Bonjour à tous,
Cela fait un bout de temps que je ne suis plus revenu sur la communauté du fait de diverses péripéties tant personnelles que professionnelles...Néanmoins étant passionné d'aviation civile, je ne manque pas de m'interroger sur le devenir de ce secteur au sortir de la crise du Covid-19...
En effet, le monde aérien civil doit être confronté depuis quelques mois au plus hallucinant choc économique de son histoire!!...Il est inédit que des aéroports internationaux aient été contraints de fermer leurs portes suite à l'immobilisation pure et simple du trafic aérien international !!...Il est inédit que de grandes compagnies nationales aient été forcées d'immobiliser leurs flottes d'avions pléthoriques !!...Et à ce propos, certains dirigeants de ces compagnies seraient tentés d'introduire une demande de re-nationalisation, comme Air France ou Alitatlia, pour assurer la survie de ces portes-drapeaux aériens nationaux au-delà de leur relance...Ces dernières ont demandé un report ou une annulation des redevances aéroportuaires, qui me semble logique:les services d'assistances techniques au sol(tracteurs avions, camions citernes, passerelles etc...) sont annulés du fait de la fermeture;les frais d'attribution des créneaux horaires n'ont aussi plus lieux d'être(il reste à savoir comment ils resteront maintenus pour chacune des compagnies au-delà de plusieurs semaines de non-utilisation); les frais liés aux maintien des structures aéroportuaires(frais des boxes d'enregistrements bagages et autres) devraient être suspendus; il ne reste que les frais de parkage des avions qui, suite à des cas de force majeur, ne devraient pas être appliqués aux compagnies qui n'ont pas choisis d'immobiliser leurs avions...ADP ne devrait-il pas faire des efforts à ce niveau et y être contraint par l'Etat si besoin?
Il est des compagnies multi-filiales comme Lufthansa et dotées d'une flotte variée et hétérogène:comment cela se passe-t-il pour ces dernières, les éventuels frais de parkage des avions et les salaires des PNT/PNC(entre autres) impactent ils directement les comptes de Lufthansa ou sont-ils à la charge de ses filiales(Swiss, Air Berlin, Germanwings etc...)?
Autre question:je crois savoir que les compagnies low-cost sont propriétés pour certaines de groupes touristiques(comme il me semble EasyJet) et d'investisseurs privés:sans aucune subvention étatique puisque entreprises privées, ne vont elles pas donner plus de souffle aux compagnies étatiques sur leurs réseaux moyen-courriers principalement en pédalant dans la semoule au redémarrage? Certaines risquent elles la disparition? L'UE ne viendra-t-elle pas à leur rescousse pour "préserver la concurrence"?
Cela fait un bout de temps que je ne suis plus revenu sur la communauté du fait de diverses péripéties tant personnelles que professionnelles...Néanmoins étant passionné d'aviation civile, je ne manque pas de m'interroger sur le devenir de ce secteur au sortir de la crise du Covid-19...
En effet, le monde aérien civil doit être confronté depuis quelques mois au plus hallucinant choc économique de son histoire!!...Il est inédit que des aéroports internationaux aient été contraints de fermer leurs portes suite à l'immobilisation pure et simple du trafic aérien international !!...Il est inédit que de grandes compagnies nationales aient été forcées d'immobiliser leurs flottes d'avions pléthoriques !!...Et à ce propos, certains dirigeants de ces compagnies seraient tentés d'introduire une demande de re-nationalisation, comme Air France ou Alitatlia, pour assurer la survie de ces portes-drapeaux aériens nationaux au-delà de leur relance...Ces dernières ont demandé un report ou une annulation des redevances aéroportuaires, qui me semble logique:les services d'assistances techniques au sol(tracteurs avions, camions citernes, passerelles etc...) sont annulés du fait de la fermeture;les frais d'attribution des créneaux horaires n'ont aussi plus lieux d'être(il reste à savoir comment ils resteront maintenus pour chacune des compagnies au-delà de plusieurs semaines de non-utilisation); les frais liés aux maintien des structures aéroportuaires(frais des boxes d'enregistrements bagages et autres) devraient être suspendus; il ne reste que les frais de parkage des avions qui, suite à des cas de force majeur, ne devraient pas être appliqués aux compagnies qui n'ont pas choisis d'immobiliser leurs avions...ADP ne devrait-il pas faire des efforts à ce niveau et y être contraint par l'Etat si besoin?
Il est des compagnies multi-filiales comme Lufthansa et dotées d'une flotte variée et hétérogène:comment cela se passe-t-il pour ces dernières, les éventuels frais de parkage des avions et les salaires des PNT/PNC(entre autres) impactent ils directement les comptes de Lufthansa ou sont-ils à la charge de ses filiales(Swiss, Air Berlin, Germanwings etc...)?
Autre question:je crois savoir que les compagnies low-cost sont propriétés pour certaines de groupes touristiques(comme il me semble EasyJet) et d'investisseurs privés:sans aucune subvention étatique puisque entreprises privées, ne vont elles pas donner plus de souffle aux compagnies étatiques sur leurs réseaux moyen-courriers principalement en pédalant dans la semoule au redémarrage? Certaines risquent elles la disparition? L'UE ne viendra-t-elle pas à leur rescousse pour "préserver la concurrence"?