par Laurent Simon Ven 9 Fév 2018 - 18:24
Béo : il ne faut pas sous estimer les coûts de l'intégration, qui peuvent être très élevés.
Malgré les atouts fabuleux de l'architecture ouverte, qui permet par exemple de remplacer facilement l'ancien radar par le radar AESA. (architecture ouverte qui n'existe pas, par exemple, sur l'eurofighter, ce qui crée beaucoup de difficultés, et de coûts, et de délais, pour passer au radar AESA).
Voilà un excellent exemple (l'architecture ouverte) de ce qui permet beaucoup de possibilités, à des coûts initiaux limités, mais il faut avoir une maîtrise d'oeuvre futée (Dassault aviation ici).
Cela aurait facilité grandement la coopération (voir mes autres messages d'hier, en réponse à Philidor, sur le fil Actualités Airbus) sur l'Eurofighter, sans créer les énormes coûts souvent constatés avec les mauvaises coopérations citées par Philidor.
Donc je redis ici : en pensant bien la coopération, on peut réussir de grandes choses et à des coûts contenus comme
- le programme Rafale franco français, permettant une coopération ultérieure
- ou les programmes européens nEUROn, mené par Dassault Aviation
- ou METEOR, emmené par le RU. qui s'articule très bien avec les 3 chasseurs Gripen, Eurofighter et magnifiquement avec le Rafale, voir l'article cité par Béo),
mais en la pensant très mal, on aboutit à des gouffres financiers (Eurofighter, voir les rapports des Cours des Comptes UK inao et allemands) et des délais beaucoup plus importants.