sa c'est une tres bonne nouvelle pour les avions de ligne
http://www.air-journal.fr/2015-04-03-des-ravitaillements-en-vol-envisages-pour-laviation-civile-5141900.html
L'étude de 3 ans a été financée par l'UE (il reste encore 6 mois apparemment).patrick1956 a écrit:je mets cette info mais je suis pas sur que c'est le bon endroit
sa c'est une tres bonne nouvelle pour les avions de ligne
http://www.air-journal.fr/2015-04-03-des-ravitaillements-en-vol-envisages-pour-laviation-civile-5141900.html
En fait, l'étude (Overview of the Research...) signale en bas de page 2 que ce transfert de charge utile et de passagers ne serait pas économiquement faisable,Laurent Simon a écrit:Des stations-services volantes pourraient ravitailler les avions de ligne
http://www.sudouest.fr/2015/03/30/des-stations-services-volantes-pourraient-ravitailler-les-avions-de-ligne-1875889-4755.php
Un jour, un métro aérien ?
Dans une deuxième phase, les scientifiques sont allés plus loin, envisageant des avions géants faisant plusieurs fois le tour du globe sans escale.
Le ravitaillement serait assuré par des appareils plus petits. Bagages, déchets, voire passagers pourraient être transbordés en vol, ce qui en ferait une sorte de métro aérien.
Cet ensemble de recherches semble bien mené, il est très cohérent,Laurent Simon a écrit:J'essaie de repérer les publications synthétiques les plus intéressantes.
- Implication of Tanker Mission Concept on the Benefits Evaluation of a Civil Air-to-Air Refuelling Transport System
http://arc.aiaa.org/doi/abs/10.2514/6.2013-4285
- Tanking Strategies for Transatlantic air to air refueling operations
recherche d'optimisation 2012, sur divers facteurs
http://www.cruiser-feeder.eu/downloads/morscheck---air-to-air-refuelling.pdf
- Conceptual Design of a Joint-Wing Tanker for Civil Operations
http://www.cruiser-feeder.eu/downloads/li-la-rocca---conceptual-design-of-a-joint-win.pdf
qui conclut notamment sur l'intérêt décisif de ravitailleurs spécifiquement conçus pour cette utilisation
- Conceptual Design of a Passenger Aircraft for Aerial Refueling Operations
qui inclut les résultats du document précédent, et qui vérifie l'intérêt d'un avion spécifiquement conçu pour cet usage (moins lourd, ayant des ailes moins grandes, des moteurs moins puissants, etc.)
- Overview of the Research on a Cruiser Enabled Air Transport Environment (RECREATE) project
synthèse en 8 pages juillet 2014
Désolé FT.Frequent Traveller a écrit:La principale reserve de Ben Sandilands est d'ordre économique ... il pense qu'un certain manque de cohérence affecte le projet. La motivation primordiale est de ne pas trop charger de fuel au départ des ultra-longs courriers, car on va brûler bcp de fuel pour porter du fuel ... mieux vaut porter moins de fuel et donc plus de payload (plus de fret en soute ?). Mais Sandilands objecte que le Tanker fait exactement celà : il brûle du fuel pour porter du fuel, en quantité d'ailleurs, et comme la facture du Tanker sera imputée sur les vols qu'il ravitaille, c'est pas gagné ?
De plus, il est difficile pour l'ATC civil de gérer les rdv successifs des paxliners avec le Tanker, une grand precision dans le respect des trajectoires/horaires est requise, un rdv manqué avec retour et nouveau rdv est une perturbation.
Noter que les militaires utilisent un Awacs pour superviser aux rdv ... les civils n'en ont pas ... quid ?
massemini a écrit:C' est surréaliste comme solution!
Quelle quantité de ravitailleurs en vol en permanence pour patrouiller surtout sur les océans, à portée de terrains de déroutement à l' instant du ravitaillement de toute façon?
Juste une idée pour polluer beaucoup plus....
Je comprends qu'on soit sceptique. J'ai moi-même eu un mouvement de recul de prime abord.Sintex a écrit:Très sceptique sur l'idée, voire légèrement amusé par son aspect fumeux.
Outre les différentes objections déjà rapportées (notamment sur le bilan global en termes de fuel transporté et la fausse économie de ne pas charger trop au décollage), je me dis :
Et bien sur, tout le monde sait qu'un ravitaillement en vol est une technique absolument sans risque,
Et bien sur tout le monde acceptera que 2 gros porteurs civils avec 3 ou 500 pax (pour l'un) volent à 20m l'un de l'autre,
Et bien sur, les primes d'assurance ne seront pas fortement relevées, si vous trouvez un assureur,
Et bien sur tout le monde acceptera qu'en raison d'aléas météo fréquents, soit on se déroute pour mieux se ravitailler, soit on annule et on se pose.
M'a l'air bien hypothétique la petite idée des universitaires. Mais au moins ils ont un un sujet de thèse marrant.
PS : du coup je suis assez d'ac avec massemini, ça commence à devenir récurrent, c'est gênant
Les auteurs partent du principe (sain) qu'il faudrait que tout le ravitaillement soit automatisé au maximum, et il y a un petit risque supplémentaire. Mais inversement, comme malheureusement la météo risque de toute façon d'être problématique d'ici 20 ans, réchauffement et déréglement climatique obligent, on serait plus tolérant sur ce genre d'aléasSintex a écrit:Hé bien je pense que les ravitaillements en vols "nominaux" et ultra sécurisés comme devront l'être ceux des avions civils ne pourront se faire qu'a des paramètres météo optimaux
Ils ont prévu de faire un petit écart sur le trajet normal, pour faire le ravitaillement, pour justement éviter ce genre de désagrément, définis par ailleurs sous la pression des assureurs. Si en fonction de la non atteinte de ces paramètres optimaux, vous devez vous dérouter de 100 nautiques, si vous devez changer de couloir, et potentiellement perturber tous les autres vols du secteur,
voire annuler le ravito et vous poser, l'équation économique sera intenable.
Pour moi, on raisonne dans le futur sur un problème du passé.
La solution d'avenir est une drastique réduction de la conso, ou un changement de la source d'énergie.
J'aimerais bien être d'accord !Mais développer ce projet pour sortir un programme dans 20ans (au mieux), alors que très probablement le mode de propulsion aura fortement évolué, ça me parait du temps perdu.
il faut remercier audac !Sinon j'aime beaucoup la fin de votre post.
Vous pouvez parcourir "overview of the research..." 8 pages, "conceptual design of joint wing tanker..." 9 pages, "Towards design of efficient concepts..." plus long, 32 pagesFrequent Traveller a écrit:Je me cite (juin 2013, SuperFreighter) :
A plus y réfléchir, la proposition de voodoo (ravitaillement en vol civil) pourrait prendre un sens dans le cas d'un "pont aérien", opération à la chaîne, les SuperFreighters de même type prenant le même itinéraire à la queue-leu-leu et se ravitaillant les uns après l'autres dans la même zone d'espace aérien ... dans ce cas, une mission A330 Tanker pourrait s'amortir sur 4 ou 5 vols à la suite, divisant l'impact-coût par le même facteur ? Il faudrait calculer sur tous les aspects différentiels : fuel embarqué moindre, Charge Utile accrue/vol, temps gagné sur le trajet direct vs 1-stop de ravitaillement fuel au sol ... ?
Selon Laurent Simon, la thèse universitaire citée (pour peu qu'on prenne la peine d'en digérer le contenu ?) répond de façon convaincante à l'ensemble de ces questions ?
Voilà une des facettes de la transition dont je parle.
Je dirai "pourquoi pas" pour mon "autoroute de superfreighters"
C'est sûr.... mais pour des paxliners, je resterais circonspect ... la technologie existe peut-être, mais est-ce que les mentalités seront prêtes, de meme que pour les vols de paxliners sans pilote, le frein sera encore et toujours les mentalités, lentes à évoluer ...
Sintex a écrit:Hé bien je pense que les ravitaillements en vols "nominaux" et ultra sécurisés comme devront l'être ceux des avions civils ne pourront se faire qu'a des paramètres météo optimaux, définis par ailleurs sous la pression des assureurs. Si en fonction de la non atteinte de ces paramètres optimaux, vous devez vous dérouter de 100 nautiques, si vous devez changer de couloir, et potentiellement perturber tous les autres vols du secteur, voire annuler le ravito et vous poser, l'équation économique sera intenable.
Pour moi, on raisonne dans le futur sur un problème du passé.
La solution d'avenir est une drastique réduction de la conso, ou un changement de la source d'énergie. Mais développer ce projet pour sortir un programme dans 20ans (au mieux), alors que très probablement le mode de propulsion aura fortement évolué, ça me parait du temps perdu.
Sinon j'aime beaucoup la fin de votre post.