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2 participants

    PESCO (CSP, coopération structurée permanente), 25 pays européens

    Laurent Simon
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    Whisky Quebec


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    Message par Laurent Simon Mar 20 Nov 2018 - 11:20

    Ce fil pour rassembler les derniers développements des efforts européens, en matière de projets co financés
    fil qui complète :


    ------------------------
    Voir cet article de fin juin 2018, que je n'avais pas vu passer alors :
    https://www.euractiv.fr/section/politique/news/la-cooperation-militaire-a-la-carte-en-europe-est-presque-prete/

    "Les règles de la Coopération Structurée Permanente

    sont définies, une coopération volontaire se dessine, et dans le même temps, neuf pays se lancent dans une initiative européenne d’intervention (IEI). (voir le fil https://avia.superforum.fr/t2236-iei-initiative-europeenne-dintervention-10-pays-dont-le-ru)

    Pourtant sensible, le dossier de la défense européenne est en train de battre des records au marathon des projets de règlementation européenne. Alors que le sujet doit être évoqué et précisé en fin de semaine à Bruxelles lors du Conseil européen, les décisions pris lors du précédent conseil ont déjà porté leurs fruits.
    Le 25 juin 2018, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense réunis à Luxembourg se sont accordés sur une série de règles communes pour la mise en œuvre de la coopération structurée permanente (PESCO, CSP).

    Établie en décembre 2017, cette dernière prendra la forme de projets cofinancés par les 25 États membres participants dans le domaine de la défense, au niveau de la formation, du développement des capacités, ou encore de la préparation opérationnelle.

    Le Conseil s’est pour l’instant restreint à fixer les « règles de gouvernance »:

    • un secrétariat commun, en charge de recueillir annuellement des informations sur l’avancée de chaque projet, et de transmettre ces dernières au Conseil.


    • Les États membres auront également des obligations d’information sur leurs contributions individuelles aux projets.
    • Des points de contact nationaux et des coordinateurs de projet viendront compléter la structure.

    La défense restant une compétence nationale, l’unanimité sera la règle, tant pour déterminer la « contribution nécessaire pour participer », « le processus de décision au sein du projet », que les conditions pour quitter ou joindre ce dernier. Tout État souhaitant se joindre à un projet devra également être accepté à l’unanimité par les autres participants.

    Une Europe de la défense à la carte
    Autorisée par le Traité de Lisbonne (signé en 2007, entré en vigueur en 2009), cette coopération laisse la main aux États membres qui seront libres de participer ou non à chaque projet.

    Une approche à la carte qui semble se confirmer sur l’Europe de la défense, alors que neuf États ont signé une lettre d’intention pour la mise en place d’une initiative d’intervention européenne (IEI), qui visera à développer les échanges entre les états-majors.

    Concernant la coopération structurée permanente, le Royaume-Uni pourrait se laisser tenter par la possibilité d’une participation flexible. Le gouvernement britannique garde pour l’heure en suspens sa position, attendant des précisions sur les conditions de participation des pays tiers, que le Conseil prévoit d’être clarifiées pour novembre.

    Une même échéance est prévue pour définir la seconde série de projets co-financés dans le cadre de cette coopération, et une liste d’engagements contraignants pour les pays participants devrait être dévoilée en juillet."

    ---------------------------------------------
    Wikipedia :
    La coopération structurée permanente (CSP ou PeSCo en anglais : Permanent Structured Cooperation) est une disposition du traité de Lisbonne qui introduit la possibilité pour un noyau d'États de l'Union européenne de développer leur collaboration dans le domaine de la défense. Prévue pour voir le jour en 2010, elle est finalement activée en 2017 par un large groupe de 25 États membres de l'Union.
    Elle constitue une disposition propre à la politique de sécurité et de défense commune, dérivée mais différente de la coopération renforcée instaurée par le traité d'Amsterdam. La coopération structurée permanente repose sur le concept d'intégration différenciée, souvent dénommé « Europe à deux vitesses »Note 1. Tandis que la PSDC implique tous les États membresNote 2, la CSP permet à un groupe de pays de prendre des engagements réciproques relatifs à l'augmentation et à la coordination de leurs dépenses de défense, à la participation à des programmes d'armement en coopération européenne et au renforcement des capacités opérationnelles de leurs forces armées.
    ---------------------------------------------
    EDIT :
    Et cet article de juin 2017
    https://www.euractiv.fr/section/politique/news/eu-leaders-hail-historic-step-in-defence-cooperation/

    "La mise en place d’une coopération permanente en matière de défense représente un pas en avant inédit. Emmanuel Macron, qui assistait à son premier sommet européen, a souligné le rôle de Jean-Claude Juncker en tant qu’architecte du projet.
    Les dirigeants européens réunis à Bruxelles ont validé les conclusions sur la sécurité et la défense, dont la première partie est dédiée à de nouvelles mesures de lutte antiterroriste et la deuxième à la sécurité externe et à la défense.
    La décision la plus importante est sans doute le lancement d’une coopération structurée permanente (PESCO). Cette « Belle au bois dormant» du traité de Lisbonne devrait changer la donne de la sécurité européenne.

    Les chefs d’État et de gouvernement ont également vanté la communication de la Commission sur un Fonds européen de la défense, qui comportera un organe de recherche et un organe de capacité militaire.
    Donald Tusk, le président du Conseil, a qualifié cette décision d’« étape historique », estimant que cette coopération permettra à l’UE de s’approcher d’une meilleure intégration en matière de défense. Tous les États membres sont invités à se joindre à cette initiative.
    ...

    Leçons du passé
    Quand un journaliste a fait remarquer que l’UE était encore bien loin de constituer une Union de la défense, Emmanuel Macron l’a repris, assurant que les actions actuelles n’étaient pas une simple reprise du scénario de 1954, quand la France a saboté son propre projet d’armée européenne.
    En 1950, le Premier ministre français René Pleven avait proposé un projet d’intégration ambitieux pour la défense. Il prévoyait notamment l’instauration d’une armée européenne et la nomination d’un ministre européen de la Défense. Après deux ans de négociations, les six membres de la Communauté du charbon et de l’acier signaient un traité créant  une communauté européenne de la défense, qui aurait permis une armée européenne comptant 40 divisions de 13 000 soldats portant un uniforme commun, dotée d’un budget et d’institutions propres.
    En 1954, après la ratification du traité par le Benelux et l’Allemagne, le projet s’est cependant retrouvé dans une impasse politique en France, mettant un terme aux espoirs d’une défense commune.
    Dans ses fonctions précédentes, et notamment en tant que ministre de l’Économie, Emmanuel Macron dit avoir observé une Europe qui « recule et bégaie ». Ce n’est aujourd’hui plus le cas pour la défense, a-t-il assuré. « Pendant des années, il n’y a eu aucune avancée sur la défense. Aujourd’hui, on avance. Est-ce un substitut aux efforts nationaux ? Non. Est-ce un progrès? Oui », a-t-il jugé.


    Dernière édition par Laurent Simon le Mer 21 Nov 2018 - 18:06, édité 3 fois
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    Message par Laurent Simon Mar 20 Nov 2018 - 12:15

    Le Fonds européen de la défense fait partie de la coopération structurée permanente (CSP, PESCO), lancé en juin 2017

    Et le programme européen de développement industriel dans le domaine de la défense (EDIDP) est un pilier clé de ce Fonds européen de la Défense, annoncé par le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, dans son discours sur l’état de l’Union en septembre 2016 et lancé en juin 2017.

    https://www.euractiv.fr/section/economie/news/white-smoke-for-first-ever-eu-defence-industry-fund/

    Doté d’un budget de 500 millions d’euros pour 2019-2020, le programme a été approuvé de manière informelle par les eurodéputés et le Conseil dans la nuit du 22 au 23 mai 2018.

    L’aide financière de l’UE permettra de financer le développement de nouveaux produits et nouvelles technologies pour rendre l’UE plus indépendante, dépenser le budget de manière plus efficace et stimuler l’innovation dans le domaine de la défense.

    Elżbieta Bieńkowska, commissaire en charge du marché interne, de l’industrie, de l’entrepreneuriat et des PME a expliqué que dans le cadre du programme EDIDP, l’UE cofinancerait des projets mis en place par au moins trois entreprises dans au moins trois États membres. Pour les prototypes, jusqu’à 20 % du coût pourrait être couvert par le programme alors que pour les phases de conception ou des tests, les coûts pourront être couverts à 100 %.

    En outre, les projets développés dans le cadre de la CSP ou impliquant des PME et des entreprises à capitalisation moyenne jugées éligibles pourront bénéficier de taux de cofinancement plus élevés. L’accord provisoire conclu par les négociateurs de l’UE doit maintenant être approuvé par le Parlement et le Conseil pour pouvoir entrer en vigueur début 2019.

    « Cet accord permettra à l’UE de financer pour la première fois un programme sur les capacités de défense. Cette nouvelle étape dans notre coopération en matière de sécurité et de défense reflète l’importance, dans le monde d’aujourd’hui, de faire plus en tant qu’Européens pour notre propre sécurité », a déclaré Krasimir Karakachanov, ministre de la Défense de la Bulgarie, qui assure actuellement la présidence du Conseil.

    La rapporteure du Parlement européen, Françoise Grossetête (PPE), a déclaré que la base industrielle et technologique de défense paneuropéenne, en particulier les PME, bénéficiera de ce programme afin de renforcer l’autonomie stratégique de l’UE. « L’excellence et l’innovation seront les clés de la sélection des projets », a-t-elle souligné.

    Sélection et programme de travail
    Pour remporter des contrats, les porteurs de projets devront prouver leur contribution à l’excellence, à l’innovation et à la compétitivité.
    La Commission européenne adoptera un programme de travail de deux ans détaillant les procédures de sélection des actions à soutenir par l’UE, le type de financement et le budget alloué, ainsi que les catégories de projets qui peuvent être financés, y compris les projets spécifiquement dédiés aux PME.
    Des experts indépendants, dont les compétences doivent être validées par les États membres, assisteront la Commission dans la procédure d’attribution. Ces experts seront des ressortissants de l’UE provenant du plus de pays européens possible. La Commission assurera une composition équilibrée et un roulement approprié.
    L’accord provisoire sera présenté aux ambassadeurs de l’UE pour approbation le 29 mai, après quoi il devra être approuvé par la commission industrie du Parlement européen avant d’être soumis au vote en plénière.

    Qui peut faire une demande ?
    Les projets éligibles au financement doivent respecter les conditions suivantes :

    • les entreprises doivent faire partie d’un consortium d’au moins trois entreprises publiques ou privées, établies dans au moins trois États membres de l’UE ;
    • au moins trois des sociétés éligibles, établies dans au moins deux États membres, ne doivent pas être contrôlées, directement ou indirectement, par la même entité ou entre eux ;
    • les bénéficiaires et leurs sous-traitants doivent être des entreprises publiques ou privées établies dans l’UE, et
    • leurs infrastructures, installations, actifs et ressources, y compris leurs structures de gestion exécutive, utilisés pour les actions financées devront être situés dans l’UE pendant toute la durée de l’action et doivent également être établis dans l’UE.


    Qu’est-ce qui peut être financé ?
    Le programme européen de développement industriel de défense financera la phase de développement (entre la recherche et la production) de produits et technologies de défense nouveaux et améliorés dans l’UE, depuis les études jusqu’aux phases de conception, d’essai, de certification et de développement.
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    Message par Laurent Simon Mar 20 Nov 2018 - 15:10

    https://www.lexpress.fr/actualite/monde/l-europe-est-fragile-et-doit-se-defendre_2048813.html

    "Tel est le constat de Louis Gautier, chargé d'un rapport qui doit être remis au président Emmanuel Macron en fin d'année.
    Le sujet a 64 ans d'existence. Pour les uns, notamment la France, c'est un impératif ; pour les autres pays, cela reste une incantation, voire une chimère. Le serpent de mer de la défense européenne a, pourtant, rarement été autant d'actualité, ces temps-ci.
    Depuis son discours à la Sorbonne, en 2017, Emmanuel Macron, qui ambitionne de devenir le leader de l'Europe, en a fait un marqueur de sa politique. Le président français multiplie les initiatives, les rapports et les déclarations volontaristes contre les coups de boutoirs de Donald Trump

    ...
    Contre toute attente, Angela Merkel a aussitôt emboîté le pas du président français, en appelant, le 13 novembre, à Strasbourg, à "élaborer une vision nous permettant d'arriver un jour à une véritable armée européenne."

    Les Européens sous le coup de plusieurs électrochocs

    Cette polémique survient au moment où une note d'étape vient d'être remis par Louis Gautier à Emmanuel Macron. En mai, l'ancien secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) - un organe qui dépend du Premier ministre - s'était vu confier une mission sur le sujet. Il devrait remettre son rapport définitif à la fin de l'année.  
    Ce magistrat à la Cour des comptes dresse d'abord le constat de la situation. "Les Européens sont sous le coup de plusieurs électrochocs qui ont eu lieu ces dernières années, souligne Louis Gautier : invasion de la Crimée par la Russie, en 2014, attentats djihadistes, en 2015, cyberattaques WannaCry et NotPetya, en 2017... Ce qui relevait, dans nos rapports, de l'analyse prévisionnelle est devenu un constat : l'Europe est fragile. La question de la sécurisation des frontières l'a démontré tout comme la nécessité de rehausser et surtout d'égaliser les niveaux de protection de nos infrastructures critiques [réseaux de communications, de transports, d'électricité... NDLR]. Nous sommes aussi soumis à des formes d'action ou de provocation -menées de façon discrètes dans les domaines cyber, spatial ou même sous-marin- qui ont pour but d'intimider l'Europe. Il est clair, aujourd'hui, qu'aucun des États membres ne peut faire face seul à ces défis et que personne ne le fera à leur place. D'autant que Donald Trump entretient le flou sur les intentions des États-Unis à l'égard de l'Europe. Nous devons au sein de l'Union assurer la solidarité et l'efficacité de nos réponses collectives." 
    Dans ce moment critique, l'année 2017 constitue une période de relance de la défense européenne, estime l'expert. Elle en a déjà connu par le passé, notamment après la chute du communisme, dans les années 1990, et après la guerre du Kosovo, en 1999, mais, à chaque fois, ces tentatives s'étaient enrayées. Ces derniers mois, trois nouveaux mécanismes ont été lancés : la coopération structurée permanente - pour les programmes d'équipements -, l'initiative européenne d'intervention - qui vise à créer une culture stratégique commune - et un fonds européen de défense doté de 13 milliards d'euros sur sept ans, à partir de 2021. "Si l'on ajoute d'autres crédits, dédiés à la mobilité ou au spatial, par exemple, l'enveloppe atteint près de 30 milliards d'euros à l'horizon de 2027, c'est considérable", souligne Gautier.  

    Se préparer aux nouveaux conflits du XXIe siècle

    Problème : les États membres devront trouver un consensus pour valoriser les projets clefs. "Il y a un risque de divergences, confirme Louis Gautier. Ce fonds ne doit pas susciter la concurrence au sein de l'Union, mais renforcer la compétitivité des Européens." Selon lui, les 27 doivent, d'abord, définir un corps de doctrine afin d'orienter les projets et les investissements à venir de ce nouveau fonds. "Il faut donner, au plan militaire comme au plan industriel, un contenu raisonnable à la notion d'autonomie stratégique", précise-t-il. 

    ...
    Pour l'expert, trois axes devraient être soutenus afin de préparer les conflits du XXIe siècle :

    • le cyber
    • le spatial et
    • les espaces maritimes, notamment avec les nouveaux sous-marins.

    "Il faut une bonne articulation des financements européens pour que tout le monde puisse en bénéficier et qu'ils servent à consolider la base industrielle du Vieux Continent, pas à la détricoter", insiste Louis Gautier. Afin d'orienter les dépenses du fonds, il recommande, notamment, de créer une direction européenne de la défense et de l'espace. L'ensemble de ses préconisations ne seront remises qu'après le Conseil européen du 13 au 14 décembre.
    "
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    Message par Laurent Simon Mar 20 Nov 2018 - 17:08

    Cet article apporte des précisions utiles
    http://www.iris-france.org/122765-europe-de-la-defense-ou-va-lunion-europeenne/

    L’Europe de la Défense a récemment enregistré des avancées, avec deux nouveaux mécanismes dans le cadre de l’UE :


    1. la Coopération structurée permanente et
    2. le Fonds européen de défense.

    Où en est-on sur ces questions ? Quels sont les enjeux pour l’UE ?

    La Coopération structurée permanente (CSP) et le Fonds européen de défense progressent.

    1. La CSP a été notifiée le 8 décembre 2017. Il s’agit d’un cadre normatif que les États européens doivent suivre, avec des engagements qu’auront pris les États et qu’ils seront tenus de respecter. Ces engagements feront l’objet d’un contrôle et un État peut même être exclu de la CSP s’il ne tient pas ses engagements.

    Dans le cadre de la CSP, 17 premiers projets ont été entérinés au printemps 2017. Fin novembre, de nouveaux projets devraient être adoptés.
    En général, seuls quelques États membres y participent, et non les 25 pays qui font partie de la CSP.
    Celle-ci va obliger les États à imaginer leur défense dans un cadre collectif et non dans un cadre national comme c’était le cas auparavant.
    Nous sommes donc totalement en phase avec l’idée d’armée européenne, même si encore une fois ce n’est pas véritablement ce projet-là qui est en train de se bâtir.
    (voir l'autre fil : https://avia.superforum.fr/t2236-iei-initiative-europeenne-dintervention-10-pays-dont-le-ru 
    où la première partie de ce même article explicite ce qu'il faut comprendre avec le terme "armée européenne')


    2. Le Fonds européen de défense, même s’il n’est pas lié strictement à la Coopération structurée permanente, répond aux mêmes objectifs.
    Tout d’abord, c’est la Commission européenne qui a lancé le 7 juin 2017 le Fonds européen de défense.

    C’est la première fois depuis le traité de Rome en 1957 que l’Union européenne financera de la défense au niveau communautaire. C’est donc une révolution. La défense n’est plus uniquement constituée d’États, mais désormais de l’Europe.
    Concrètement l’UE financera de la recherche de défense, près du quart de ce que dépensent les États membres de l’Union européenne aujourd’hui dans ce domaine.
    L’UE viendra également compléter le financement de programmes en coopération lancés par les États, ce qui est un incitateur très fort pour multiplier les initiatives. Aujourd’hui, seuls 15% des matériels européens sont fabriqués en coopération. Avec le Fonds, nous pouvons espérer doubler ce pourcentage dans les 10 ans qui viennent.

    Et tout ceci va très vite. Les premiers projets qui seront financés par le Fonds européen de défense le seront dès 2019, et les États membres, avec la Commission européenne, sont en train d’établir actuellement le programme de travail.
    Dans le projet de budget communautaire 2021-2027, le Fonds européen de défense atteindra sa vitesse de croisière avec 13 milliards d’euros consacrés à la défense sur 7 ans.
    Laurent Simon
    Laurent Simon
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    Message par Laurent Simon Mer 21 Nov 2018 - 14:01

    Comme suite à cet article
    https://www.taurillon.org/defense-l-union-europeenne-doit-etre-moins-declaratoire-et-plus-operatoire

    je vais créer un autre fil, sur les projets prévus, y compris financièrement, alors que j'avais inclus ces questions dans le fil CSP (puisque ces projets font partie officiellement de la démarche CSP).
    En effet, la démarche CSP, ouverte à tous (25 pays) sur le souhait de l'Allemagne (contrairement au souhait français d'aller plus vite avec un nombre restreint de nations) s'expose à l'immobilisme (unanimité requise).
    Alors que les projets concrets permettent de démarrer avec les pays volontaires, prêts à financer ces projets.

    ---------------------
    Poncho : je viens de relire l'intégralité des posts du fil sur les coopérations européenne ( Coopérations militaires européennes, vers une Europe de la Défense pragmatique).
    Et je vais recopier quelques messages, pour

    • en plus du fil Projets (cf ci-dessus), créer un fil EATC dans cette catégorie 'coopérations militaires' pour plus de clarté (les sigles proches signifiant des choses très différentes doivent être placés à côté les uns des autres, sinon personne n'y comprend rien), fil EATC qui renverra sur le fil EATC dans la catégorie "transport militaire"
    • créer un fil EATP, pour le programme des formations (4 domaines)

    ce dernier fil étant amorcé avec cette recopie de quelques posts du fil   Coopérations militaires européennes, vers une Europe de la Défense pragmatique

    Quand ce sera fait, je te demanderai de bien vouloir déplacer toute une série d'échanges entre (principalement) massemini, audac et moi, sur l'Europe vs les EUA ; vers probablement
     le fil 'pourquoi l'Europe et Airbus ont grignoté des parts de marché' (je te dirai le nom exact), car ce sera un lieu plus approprié. (je te dirai quels n°s de post, pour t'éviter de passer trop de temps).
    Voilà (22 nov) : je propose que les posts 44 à 54, 68 à 70, 73 à 85 ( toujours inclus) soient déplacés. En revanche je n'ai pas réussi à trouver le fil que je propose, de mémoire cela doit être qqch comme "pourquoi Airbus et l'Europe l'ont emporté". Sinon, il y aurait possibilité de créer un fil spécial, mais cela pas un rapport très fort avec le thème initial
    Coopérations militaires européennes, vers une Europe de la Défense pragmatique  )

    OK pour toi ?


    Dernière édition par Laurent Simon le Jeu 22 Nov 2018 - 21:31, édité 2 fois
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    Message par Beochien Mer 21 Nov 2018 - 15:12

    Et on est supposé s'y retrouver dans tout ça LS ??

    Créer une structure des sous structures, sais pas ...
    Peut être un fil générique à ouvrir par Poncho.
    Du genre "Projets militaires EU" avec les codes et le bréviaire, et on brode les sous rubriques là dessus ...

    Peut être un glossaire de qui fait quoi pour commencer ...  Wink

    Histoire que les autres aient une chance de trouver les clefs dans ce superbe chop suey  Shocked

    Dans tous les cas, merci pour votre suivi, dans un créneau pas ou peu défriché !


    Dernière édition par Beochien le Mer 21 Nov 2018 - 15:18, édité 1 fois
    Laurent Simon
    Laurent Simon
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    Message par Laurent Simon Mer 21 Nov 2018 - 15:17

    Pour le moment, oui Beo, c'est très difficile de s'y retrouver !

    C'est pour cela que je propose plusieurs fils, sinon cela restera complètement incompréhensible.
    Le glossaire est une très bonne idée, je ferai ça un peu plus tard.
    Beochien
    Beochien
    Whisky Charlie


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    Message par Beochien Mer 21 Nov 2018 - 15:22

    Ben oui, et ça passe par une réorganisation de Poncho .. 
    Un fil plus générique au dessus  ...

    Et ouvrir des fils plus précis , avec des titres plus courts, pour ne pas s'enfermer dans des définitions trop précises ... qu'il faut revoir après quand ça s'étend ...
    Laurent Simon
    Laurent Simon
    Whisky Quebec


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    Message par Laurent Simon Mer 21 Nov 2018 - 15:27

    La structure actuelle (coopérations militaires) est OK, ce sera clair quand j'aurai fait les ajouts.

    Les titres courts, je sais, je fais au mieux. La seule possibilité, à mon avis, c'est de faire ce que je fais :
    commencer par l'intitulé (quelques lettres), comme ça Beo sera content,
    suivi par la signification, en français

    le tout avec la même structuration, pour respecter un parallélisme, ce qui aidera à comprendre..
    Beochien
    Beochien
    Whisky Charlie


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    Message par Beochien Mer 21 Nov 2018 - 15:45

    Oui, je modifierais le titre en ajoutant EU qq part, et je pense un peu, à un cran au dessus, côté hiérarchie ...

    Juste mon idée, pour ne pas trop mélanger avec toutes les infos d'origine étrangères, wwide disons.

    L'implication par pays, est précieuse pour l'info, et à définir (LS essaye de le faire), et bien compliquée ...
    Et avec le Brexit à venir, voir aussi les ré orientations conséquentes, quel bazar  Rolling Eyes
    Laurent Simon
    Laurent Simon
    Whisky Quebec


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    Message par Laurent Simon Mer 21 Nov 2018 - 16:03

    Merci de ces commentaires et suggestions.
    EU me gêne, car :
    - en France (le forum est français) tout le monde parle UE, et non EU.
    - EU peut vouloir dire Etats Unis (de mon côté j'utilise EUA), plutôt que USA
    - de plus certaines coopérations ne sont pas UE (voir le RU qui ne fera plus partie de l'UE),

    Je pencherais donc pour EUR, pour Europe, mais ce n'est pas si facile à caser dans les titres, pour que cela reste compréhensible.
    Je vais essayer.

    ------------------
    EDIT
    Voilà, c'est fait.
    Sauf que je ne peux plus modifier le titre du fil PeSCo, pour y ajouter EUR juste après PeSCo
    puisqu'il y a eu des réponses au 1er post.

    Il faudra demander à Poncho, mais déjà
    qu'en pensez vous ?
    Est-ce déjà (un peu) plus clair ?
    Quelles suggestions ?
    Laurent Simon
    Laurent Simon
    Whisky Quebec


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    Message par Laurent Simon Jeu 22 Nov 2018 - 16:44

    Tableau récapitulatif, montrant les pays et leurs participations respectives à l'UE, à l'OTAN, à l'IEI (interventions, 10 pays), à l'EATC (mutualisation du transport, 7 pays),
    et à l'ETAP(formations, 11 pays), ainsi qu'à la Coopération Structurée Permanente (CSP, PeSCo, 25 pays)

    <--- CSP (25 des 27 ou 28 pays UE) CSP --->
    non dans UERécemment dans UE
    (ex pays soviétiques)
    Marché Commun (6)non UE
    ou "UE opt out"
    non OTANIslandeAutriche, Suède
    non OTAN mais IEIFinlande
    OTAN et IEIEstonieEspagneAllemagne, Belgique, France,
    Luxembourg, Pays Bas
    UK, Danemark
    OTAN et ETAPNorvègeBulgarie, TchéquiePortugalEspagneItalie +Allemagne, Belgique, France,
    Luxembourg, Pays Bas
    OTANPologne, Roumanie, Croatie, Hongrie,
    Slovénie, Slovaquie, Lettonie, Lituanie
    GrèceChypreMalte

    Ce tableau permet de constater l'attitude singulière, mais constante, du Royaume Uni et du Danemark, par rapport à des initiatives européennes hors OTAN, et perçues contraignantes par le RU.
    Alors parallèlement que ces deux pays participent à l'IEI, aux côtés :

    • de 5 fondateurs du Marché Commun (pas l'Italie pour le moment) + Espagne
    • d'un pays balte (Estonie, qui a apprécié la présence de la France aux exercices Otan récemment près de la frontière russe)
    • d'un pays non OTAN (Finlande)


    On remarque aussi que les pays les plus volontaires sont encore les fondateurs du Marché Commun,
    et que ceux qui les suivent de près font partie des 15 avant élargissement de 2004, à part les exceptions notables
    • de l'Estonie (pour l'IEI)
    • de la Bulgarie et de la Tchéquie (pour la formation)
    .

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