Les scores sont édifiants :
Aviation de loisir : les chiffres de la sécurité qui tuent !
17 morts dans 10 bi, tri et quadriplaces c'est beaucoup trop.
Mais 45 morts dans des des mono ou bi-places ...
Alors, pour éclairer, je prends un exemple que je ne qualifierai pas de vécu pour ne pas prendre le risque de me retrouver devant un tribunal.
Supposons, je dis bien supposons un vieux copain instructeur ULM à Trifouillis-les-Oies, qui vient demander au chef-pilote la création d'une section ULM dans un petit, tout petit aéro-club. C'est que Triffouillis-les-Oies, c'est à 150 km... alors s'il pouvait exercer dans ce micro aéro-club, tout proche de son domicile ce serait formidable et le vieux copain lui vaudrait une reconnaissance éternelle ...
Par camaraderie, et aussi parce que favorable à tout ce qui vole, le "chef" joue de son autorité pour vaincre les réticences et forcer l'ouverture de la porte : la section ULM est crée.
Puis, lorsqu'il y a quelques élèves le "chef" convainc les dirigeants à racheter l'ULM du vieux copain, ce qui est fait.
Là où les choses dérapent, c'est lorsque le "chef" prend conscience que le vieux copain enseigne ... des bètises, mais aussi et surtout des manoeuvres dangereuses.
Et là où ça explose c'est lorsque le vieux copain prêche la scission.
Le cher vieux copain va donc ouvrir sa propre école juste en face, avec des tarifs très compétitifs et tout ce que la publicité permet aux ULM mais interdit aux aéro-clubs avions. Il raffle en peu de temps toute la clientèle, attirée par tarifs, le programme allégé et la liberté promise.
C'est que les aéro-clubs ULM peuvent faire leur entretien eux-même. Pour les avions, c'est l'atelier agréé pour TOUT.
La vidange à 50 heures de vol : 500 €
La visite des 100 hrs de vol : 1000 €
On en crève !
"Tassement des heures de vol en France" se lamente la FFA, la fédé des aéro-clubs...
Il a fallu passer à l'ATO : les écoles en aéro-club ont dû se plier aux diktats des élites de Bruxelles.
De "chef", je suis passé HOD : Head of Training.
On a dû mettre le couteau sous la gorge d'un "volontaire" pour le nommer Responsable de la SGS" : Système de Gestion de la Sécurité.
Devenu maitre du REX, prince d'Aerodiagnostic le pôôôvre croûle sous les consignes ...
Puis il a fallu désigner sous la torture un Responsable de la Conformité Règlementaire ... si, si, c'est pas une blague ... hélas ...
Ce Responsable de la Conformité Règlementaire, c'est l'oeil de Moscou, le commissaire politique ... il doit dénoncer les petits camarades qui ne font pas bien leur boulot et qu'il surveille d'un oeil attentif ...
L'ULM peut tout faire, et certains font n'importe quoi, l'avion est écrasé de contraintes ...
Position de la DGAC : nos pilotes-inspecteurs ne peuvent pas vérifier le niveau de compétence des instructeurs ULM car il leur est interdit de monter dans des ULM, assurances obligent.
Donc des morts ...
Et voilà que se profile le co-avionage, le bla-bla-jet des avions ...
Comme formule accidentogène on ne fait pas mieux.
La FAA (si libérale) l'a interdit, l'EASA (si restrictive) l'a autorisé ... pour l'instant la DGAC, avec sagesse, l'a interdit.
Les ULM feront ce qu'ils voudront...
Il y a d'excellentes écoles ULM, avec des instructeurs et des structures de très bons niveaux.
Mais à côté c'est le grand "n'importe quoi " ...
17 morts dans 10 accidents d’avions légers en 2015. 45 morts côté ULM.
Aviation de loisir : les chiffres de la sécurité qui tuent !
17 morts dans 10 bi, tri et quadriplaces c'est beaucoup trop.
Mais 45 morts dans des des mono ou bi-places ...
Alors, pour éclairer, je prends un exemple que je ne qualifierai pas de vécu pour ne pas prendre le risque de me retrouver devant un tribunal.
Supposons, je dis bien supposons un vieux copain instructeur ULM à Trifouillis-les-Oies, qui vient demander au chef-pilote la création d'une section ULM dans un petit, tout petit aéro-club. C'est que Triffouillis-les-Oies, c'est à 150 km... alors s'il pouvait exercer dans ce micro aéro-club, tout proche de son domicile ce serait formidable et le vieux copain lui vaudrait une reconnaissance éternelle ...
Par camaraderie, et aussi parce que favorable à tout ce qui vole, le "chef" joue de son autorité pour vaincre les réticences et forcer l'ouverture de la porte : la section ULM est crée.
Puis, lorsqu'il y a quelques élèves le "chef" convainc les dirigeants à racheter l'ULM du vieux copain, ce qui est fait.
Là où les choses dérapent, c'est lorsque le "chef" prend conscience que le vieux copain enseigne ... des bètises, mais aussi et surtout des manoeuvres dangereuses.
Et là où ça explose c'est lorsque le vieux copain prêche la scission.
Le cher vieux copain va donc ouvrir sa propre école juste en face, avec des tarifs très compétitifs et tout ce que la publicité permet aux ULM mais interdit aux aéro-clubs avions. Il raffle en peu de temps toute la clientèle, attirée par tarifs, le programme allégé et la liberté promise.
C'est que les aéro-clubs ULM peuvent faire leur entretien eux-même. Pour les avions, c'est l'atelier agréé pour TOUT.
La vidange à 50 heures de vol : 500 €
La visite des 100 hrs de vol : 1000 €
On en crève !
"Tassement des heures de vol en France" se lamente la FFA, la fédé des aéro-clubs...
Il a fallu passer à l'ATO : les écoles en aéro-club ont dû se plier aux diktats des élites de Bruxelles.
De "chef", je suis passé HOD : Head of Training.
On a dû mettre le couteau sous la gorge d'un "volontaire" pour le nommer Responsable de la SGS" : Système de Gestion de la Sécurité.
Devenu maitre du REX, prince d'Aerodiagnostic le pôôôvre croûle sous les consignes ...
Puis il a fallu désigner sous la torture un Responsable de la Conformité Règlementaire ... si, si, c'est pas une blague ... hélas ...
Ce Responsable de la Conformité Règlementaire, c'est l'oeil de Moscou, le commissaire politique ... il doit dénoncer les petits camarades qui ne font pas bien leur boulot et qu'il surveille d'un oeil attentif ...
L'ULM peut tout faire, et certains font n'importe quoi, l'avion est écrasé de contraintes ...
Position de la DGAC : nos pilotes-inspecteurs ne peuvent pas vérifier le niveau de compétence des instructeurs ULM car il leur est interdit de monter dans des ULM, assurances obligent.
Donc des morts ...
Et voilà que se profile le co-avionage, le bla-bla-jet des avions ...
Comme formule accidentogène on ne fait pas mieux.
La FAA (si libérale) l'a interdit, l'EASA (si restrictive) l'a autorisé ... pour l'instant la DGAC, avec sagesse, l'a interdit.
Les ULM feront ce qu'ils voudront...
Il y a d'excellentes écoles ULM, avec des instructeurs et des structures de très bons niveaux.
Mais à côté c'est le grand "n'importe quoi " ...