Apollo11 a écrit:L'hélice qui traverse de part en part... le plus impressionnant est que ce risque reste considéré comme tolérable.
Et d'autre part, pourquoi se dérouter pour une crevaison ? Quel risque est éliminé en n'allant pas à destination ?? Le pneu aurait été tout aussi crevé mais l'avion aurait éventuellement été allégé.
Tout ça ne parait pas très logique au premier abord.
Page 2 du rapport donné en lien :
Pendant la course au décollage, juste avant que l’aéronef Bombardier DHC-8-402 (immatriculation C-GGBF, numéro de série 4433) atteigne la vitesse de rotation (Vr), des vibrations se sont fait sentir et ont cessé une fois que l’aéronef a quitté le sol. Après avoir rentré le train d’atterrissage et avoir entamé la montée, l’équipage de conduite a discuté de ces vibrations. L’équipage de cabine a avisé les pilotes qu’un pneu avait éclaté.
Les pilotes ont communiqué avec les équipes d’entretien et d’exploitation de la compagnie sur les canaux de communication radio très haute fréquence de la compagnie. Compte tenu des forts vents traversiers à CYYC, on a écarté la possibilité d’y retourner et décidé d’atterrir à l’aéroport international d’Edmonton (CYEG) et de changer d’aéronef en raison du pneu éclaté. Le personnel d’entretien a recommandé d’éviter tout atterrissage brutal.
Pour cet incident au Canada, l'hélice n'a pas traversé le fuselage de part en part; je parlais de l'incident de ce F27:
http://avherald.com/h?article=46a74dee&opt=0
ANSV