Dans la foulée du démonstrateur ESSAIM
Avec la mise en service en 2020 de trois satellites CERES (Capacité de renseignement électromagnétique d'origine Spatiale), la France va entrer dans le club très, très fermé des pays possédant une telle technologie. A ce jour, seuls les États-Unis, la Russie et la Chine disposeraient de tels outils ultra-perfectionnés.
Satellites espions : la France se dote du nec plus ultra dans le renseignement
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/satellites-espions-la-france-se-dote-du-nec-plus-ultra-dans-le-renseignement-460084.html
les satellites CERES ont la capacité de localiser et d'identifier les signaux émis par les systèmes adverses.
Ce qui permettra de cartographier les centres de télécommunications et les radars dans les zones de conflit, et d'évaluer leur niveau d'activité, y compris "sur des zones inaccessibles par les capteurs de surface", a précisé la Délégation générale de l'armement (DGA), maître d'ouvrage du programme.
Ce programme permettra par exemple de préciser le danger que représentent les radars ennemis afin de garantir la suprématie des avions français, ou encore de déterminer l'architecture des réseaux de communication adverses
Le programme CERES, découpé en plusieurs tranches conditionnelles, est s'élève à 450 millions d'euros, selon la DGA. Le ministère de la Défense a notifié un contrat portant sur la production des satellites à Airbus Defence & Space, en tant que chef de file, et Thales
... le ministère de la Défense a dû consentir un effort financier qui correspond, sur la durée de la LPM, à un total de 2,4 milliards d'euros pour les programmes spatiaux, qui "visent à conforter quatre capacités essentielles" :
- l'imagerie sécurisée optique, infrarouge et radar, avec les satellites CSO,
- les communications de grande élongation, avec SICRAL 2 et bientôt COMSAT NG,
- l'écoute des signaux électromagnétiques avec la réalisation de CERES
- et la surveillance de l'espace extra-atmosphérique, pour laquelle la France propose la mise en place d'un programme européen.
Et de rajouter alors : "l'ampleur des investissements qui sont nécessaires pour conserver un outil industriel, avec le niveau d'excellence que j'ai pu constater aujourd'hui, n'est cependant plus accessible à une seule nation".
.. En attendant de trouver des partenaires européens dont les budgets de la défense sont plombés par trop d'économies, c'est Airbus Defence & Space qui a été sélectionné en tant que chef de file par la direction générale de l'armement (DGA) pour réaliser les trois satellites CERES.
Pourquoi Airbus DS? Parce que les équipes du groupe européen ont déjà réalisé les démonstrateurs Essaim et Elisa, ce qui "démontre la qualité de notre savoir-faire et de nos technologies", a estimé le directeur général de Space Systems, François Auque, qui a précisé que "Airbus Defence and Space confirme sa position de maître d'œuvre de tous les systèmes spatiaux français de renseignement"
Avec la mise en service en 2020 de trois satellites CERES (Capacité de renseignement électromagnétique d'origine Spatiale), la France va entrer dans le club très, très fermé des pays possédant une telle technologie. A ce jour, seuls les États-Unis, la Russie et la Chine disposeraient de tels outils ultra-perfectionnés.
Satellites espions : la France se dote du nec plus ultra dans le renseignement
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/satellites-espions-la-france-se-dote-du-nec-plus-ultra-dans-le-renseignement-460084.html
les satellites CERES ont la capacité de localiser et d'identifier les signaux émis par les systèmes adverses.
Ce qui permettra de cartographier les centres de télécommunications et les radars dans les zones de conflit, et d'évaluer leur niveau d'activité, y compris "sur des zones inaccessibles par les capteurs de surface", a précisé la Délégation générale de l'armement (DGA), maître d'ouvrage du programme.
Ce programme permettra par exemple de préciser le danger que représentent les radars ennemis afin de garantir la suprématie des avions français, ou encore de déterminer l'architecture des réseaux de communication adverses
Le programme CERES, découpé en plusieurs tranches conditionnelles, est s'élève à 450 millions d'euros, selon la DGA. Le ministère de la Défense a notifié un contrat portant sur la production des satellites à Airbus Defence & Space, en tant que chef de file, et Thales
... le ministère de la Défense a dû consentir un effort financier qui correspond, sur la durée de la LPM, à un total de 2,4 milliards d'euros pour les programmes spatiaux, qui "visent à conforter quatre capacités essentielles" :
- l'imagerie sécurisée optique, infrarouge et radar, avec les satellites CSO,
- les communications de grande élongation, avec SICRAL 2 et bientôt COMSAT NG,
- l'écoute des signaux électromagnétiques avec la réalisation de CERES
- et la surveillance de l'espace extra-atmosphérique, pour laquelle la France propose la mise en place d'un programme européen.
Et de rajouter alors : "l'ampleur des investissements qui sont nécessaires pour conserver un outil industriel, avec le niveau d'excellence que j'ai pu constater aujourd'hui, n'est cependant plus accessible à une seule nation".
.. En attendant de trouver des partenaires européens dont les budgets de la défense sont plombés par trop d'économies, c'est Airbus Defence & Space qui a été sélectionné en tant que chef de file par la direction générale de l'armement (DGA) pour réaliser les trois satellites CERES.
Pourquoi Airbus DS? Parce que les équipes du groupe européen ont déjà réalisé les démonstrateurs Essaim et Elisa, ce qui "démontre la qualité de notre savoir-faire et de nos technologies", a estimé le directeur général de Space Systems, François Auque, qui a précisé que "Airbus Defence and Space confirme sa position de maître d'œuvre de tous les systèmes spatiaux français de renseignement"