year-earnings-forecast-for-third-time
N.B. Ce genre d'info, je ne sais pas s'il a sa place dans le fil de la compagnie, dans celui du 777 ou dans celui des livraisons ...
http://www.businessweek.com/news/2014-12-18/air-france-klm-trims-full-year-earnings-forecast-for-third-time
N.B. Ce genre d'info, je ne sais pas s'il a sa place dans le fil de la compagnie, dans celui du 777 ou dans celui des livraisons ...
Dernière édition par Philidor le Ven 19 Déc 2014 - 14:31, édité 1 fois
Poncho (Admin)- Whisky Charlie
- Message n°683
Re: AF / KLM
Ici c'est bien !
La flotte d'AF est en réalité une flotte très moderne et ça tout le monde l'oublie. Z'ont pas de 767 par exemple
La flotte d'AF est en réalité une flotte très moderne et ça tout le monde l'oublie. Z'ont pas de 767 par exemple
_________________
@avia.poncho
GP800
- Message n°684
Re: AF / KLM
Juste encore quelques 747...
Ils devront probablement un jour se décider pour du NEO.
Ils devront probablement un jour se décider pour du NEO.
eolien- Whisky Quebec
- Message n°685
Re: AF / KLM
Droit de grève : Air France condamnée
Extrait :
"Air France a été condamnée début décembre par le tribunal de grande instance de Bobigny à verser 10.000 euros à son principal syndicat de pilotes pour non respect de la loi Diard, qui régit le droit de grève,..."
Une loi Diard qui a été imposée aux pilotes contre leur bon gré par la direction ... qui ne l'a même pas respectée ...
Sanction.
Rien à voir avec le procès concernant les jours de grève ... toujours dans le cadre de la loi Diard ... à suivre !
Extrait :
"Air France a été condamnée début décembre par le tribunal de grande instance de Bobigny à verser 10.000 euros à son principal syndicat de pilotes pour non respect de la loi Diard, qui régit le droit de grève,..."
Une loi Diard qui a été imposée aux pilotes contre leur bon gré par la direction ... qui ne l'a même pas respectée ...
Sanction.
Rien à voir avec le procès concernant les jours de grève ... toujours dans le cadre de la loi Diard ... à suivre !
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Eolien
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pascal83- Whisky Quebec
- Message n°686
Re: AF / KLM
10000 euro la justice pourri et les pilotes pas condamnés pour la perte. À la France qui marche sur la tête.
eolien- Whisky Quebec
- Message n°687
Re: AF / KLM
Pascal83,
Si les pilotes n'avaient pas fait grève, à cette heure tous les emplois liés à leur activité seraient délocalisés au Portugal, en Grèce ou en Slovénie, ce qui était le plan caché de De Juniac.
Par ailleurs, la loi Diard, tellement injuste que les communistes demandent son abrogation (L'Umanité),! la loi Diard donc a été bafouée par ceux-là même qui en étaient les maitre-pensesurs !
Il est donc bien naturel que la justice ait, à moindre frais, donné raison au SNPL !...
Dans cette affaire il faut oublier ses préjugés et regarder les choses telles qu'elles sont et non comme on pense qu'elle sont.
Des chefs d'entreprise, ne pensant qu'au profit, ne voient dans la délocalisation que l'intérêt de gains supplémentaires. Les personnels, leurs vies, leurs familles, ne sont que des pions que l'on peut prendre et si ce n'est jeter en tous cas déplacer au gré des gains escomptés.
Or, dans cette affaire, pour 1 pilote délocalisé, ce sont dix métiers qui disparaissaient du territoire national.
Si les pilotes n'avaient pas fait grève, à cette heure tous les emplois liés à leur activité seraient délocalisés au Portugal, en Grèce ou en Slovénie, ce qui était le plan caché de De Juniac.
Par ailleurs, la loi Diard, tellement injuste que les communistes demandent son abrogation (L'Umanité),! la loi Diard donc a été bafouée par ceux-là même qui en étaient les maitre-pensesurs !
Il est donc bien naturel que la justice ait, à moindre frais, donné raison au SNPL !...
Dans cette affaire il faut oublier ses préjugés et regarder les choses telles qu'elles sont et non comme on pense qu'elle sont.
Des chefs d'entreprise, ne pensant qu'au profit, ne voient dans la délocalisation que l'intérêt de gains supplémentaires. Les personnels, leurs vies, leurs familles, ne sont que des pions que l'on peut prendre et si ce n'est jeter en tous cas déplacer au gré des gains escomptés.
Or, dans cette affaire, pour 1 pilote délocalisé, ce sont dix métiers qui disparaissaient du territoire national.
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Eolien
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audac- Whisky Quebec
- Message n°688
Re: AF / KLM
Vous avez, jusqu'ici, vécu d'une activité de transport aérien qui est l'outil N°1 de vase communiquant qui aboutit à la mondialisation. La notion de "territoire national" s'y est diluée. Le model Air Inter (territoire national) qui faisait deseolien a écrit:
Dans cette affaire il faut oublier ses préjugés et regarder les choses telles qu'elles sont et non comme on pense qu'elle sont.
Des chefs d'entreprise, ne pensant qu'au profit, ne voient dans la délocalisation que l'intérêt de gains supplémentaires. Les personnels, leurs vies, leurs familles, ne sont que des pions que l'on peur prendre et si ce n'est jeter en tous cas déplacer au gré des gains escomptés.
Or, dans cette affaire, pour 1 pilote délocalisé, ce sont dix métiers qui disparaissaient du territoire national.
profits a été sacrifié pour sauver Air France qui faisait des pertes.
Si Transavia avait pour objectif de desservir uniquement le "territoire national", nous pourrions comprendre vôtre stratégie de ligne Maginot.
Mais Transavia est destinée a desservir l'aire desservable par des modules Moyens Courriers qui englobe plus que l'ensemble du territoire Européen.
Vous subordonnez la croissance du nombre d'avions dans Transavia au maintient des privilèges des contrats de pilotes "Air France". Le piège c'est qu'il y a le mot "France" dans le nom de votre compagnie qui désormais est privée.
Vous superposez le mot "France" à la notion de "territoire national". Mais Air France et Transavia transportent des passagers du monde entier qui ne sont pas issus du seul territoire national.
Ces passagers qui ne sont pas issus du territoire national sont issus de modèles économiques différent du nôtre, vous voulez bien prendre leur argent tout en vous défendant de leur modèle.
Certe ! c'est un échange. Les compagnies des autres "nationalités" peuvent venir prendre également des passagers sur nôtre territoire. C'est une économie "ouverte".
Je ne dit pas que vous avez tord, je pense que vous avez peu de chances de survie avec vôtre mode de communication et surtout la croyance que vous puissiez défendre un "périmètre" qui vous soit réservé.
eolien- Whisky Quebec
- Message n°689
Re: AF / KLM
Peut-être, Audac, que votre prédiction se réalisera et qu'Air France disparaitra.
Mais si les pilotes avaient laissé faire les emplois auraient été transférés dans des pays moins-disant sociaux, le dépeçage aurait déjà débuté.
Dans l'adversité les pilotes se seront battus. ils n'auront pas de regrets.
Mais si les pilotes avaient laissé faire les emplois auraient été transférés dans des pays moins-disant sociaux, le dépeçage aurait déjà débuté.
Dans l'adversité les pilotes se seront battus. ils n'auront pas de regrets.
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Eolien
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pascal83- Whisky Quebec
- Message n°690
Re: AF / KLM
eolien a écrit:Pascal83,
Si les pilotes n'avaient pas fait grève, à cette heure tous les emplois liés à leur activité seraient délocalisés au Portugal, en Grèce ou en Slovénie, ce qui était le plan caché de De Juniac.
Par ailleurs, la loi Diard, tellement injuste que les communistes demandent son abrogation (L'Umanité),! la loi Diard donc a été bafouée par ceux-là même qui en étaient les maitre-pensesurs !
Il est donc bien naturel que la justice ait, à moindre frais, donné raison au SNPL !...
Dans cette affaire il faut oublier ses préjugés et regarder les choses telles qu'elles sont et non comme on pense qu'elle sont.
Des chefs d'entreprise, ne pensant qu'au profit, ne voient dans la délocalisation que l'intérêt de gains supplémentaires. Les personnels, leurs vies, leurs familles, ne sont que des pions que l'on peut prendre et si ce n'est jeter en tous cas déplacer au gré des gains escomptés.
Or, dans cette affaire, pour 1 pilote délocalisé, ce sont dix métiers qui disparaissaient du territoire national.
Eolien facile de mettre tout sur la figure des patrons, les Enarc votent des lois absurdes et surtout non productifs en terme d'emploi et de bénéficie.
Pour Info éolien je suis contre les délocalisations mais les abruties qui sont au pouvoir eu en ont rien à foutre D et G
Bonne fête a vous tous
pascal83- Whisky Quebec
- Message n°691
Re: AF / KLM
eolien a écrit:Peut-être, Audac, que votre prédiction se réalisera et qu'Air France disparaitra.
Mais si les pilotes avaient laissé faire les emplois auraient été transférés dans des pays moins-disant sociaux, le dépeçage aurait déjà débuté.
Dans l'adversité les pilotes se seront battus. ils n'auront pas de regrets.
Cela n'a pas fait disparaitre le Luft, n'y Iberia et il y en a d'autre, je serai plus de l'avis d'audac c'est bien un complément.
Pour info quand je prends l'avion, je privilégie d'abord AF et après Easyjet pour les vol intérieur.
Philidor- Whisky Quebec
- Message n°692
Re: AF / KLM
Cette phrase mérite le prix de l'humour (involontaire ?) sur internet, à condition de la lire en relation avec les affirmations qui la précèdent et la suivent, sans doute "objectives" aux yeux de l'auteur.eolien a écrit:Dans cette affaire il faut oublier ses préjugés et regarder les choses telles qu'elles sont et non comme on pense qu'elle sont.
audac- Whisky Quebec
- Message n°693
Re: AF / KLM
Air France s'adaptera.eolien a écrit:Peut-être, Audac, que votre prédiction se réalisera et qu'Air France disparaitra.
Air France est une compagnie privée. Je pense qu'elle participe grandement du réseau sanguin de nôtre économie, il subsiste des contraintes de dessertes stratégiques...
Depuis plusieurs années je pense qu'elle devrait changer de nom mais surtout pas disparaitre. Pour ne pas disparaitre, il faut faire des profits tout en ne se laissant pas bouter hors de ses parts de marché.
eolien- Whisky Quebec
- Message n°694
Re: AF / KLM
Pas d'humour Phildor.Philidor a écrit:Cette phrase mérite le prix de l'humour (involontaire ?) sur internet, à condition de la lire en relation avec les affirmations qui la précèdent et la suivent, sans doute "objectives" aux yeux de l'auteur.eolien a écrit:Dans cette affaire il faut oublier ses préjugés et regarder les choses telles qu'elles sont et non comme on pense qu'elle sont.
40 années de vécu dans le milieu de l'Aviation, de désinformation par les médias, de culpabilisation systématique des pilotes, en-dehors et au sein de la compagnie.
Tout le monde désapprouverait un chef d'entreprise annonçant un plan de délocalisation, tout le monde soutiendrait les employés qui se battraient contre ce plan.
Sauf dans l'Aviation où toute démarche des pilotes est vilipendée.
Et pourtant, dans ce conflit, les pilotes ont sauvé Transavia France et envoyé - provisoirement - Tansavia Company et Mileshouse aux orties, sauvant leur emploi et sauvant avec tous les emplois périphériques à leur métier.
Mais je parle dans le vide ...
_________________
Eolien
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eolien- Whisky Quebec
- Message n°695
Re: AF / KLM
Pour Audac :
La question Transavia est sur un marché domestique européen.
Soit c'est une entreprise française, payant ses taxes en France, avec des salariés français payant impôts et taxes en France,
Soit c'est Transavia Company, et la France ne voit pas un sou, ni de la compagnie, ni des salariés ...
Peut-être, sûrement, le rêve de certains ici, mais pas le mien ni celui de nombreux salariés de la Compagnie Nationale.
La question Transavia est sur un marché domestique européen.
Soit c'est une entreprise française, payant ses taxes en France, avec des salariés français payant impôts et taxes en France,
Soit c'est Transavia Company, et la France ne voit pas un sou, ni de la compagnie, ni des salariés ...
Peut-être, sûrement, le rêve de certains ici, mais pas le mien ni celui de nombreux salariés de la Compagnie Nationale.
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Eolien
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audac- Whisky Quebec
- Message n°696
Re: AF / KLM
Ce que vous dites est très juste.eolien a écrit:Pour Audac :
La question Transavia est sur un marché domestique européen.
Soit c'est une entreprise française, payant ses taxes en France, avec des salariés français payant impôts et taxes en France,
Soit c'est Transavia Company, et la France ne voit pas un sou, ni de la compagnie, ni des salariés ...
Peut-être, sûrement, le rêve de certains ici, mais pas le mien ni celui de nombreux salariés de la Compagnie Nationale.
Malheureusement, il ne s'agit pas d'un "rêve de certains ici" si en "Europe" Easy Jet, Ryanair et bien d'autres siphonnent allègrement vos parts de marché.
Au lieu de vous mettre en condition d'aller les battre sur leur propre terrain, ce que je ne doute pas que vous sauriez faire, vous vous attachez les mains et les pieds dans le dos,
vous portez sur la place publique vos luttes internes et vous confondez "pilotes d'Air France" et Air France.
En France très peu ont pu rester à l'abri des effets de la mondialisation, et vous qui êtes une entreprise vivant de la mondialisation vous évoquez la protection du "territoire Français".
C'est triste a dire mais en économie il n'y a plus de territoire Français.
Votre "tablette", vôtre "mobile", vôtre montre, et certainement vôtre slip de marque française viennent très certainement d'autres territoires.
Alors oui, on peut rêver de faire d'Air France un "village d'Astérix" qui résiste et qui résiste encore mais l'adversité ne vient plus des Romains mais des experts comptables et des cours de la bourse.
eolien- Whisky Quebec
- Message n°697
Re: AF / KLM
Audac, j'ai bien compris votre argumentation. (nous sommes, nomades de métier, bien placés pour voir et comprendre ce qu'il se passe ailleurs).
Là où je diverge c'est sur cette grève de septembre contre la délocalisation.
Quel intérêt avaient les pilotes à laisser de Juniac les délocaliser et avec eux toutes les corporations rattachées à leur métier ?
Notre caisse de retraite (CRPN) serait à cette heure en faillite, les avions d'Air France quitteraient un après l'autre le territoire français pour être repeints ailleurs, etc, etc ...
Les pilotes auraient eu, peut-être, la possibilité de retrouver un emploi dans des compagnies du Moyen-Orient ou d'Asie, mais les autres personnels ?... C'était la dégringolade sociale ou le chômage de longue, très longue durée ...
Allez, pensons au bon réveillon en préparation et aux amis du forum je souhaite un Joyeux Noël !
Là où je diverge c'est sur cette grève de septembre contre la délocalisation.
Quel intérêt avaient les pilotes à laisser de Juniac les délocaliser et avec eux toutes les corporations rattachées à leur métier ?
Notre caisse de retraite (CRPN) serait à cette heure en faillite, les avions d'Air France quitteraient un après l'autre le territoire français pour être repeints ailleurs, etc, etc ...
Les pilotes auraient eu, peut-être, la possibilité de retrouver un emploi dans des compagnies du Moyen-Orient ou d'Asie, mais les autres personnels ?... C'était la dégringolade sociale ou le chômage de longue, très longue durée ...
Allez, pensons au bon réveillon en préparation et aux amis du forum je souhaite un Joyeux Noël !
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audac- Whisky Quebec
- Message n°698
Re: AF / KLM
eolien a écrit:
Notre caisse de retraite (CRPN) serait à cette heure en faillite, les avions d'Air France quitteraient un après l'autre le territoire français pour être repeints ailleurs, etc, etc ...
Les pilotes auraient eu, peut-être, la possibilité de retrouver un emploi dans des compagnies du Moyen-Orient ou d'Asie, mais les autres personnels ?... C'était la dégringolade sociale ou le chômage de longue, très longue durée ...
Allez, pensons au bon réveillon en préparation et aux amis du forum je souhaite un Joyeux Noël !
Ce n'est pas qu'une question interne à Air France.
Le sujet de la délocalisation éventuelle du siège d'Air France à Amsterdam reste latent. La question est simple : pour survivre Air France doit se battre à armes égales avec ses concurrents.
Total, compagnie Française, dit qu'elle fait des pertes en France et des bénéfices à l'étranger. Résultat, malgré ses dix milliards de résultat, Total ne paye quasiment pas d'impôt en France et a transféré la gestion
de sa trésorerie à Londres.
Je partage vos constats mais n'en tire pas les mêmes conclusions car je ne vois pas comment Air France échappera à l'impératif de survie qui l'amènera à réellement s'internationaliser.
Le paquebot France armé d'équipage Français a disparu. Nous voyons une véritable suite de paquebots Européens armés essentiellement d'équipages multinationaux venir chercher des croisiéristes Français dans nos ports.
La compagnie "Croisière de France" appartient en réalité aux Américains et affrète ses paquebots à l'étranger.
Quelque chose aurait du être modifié en amont au niveau national, mais cela ne semble pas avoir été fait.
Monsieur de Juniac ou un autre reste ou resteront devant les mêmes équations.
Eolien, malgré nos angles de vue différents, je vous assure de tout mon respect de professionnel et de nomade et vous souhaite de bonnes fêtes et une heureuse année 2015.
Ne vous y trompez pas, nous avons tous pour Air France des regards de maris jaloux.
Veinard !
eolien- Whisky Quebec
- Message n°699
Re: AF / KLM
Bonjour,
Le conflit autour des dommages collatéraux de la grève se poursuit.
Voici une info vieille d'une quinzaine de jours :
Grève-Nouvelle plainte du SNPL contre Air France en janvier
Extrait :
"La plainte déposée en janvier, qui réunira l'ensemble des dossiers des pilotes en une seule procédure menée par le SNPL, sera d'une toute autre ampleur, a estimé Erick Derivry, précisant que l'objectif de cette nouvelle procédure n'était pas de "se faire rémunérer les jours de grève."
Toujours le litige sur l'appréciation de l'application de la loi Diard.
Les pilotes ne veulent que ne leurs soient retirés de leur paye que les jours de grève.
La direction veut leur retirer les jours de grève, et, en plus les jours initialement inclus dans la rotation.
à suivre ...
Le conflit autour des dommages collatéraux de la grève se poursuit.
Voici une info vieille d'une quinzaine de jours :
Grève-Nouvelle plainte du SNPL contre Air France en janvier
Extrait :
"La plainte déposée en janvier, qui réunira l'ensemble des dossiers des pilotes en une seule procédure menée par le SNPL, sera d'une toute autre ampleur, a estimé Erick Derivry, précisant que l'objectif de cette nouvelle procédure n'était pas de "se faire rémunérer les jours de grève."
Toujours le litige sur l'appréciation de l'application de la loi Diard.
Les pilotes ne veulent que ne leurs soient retirés de leur paye que les jours de grève.
La direction veut leur retirer les jours de grève, et, en plus les jours initialement inclus dans la rotation.
à suivre ...
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Eolien
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eolien- Whisky Quebec
- Message n°700
Re: AF / KLM
Le Figaro : Air France prête à supprimer 5000 postes
Les Echos : Air France-KLM dément la rumeur d’un plan de 5.000 réductions de postes
Faudrait savoir ...
Les Echos : Air France-KLM dément la rumeur d’un plan de 5.000 réductions de postes
Faudrait savoir ...
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Eolien
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Apollo11- Whisky Quebec
- Message n°701
Re: AF / KLM
Il en reste encore plus de 5000 ?
Sérieusement, il y a combien d'employés dans ce groupe ?
C'est pas inintéressant de fixer les idées.
Ah j'ai vu : 96.000 pour le Figaro.
Sérieusement, il y a combien d'employés dans ce groupe ?
C'est pas inintéressant de fixer les idées.
Ah j'ai vu : 96.000 pour le Figaro.
eolien- Whisky Quebec
- Message n°702
Re: AF / KLM
Bonjour,
Un article très intéressant qui n'a rien à voir avec l'actualité mais qui revient sur un débat posté ici lors d'un débat sur le robot et l'emploi :
Tiré des Echos :
Quel avenir pour les travailleurs ?
Nouriel Roubini
La révolution digitale en cours et à venir risque de se solder par des destructions d'emplois jamais vues dans l'histoire. Elle est déjà à la source de la montée des inégalités. Comment réagir ? En retenant les leçons du passé.
Les innovateurs en matière de technologie paraissent saisis de vertige face à ce que l'avenir nous réserve. De nouvelles techniques de fabrication suscitent la fébrilité face à ce que certains considèrent comme la troisième révolution industrielle. Dans les années à venir, les avancées technologiques en matière de robotique et d'automatisation doperont la productivité et l'efficacité - avec des gains économiques importants pour les entreprises. Pourtant, sans politique appropriée de création d'emplois, le progrès technologique pourrait s'accompagner d'une forte montée du chômage.
Les récents progrès technologiques présentent trois inconvénients : ils nécessitent généralement des capitaux importants (ce qui favorise ceux qui disposent déjà de ressources financières), des qualifications élevées (ce qui favorise ceux qui ont un niveau de formation élevé) et réduisent le besoin en main-d'oeuvre (ce qui limite le nombre d'emplois peu ou non qualifiés dans l'économie). Le risque est de voir la robotique et l'automatisation remplacer les ouvriers avant même que ne retombe la poussière de la troisième révolution industrielle.
Le développement rapide des logiciels intelligents au cours des dernières décennies est sans doute l'élément le plus important qui modèle la révolution industrielle qui s'annonce. L'innovation dans le domaine des logiciels et des technologies d'impression en 3D va bénéficier à ceux des travailleurs qui sont suffisamment formés pour y participer ; pour les autres, tout se passera comme si la révolution avait lieu ailleurs. L'usine du futur, ce seront peut-être 1.000 robots et un seul employé pour les diriger. Et rien ne garantit que les créations d'emplois dans les services vont continuer à compenser les pertes d'emplois dans le secteur industriel.
Le progrès technologique est tel que de nombreux services peuvent être rendus à distance, ce qui permet de les délocaliser en Asie ou dans d'autres pays émergents. Dans ces derniers aussi, la technologie va finir par remplacer les emplois dans l'industrie et dans les services.
Aujourd'hui, il est possible d'envoyer par Internet l'IRM d'un malade de New York à Bangalore, par exemple, où un radiologue va l'interpréter pour quatre fois moins cher que son homologue new-yorkais. Mais combien de temps faudra-t-il attendre pour qu'un programme informatique puisse lire et interpréter ces images plus vite, mieux et à moindre prix que le radiologue de Bangalore ?
De la même manière, Foxconn, qui fabrique entre autres les iPhone, envisage de remplacer par des robots une grande partie de son 1,2 million d'employés chinois lors de la prochaine décennie. Et bientôt des logiciels de reconnaissance vocale remplaceront les centres d'appels de Bangalore ou de Manille.
Les innovations technologiques entraîneront des pertes d'emplois dans l'éducation, la santé, la fonction publique et même les transports. Aurons-nous encore besoin d'autant d'enseignants dans les prochaines décennies si la crème de la profession produit des cours en ligne de plus en plus sophistiqués que pourront suivre des millions d'étudiants ? Dans ce cas, comment les professeurs devenus inutiles gagneront-ils leur vie ?
La fonction publique diminuera également, notamment dans les pays surendettés et dans ceux dont le budget est le plus déficitaire. Et la gouvernance par Internet pourrait compenser la perte des emplois par des gains de productivité en transformant la manière de fournir des services au public.
La technologie révolutionne aussi le transport. Dans quelques années, les voitures sans chauffeur - grâce à Google et à d'autres - rendront des millions d'emplois obsolètes.
L'innovation technologique, qui nécessite des capitaux importants et qui permet de se passer de la main-d'oeuvre, est l'un des facteurs à l'origine de la montée des inégalités de revenu et de patrimoine. La croissance des inégalités freine alors la demande et la croissance, et devient une source d'instabilité sociale et politique, car elle se traduit par un transfert de revenus de ceux qui dépensent la plus grande partie de ce qu'ils gagnent (les ménages qui ont des revenus moyens ou faibles) vers ceux qui économisent le plus (les personnes fortunées et les entreprises florissantes).
Ce n'est certes pas la première fois que le monde est confronté à ces problèmes ; le passé peut donc nous servir de modèle pour y répondre. A la fin du XIXe et au début du XXe siècle, les dirigeants politiques ont cherché à réduire au maximum les inconvénients majeurs de l'industrialisation. Le travail des enfants a été aboli dans l'ensemble du monde développé, la durée et les conditions de travail ont été humanisées, et la protection sociale a été instaurée pour protéger les travailleurs vulnérables et stabiliser une macroéconomie souvent fragile.
Alors que nous cherchons des solutions éclairées en réponse aux défis de la troisième révolution industrielle, un thème domine tous les autres : pour parvenir à une prospérité généralisée, il faut que les travailleurs disposent des qualifications voulues pour participer au monde nouveau issu de l'économie digitale.
Cela ne suffira peut-être pas, auquel cas il sera nécessaire de fournir un revenu supplémentaire permanent à ceux dont l'emploi aura été remplacé par un programme informatique ou par une machine. Ici aussi, tenons compte des leçons du passé !
Nouriel Roubini, est président de Roubini Global Economics et professeur d'économie à la Stern School of Business de l'université de New York.
Un article très intéressant qui n'a rien à voir avec l'actualité mais qui revient sur un débat posté ici lors d'un débat sur le robot et l'emploi :
Tiré des Echos :
Quel avenir pour les travailleurs ?
Nouriel Roubini
La révolution digitale en cours et à venir risque de se solder par des destructions d'emplois jamais vues dans l'histoire. Elle est déjà à la source de la montée des inégalités. Comment réagir ? En retenant les leçons du passé.
Les innovateurs en matière de technologie paraissent saisis de vertige face à ce que l'avenir nous réserve. De nouvelles techniques de fabrication suscitent la fébrilité face à ce que certains considèrent comme la troisième révolution industrielle. Dans les années à venir, les avancées technologiques en matière de robotique et d'automatisation doperont la productivité et l'efficacité - avec des gains économiques importants pour les entreprises. Pourtant, sans politique appropriée de création d'emplois, le progrès technologique pourrait s'accompagner d'une forte montée du chômage.
Les récents progrès technologiques présentent trois inconvénients : ils nécessitent généralement des capitaux importants (ce qui favorise ceux qui disposent déjà de ressources financières), des qualifications élevées (ce qui favorise ceux qui ont un niveau de formation élevé) et réduisent le besoin en main-d'oeuvre (ce qui limite le nombre d'emplois peu ou non qualifiés dans l'économie). Le risque est de voir la robotique et l'automatisation remplacer les ouvriers avant même que ne retombe la poussière de la troisième révolution industrielle.
Le développement rapide des logiciels intelligents au cours des dernières décennies est sans doute l'élément le plus important qui modèle la révolution industrielle qui s'annonce. L'innovation dans le domaine des logiciels et des technologies d'impression en 3D va bénéficier à ceux des travailleurs qui sont suffisamment formés pour y participer ; pour les autres, tout se passera comme si la révolution avait lieu ailleurs. L'usine du futur, ce seront peut-être 1.000 robots et un seul employé pour les diriger. Et rien ne garantit que les créations d'emplois dans les services vont continuer à compenser les pertes d'emplois dans le secteur industriel.
Le progrès technologique est tel que de nombreux services peuvent être rendus à distance, ce qui permet de les délocaliser en Asie ou dans d'autres pays émergents. Dans ces derniers aussi, la technologie va finir par remplacer les emplois dans l'industrie et dans les services.
Aujourd'hui, il est possible d'envoyer par Internet l'IRM d'un malade de New York à Bangalore, par exemple, où un radiologue va l'interpréter pour quatre fois moins cher que son homologue new-yorkais. Mais combien de temps faudra-t-il attendre pour qu'un programme informatique puisse lire et interpréter ces images plus vite, mieux et à moindre prix que le radiologue de Bangalore ?
De la même manière, Foxconn, qui fabrique entre autres les iPhone, envisage de remplacer par des robots une grande partie de son 1,2 million d'employés chinois lors de la prochaine décennie. Et bientôt des logiciels de reconnaissance vocale remplaceront les centres d'appels de Bangalore ou de Manille.
Les innovations technologiques entraîneront des pertes d'emplois dans l'éducation, la santé, la fonction publique et même les transports. Aurons-nous encore besoin d'autant d'enseignants dans les prochaines décennies si la crème de la profession produit des cours en ligne de plus en plus sophistiqués que pourront suivre des millions d'étudiants ? Dans ce cas, comment les professeurs devenus inutiles gagneront-ils leur vie ?
La fonction publique diminuera également, notamment dans les pays surendettés et dans ceux dont le budget est le plus déficitaire. Et la gouvernance par Internet pourrait compenser la perte des emplois par des gains de productivité en transformant la manière de fournir des services au public.
La technologie révolutionne aussi le transport. Dans quelques années, les voitures sans chauffeur - grâce à Google et à d'autres - rendront des millions d'emplois obsolètes.
L'innovation technologique, qui nécessite des capitaux importants et qui permet de se passer de la main-d'oeuvre, est l'un des facteurs à l'origine de la montée des inégalités de revenu et de patrimoine. La croissance des inégalités freine alors la demande et la croissance, et devient une source d'instabilité sociale et politique, car elle se traduit par un transfert de revenus de ceux qui dépensent la plus grande partie de ce qu'ils gagnent (les ménages qui ont des revenus moyens ou faibles) vers ceux qui économisent le plus (les personnes fortunées et les entreprises florissantes).
Ce n'est certes pas la première fois que le monde est confronté à ces problèmes ; le passé peut donc nous servir de modèle pour y répondre. A la fin du XIXe et au début du XXe siècle, les dirigeants politiques ont cherché à réduire au maximum les inconvénients majeurs de l'industrialisation. Le travail des enfants a été aboli dans l'ensemble du monde développé, la durée et les conditions de travail ont été humanisées, et la protection sociale a été instaurée pour protéger les travailleurs vulnérables et stabiliser une macroéconomie souvent fragile.
Alors que nous cherchons des solutions éclairées en réponse aux défis de la troisième révolution industrielle, un thème domine tous les autres : pour parvenir à une prospérité généralisée, il faut que les travailleurs disposent des qualifications voulues pour participer au monde nouveau issu de l'économie digitale.
Cela ne suffira peut-être pas, auquel cas il sera nécessaire de fournir un revenu supplémentaire permanent à ceux dont l'emploi aura été remplacé par un programme informatique ou par une machine. Ici aussi, tenons compte des leçons du passé !
Nouriel Roubini, est président de Roubini Global Economics et professeur d'économie à la Stern School of Business de l'université de New York.
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Eolien
La dialectique est l'art d'atteindre la vérité au moyen de la discussion des opinions.
Poncho (Admin)- Whisky Charlie
- Message n°703
Re: AF / KLM
Merci Eolien
Pour AF/KLm ce matin j'ai celui là
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/20150115trib8c9d31698/air-france-klm-lance-des-d-economies-en-urgence.html
Pour AF/KLm ce matin j'ai celui là
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/20150115trib8c9d31698/air-france-klm-lance-des-d-economies-en-urgence.html
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@avia.poncho