Ce nouveau fil pour les actions menées, internationalement, contre les terroristes au Sahel.
Et je propose que ce fil soit aussi utilisé pour donner des infos sur le développement de ces pays, pour éviter d'être toujours en retard ("d'une guerre"), et éviter de n'agir qu'a niveau militaire. Il faut aussi agir sur le terreau très favorable au terrorisme.
https://www.ouest-france.fr/europe/ue/g5-sahel-l-union-europeenne-double-son-soutien-financier-5584570
"...
À ce stade, outre l’aide européenne, les États membres du G5 (Niger, Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Tchad) se sont engagés chacun à hauteur de 10 millions, la France à neuf millions, l’Arabie saoudite et les Émirats respectivement 100 et 30 millions d’euros et les Pays-Bas cinq millions. Les États-Unis ont eux promis 60 millions de dollars d’aide bilatérale.
L’enjeu financier est essentiel pour la montée en puissance de cette force appelée à monter à 5 000 hommes au printemps et qui a vocation à appuyer - et à long terme à relayer - les quelque 4 000 soldats français de l’opération Barkhane déployés dans la bande sahélo-saharienne.
Les difficultés « à boucler le budget » sont une source d’irritation pour les pays du Sahel qui pointent un manque de solidarité de la communauté internationale face à un enjeu sécuritaire qui dépasse selon eux le Sahel.
« Au Sahel, le combat que nous menons contre le terrorisme, nous le menons non seulement pour le Sahel mais aussi pour le monde, par conséquent l’Union européenne et la communauté internationale doivent être solidaires avec le Sahel », a souligné le président du Niger, Mahamadou Issoufou, à Bruxelles.
« Le défi majeur est de parvenir un financement non […] sporadique », a-t-il ajouté, faisant écho à la demande formulée en vain depuis des mois par le G5 Sahel de placer la force sous chapitre VII de la charte de l’ONU qui permettrait un financement plus durable.
Déjà deux opérations menées
Outre les cinq présidents des pays du G5 Sahel, 18 chefs d’État et de gouvernement européens sont présents à Bruxelles aux côtés d’une dizaine de ministres des Affaires étrangères de pays partenaires (Norvège, Turquie, Arabie Saoudite, Afrique du Sud, Éthiopie, Maroc, Sénégal, Tunisie…).
En sept mois, la force a mené deux opérations dans la zone des trois frontières entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger où sévissent notamment le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (RVIM) et l’organisation État islamique au Grand Sahara (EIGS). Cette dernière a revendiqué une série d’attaques contre des forces de la région et annoncé son intention de tout faire « pour que le G5 Sahel ne s’installe pas ».
Signe de la précarité de la situation dans la région, deux soldats français ont été tués mercredi dans l’explosion d’un engin explosif au Mali, portant à 12 le nombre de militaires français tués depuis le début de Barkhane à l’été 2014.
Le volet développement aussi intégré
Au-delà du volet sécuritaire, 400 projets de développement - chiffrés à six milliards d’euros sur la période 2018-2022 - devaient être présentés à Bruxelles et concerner dans « les zones les plus vulnérables » du Sahel où « il y a un risque d’implantation des groupes terroristes ».
« Il n’y a pas de conditions de sécurité réelles sans le développement social, économique, et des opportunités pour les jeunes, les femmes dans la région », a souligné Federica Mogherini, rappelant « l’engagement de l’Union européenne à investir huit milliards d’euros ».
La France devrait annoncer un premier projet de 10 millions d’euros axé sur l’éducation et l’insertion professionnelle dans la région de Mopti, dans le centre du Mali.
Emmanuel Macron devrait également s’engager à augmenter de 40 % les versements français à des projets de développement dans les cinq années qui viennent, soit 1,2 milliard d’euros
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Et je propose que ce fil soit aussi utilisé pour donner des infos sur le développement de ces pays, pour éviter d'être toujours en retard ("d'une guerre"), et éviter de n'agir qu'a niveau militaire. Il faut aussi agir sur le terreau très favorable au terrorisme.
https://www.ouest-france.fr/europe/ue/g5-sahel-l-union-europeenne-double-son-soutien-financier-5584570
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À ce stade, outre l’aide européenne, les États membres du G5 (Niger, Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Tchad) se sont engagés chacun à hauteur de 10 millions, la France à neuf millions, l’Arabie saoudite et les Émirats respectivement 100 et 30 millions d’euros et les Pays-Bas cinq millions. Les États-Unis ont eux promis 60 millions de dollars d’aide bilatérale.
L’enjeu financier est essentiel pour la montée en puissance de cette force appelée à monter à 5 000 hommes au printemps et qui a vocation à appuyer - et à long terme à relayer - les quelque 4 000 soldats français de l’opération Barkhane déployés dans la bande sahélo-saharienne.
Les difficultés « à boucler le budget » sont une source d’irritation pour les pays du Sahel qui pointent un manque de solidarité de la communauté internationale face à un enjeu sécuritaire qui dépasse selon eux le Sahel.
« Au Sahel, le combat que nous menons contre le terrorisme, nous le menons non seulement pour le Sahel mais aussi pour le monde, par conséquent l’Union européenne et la communauté internationale doivent être solidaires avec le Sahel », a souligné le président du Niger, Mahamadou Issoufou, à Bruxelles.
« Le défi majeur est de parvenir un financement non […] sporadique », a-t-il ajouté, faisant écho à la demande formulée en vain depuis des mois par le G5 Sahel de placer la force sous chapitre VII de la charte de l’ONU qui permettrait un financement plus durable.
Déjà deux opérations menées
Outre les cinq présidents des pays du G5 Sahel, 18 chefs d’État et de gouvernement européens sont présents à Bruxelles aux côtés d’une dizaine de ministres des Affaires étrangères de pays partenaires (Norvège, Turquie, Arabie Saoudite, Afrique du Sud, Éthiopie, Maroc, Sénégal, Tunisie…).
En sept mois, la force a mené deux opérations dans la zone des trois frontières entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger où sévissent notamment le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (RVIM) et l’organisation État islamique au Grand Sahara (EIGS). Cette dernière a revendiqué une série d’attaques contre des forces de la région et annoncé son intention de tout faire « pour que le G5 Sahel ne s’installe pas ».
Signe de la précarité de la situation dans la région, deux soldats français ont été tués mercredi dans l’explosion d’un engin explosif au Mali, portant à 12 le nombre de militaires français tués depuis le début de Barkhane à l’été 2014.
Le volet développement aussi intégré
Au-delà du volet sécuritaire, 400 projets de développement - chiffrés à six milliards d’euros sur la période 2018-2022 - devaient être présentés à Bruxelles et concerner dans « les zones les plus vulnérables » du Sahel où « il y a un risque d’implantation des groupes terroristes ».
« Il n’y a pas de conditions de sécurité réelles sans le développement social, économique, et des opportunités pour les jeunes, les femmes dans la région », a souligné Federica Mogherini, rappelant « l’engagement de l’Union européenne à investir huit milliards d’euros ».
La France devrait annoncer un premier projet de 10 millions d’euros axé sur l’éducation et l’insertion professionnelle dans la région de Mopti, dans le centre du Mali.
Emmanuel Macron devrait également s’engager à augmenter de 40 % les versements français à des projets de développement dans les cinq années qui viennent, soit 1,2 milliard d’euros
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