Puisque les questions relatives à un remplaçant du CDG sont de plus en plus nombreuses,
je me résous à ouvrir ce nouveau fil
(Poncho, pourrais tu y placer les quelques posts récents, qui figuraient dans Actualités ? ou Actualités militaires ?)
http://www.opex360.com/2018/11/15/selon-les-propos-de-m-macron-la-construction-dun-nouveau-porte-avions-nest-pas-forcement-garantie/
...
Après avoir abordé la question de l’autonomie stratégique européenne dans le domaine militaire, il a été demandé à M. Macron si la France allait « bâtir un ou deux autres porte-avions nucléaires » dans les années à venir.
« Il est trop tôt pour le dire », a répondu le président Macron. Évoquant les études en cours, dont les conclusions seront connues en 2020 (une « année charnière », a-t-il dit), il a ajouté que cela dépendra de l’évolution de la menace.
« Est-ce que c’est cet équipement qui est la meilleure réponse ou est-ce qu’il faut d’autres types de réponses?, a demandé le chef de l’Élysée. En outre, il faudra regarder l’évolution des technologies et voir aussi « comment évoluent nos partenaires ». Et donc, a-t-il continué, « c’est tout ce que nous sommes en train d’étudier ». Et d’ajouter : « Ce sont des tas de sujets stratégiques, techniques et opérationnels. »
Mais, a fait observer le président Macron, il y aura également un aspect budgétaire. « Un autre porte-avions comme celui-ci [le Charles-de-Gaulle], c’est 4 à 5 milliards d’euros. C’est aussi un coût. Donc, ce choix, on le fera en 2020 mais rien n’est exclu aujourd’hui. Ce choix sera conduit par un objectif : protéger la France et les Français » en permettant « à nos soldats d’avoir les meilleurs outils pour cela ». En un mot : « Être en capacité de répondre aux menaces du monde d’aujourd’hui et de demain ».
Si le porte-avions est un marqueur incontestable de la puissance d’une marine (et, par extension, de celle d’un État), il n’en reste pas moins que sa pertinence, telle qu’on la connaît actuellement, a été remise en cause par plusieurs rapports publiés récemment aux États-Unis par des centres de réflexion.
« Alors que la marine américaine jouit depuis longtemps d’une liberté d’action sur les océans du monde, son règne sans précédent est sur le point de s’achever. Au cours des dernières années, un certain nombre de pays, dont la Chine, la Russie et l’Iran, ont accéléré leurs investissements dans les capacités de déni et d’interdiction d’accès [A2/AD] avec des systèmes de défense anti-aérienne avancés, des missiles balistiques et de croisière anti-navires, des sous-marins et des porte-avions. Ces capacités vont probablement se multiplier dans les années à venir, imposant des contraintes plus grandes que jamais aux opérations des porte-avions américains », estimait ainsi, en 2016, le Center for a New American Security.
Ces capacités A2/AD vont ainsi obliger les porte-avions américains à opérer loin de leurs objectifs afin d’éviter de s’exposer à une telle menace. D’où d’ailleurs le développement du drone MQ-25 Stingray, destiné à ravitailler en vol les chasseurs-bombardiers embarqués.
Quant à la menace des missiles balistiques anti-navires, que la Chine est en train de développer avec le DF-21, elle suscite un certain scepticisme chez les spécialistes.
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je me résous à ouvrir ce nouveau fil
(Poncho, pourrais tu y placer les quelques posts récents, qui figuraient dans Actualités ? ou Actualités militaires ?)
http://www.opex360.com/2018/11/15/selon-les-propos-de-m-macron-la-construction-dun-nouveau-porte-avions-nest-pas-forcement-garantie/
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Après avoir abordé la question de l’autonomie stratégique européenne dans le domaine militaire, il a été demandé à M. Macron si la France allait « bâtir un ou deux autres porte-avions nucléaires » dans les années à venir.
« Il est trop tôt pour le dire », a répondu le président Macron. Évoquant les études en cours, dont les conclusions seront connues en 2020 (une « année charnière », a-t-il dit), il a ajouté que cela dépendra de l’évolution de la menace.
« Est-ce que c’est cet équipement qui est la meilleure réponse ou est-ce qu’il faut d’autres types de réponses?, a demandé le chef de l’Élysée. En outre, il faudra regarder l’évolution des technologies et voir aussi « comment évoluent nos partenaires ». Et donc, a-t-il continué, « c’est tout ce que nous sommes en train d’étudier ». Et d’ajouter : « Ce sont des tas de sujets stratégiques, techniques et opérationnels. »
Mais, a fait observer le président Macron, il y aura également un aspect budgétaire. « Un autre porte-avions comme celui-ci [le Charles-de-Gaulle], c’est 4 à 5 milliards d’euros. C’est aussi un coût. Donc, ce choix, on le fera en 2020 mais rien n’est exclu aujourd’hui. Ce choix sera conduit par un objectif : protéger la France et les Français » en permettant « à nos soldats d’avoir les meilleurs outils pour cela ». En un mot : « Être en capacité de répondre aux menaces du monde d’aujourd’hui et de demain ».
Si le porte-avions est un marqueur incontestable de la puissance d’une marine (et, par extension, de celle d’un État), il n’en reste pas moins que sa pertinence, telle qu’on la connaît actuellement, a été remise en cause par plusieurs rapports publiés récemment aux États-Unis par des centres de réflexion.
« Alors que la marine américaine jouit depuis longtemps d’une liberté d’action sur les océans du monde, son règne sans précédent est sur le point de s’achever. Au cours des dernières années, un certain nombre de pays, dont la Chine, la Russie et l’Iran, ont accéléré leurs investissements dans les capacités de déni et d’interdiction d’accès [A2/AD] avec des systèmes de défense anti-aérienne avancés, des missiles balistiques et de croisière anti-navires, des sous-marins et des porte-avions. Ces capacités vont probablement se multiplier dans les années à venir, imposant des contraintes plus grandes que jamais aux opérations des porte-avions américains », estimait ainsi, en 2016, le Center for a New American Security.
Ces capacités A2/AD vont ainsi obliger les porte-avions américains à opérer loin de leurs objectifs afin d’éviter de s’exposer à une telle menace. D’où d’ailleurs le développement du drone MQ-25 Stingray, destiné à ravitailler en vol les chasseurs-bombardiers embarqués.
Quant à la menace des missiles balistiques anti-navires, que la Chine est en train de développer avec le DF-21, elle suscite un certain scepticisme chez les spécialistes.
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