Bonjour à tous,
Malheureusement, la journée commence très mal :
Un Airbus s'abîme en mer aux Comores avec 158 personnes
MORONI/PARIS (Reuters) - Un Airbus A 310 de Yemenia Airways parti de Sanaa au Yémen avec 158 passagers à bord, dont 11 membres d'équipage et des Français s'est abimé en mer mardi aux Comores, annonce la compagnie aérienne yéménite.
La catastrophe s'est produite à 22h51, heure de Paris, alors que l'appareil s'apprêtait à atterrir à Moroni, la capitale. L'appareil est tombé "à moins de huit miles nautiques" des côtes, soit environ une douzaine de kilomètres, a dit la préfecture française de la Réunion.
Soixante-sept des passagers, dont la nationalité est encore inconnue, avaient à l'origine embarqué à Roissy-Charles-de-Gaulle, à Paris, à bord d'un autre appareil de la même compagnie, qui a gagné Sanaa. Ils ont pris ensuite le vol de correspondance qui s'est écrasé.
Prié de dire s'il avait des informations sur d'éventuels survivants, un responsable de la compagnie yéménite a répondu: "Pas encore".
La France a dépêché des moyens nautiques et aériens depuis la Réunion et l'île voisine de Mayotte, qui fait partie de l'archipel des Comores, a dit la préfecture.
Une commission d'enquête de l'aviation civile yéménite va se rendre sur place, a déclaré Mohammad al-Sumairi, directeur général adjoint de l'autorité de tutelle des transports aériens.
Une cellule de crise a été mise en place à l'aéroport de Roissy, mais elle ne réunit que les représentants des autorités du transport aérien et n'est pas destinée au public.
La catastrophe survient moins d'un mois après le désastre du vol Air France 447 Rio-Paris, qui s'est abîmé dans l'Atlantique avec 228 passagers et membres d'équipage le 1er juin. Les causes de la chute de l'appareil, un A 330, ne sont pas connues à ce jour.
A la demande des syndicats de pilotes français, Air France a changé sur toute sa flotte depuis cet accident des sondes mesurant la vitesse de l'appareil, les "pitots", dont le caractère défectueux était avéré avant l'accident.
Des personnes habitant en France ou des Français se trouvent à bord, puisqu'à l'origine, un autre appareil A 330 de Yemenia Airways est parti de l'aéroport de Roissy lundi à 10h00 (08h00 GMT) avec 147 passagers et 11 membres d'équipage.
Il a ensuite fait une escale pour l'équipage à Marseille avant de redécoller vers Sanaa, où a été effectué un changement d'appareil pour un A 310, a expliqué une porte-parole d'Aéroports de Paris.
68 PASSAGERS EMBARQUÉS À ROISSY À BORD
La plupart des passagers initiaux ont alors débarqué et seuls 67 des personnes embarquées à Roissy ont pris place à bord de ce nouvel appareil, a-t-elle précisé. On ignorait dans l'immédiat leur nationalité.
Les autorités françaises ont simplement été informées qu'il y a avait du mauvais temps et des turbulences au moment de l'approche sur Moroni, mais rien d'inhabituel, a-t-elle précisé.
De nombreux Comoriens résident en France, les Comores étant une ancienne colonie française devenue indépendante en 1975. Mayotte est restée partie du territoire français.
"L'avion s'est écrasé et nous ne savons pas encore où. Nous ne savons pas s'il y a des survivants", a déclaré à Reuters le vice-président comorien Idi Nadhoim, qui se trouvait à l'aéroport de Moroni.
Il a ajouté que l'accident s'était produit aux premières heures de la journée de mardi mais n'a pu fournir aucun autre détail, notamment sur le lieu du sinistre.
Selon Ibrahim Kassim, responsable de l'organisme régional de sécurité aérienne ASECNA, l'appareil s'est probablement écrasé à environ cinq ou 10 km de la côte. Des navires civils et militaires ont été mobilisés pour entamer les recherches.
"Nous pensons que l'accident s'est produit au moment de son approche. La météo n'est pas vraiment favorable. La mer est très forte", a-t-il ajouté.
Le ministre comorien de la Défense Hamid Bourhane a déclaré à Reuters que l'armée avait envoyé des vedettes rapides dans une zone située entre le village de Ntsaoueni et l'aéroport de Moroni. "Pour l'instant, nous ignorons s'il y a des survivants", a-t-il ajouté.
Selon un responsable des Nations unies présent à l'aéroport, la tour de contrôle a été informée de l'atterrissage prochain de l'appareil, puis a perdu tout contact avec lui.
Avec Thierry Lévêque à Paris, version française Pascal Liétout
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE55T00L20090630
Amicalement
Jullienaline
Malheureusement, la journée commence très mal :
Un Airbus s'abîme en mer aux Comores avec 158 personnes
MORONI/PARIS (Reuters) - Un Airbus A 310 de Yemenia Airways parti de Sanaa au Yémen avec 158 passagers à bord, dont 11 membres d'équipage et des Français s'est abimé en mer mardi aux Comores, annonce la compagnie aérienne yéménite.
La catastrophe s'est produite à 22h51, heure de Paris, alors que l'appareil s'apprêtait à atterrir à Moroni, la capitale. L'appareil est tombé "à moins de huit miles nautiques" des côtes, soit environ une douzaine de kilomètres, a dit la préfecture française de la Réunion.
Soixante-sept des passagers, dont la nationalité est encore inconnue, avaient à l'origine embarqué à Roissy-Charles-de-Gaulle, à Paris, à bord d'un autre appareil de la même compagnie, qui a gagné Sanaa. Ils ont pris ensuite le vol de correspondance qui s'est écrasé.
Prié de dire s'il avait des informations sur d'éventuels survivants, un responsable de la compagnie yéménite a répondu: "Pas encore".
La France a dépêché des moyens nautiques et aériens depuis la Réunion et l'île voisine de Mayotte, qui fait partie de l'archipel des Comores, a dit la préfecture.
Une commission d'enquête de l'aviation civile yéménite va se rendre sur place, a déclaré Mohammad al-Sumairi, directeur général adjoint de l'autorité de tutelle des transports aériens.
Une cellule de crise a été mise en place à l'aéroport de Roissy, mais elle ne réunit que les représentants des autorités du transport aérien et n'est pas destinée au public.
La catastrophe survient moins d'un mois après le désastre du vol Air France 447 Rio-Paris, qui s'est abîmé dans l'Atlantique avec 228 passagers et membres d'équipage le 1er juin. Les causes de la chute de l'appareil, un A 330, ne sont pas connues à ce jour.
A la demande des syndicats de pilotes français, Air France a changé sur toute sa flotte depuis cet accident des sondes mesurant la vitesse de l'appareil, les "pitots", dont le caractère défectueux était avéré avant l'accident.
Des personnes habitant en France ou des Français se trouvent à bord, puisqu'à l'origine, un autre appareil A 330 de Yemenia Airways est parti de l'aéroport de Roissy lundi à 10h00 (08h00 GMT) avec 147 passagers et 11 membres d'équipage.
Il a ensuite fait une escale pour l'équipage à Marseille avant de redécoller vers Sanaa, où a été effectué un changement d'appareil pour un A 310, a expliqué une porte-parole d'Aéroports de Paris.
68 PASSAGERS EMBARQUÉS À ROISSY À BORD
La plupart des passagers initiaux ont alors débarqué et seuls 67 des personnes embarquées à Roissy ont pris place à bord de ce nouvel appareil, a-t-elle précisé. On ignorait dans l'immédiat leur nationalité.
Les autorités françaises ont simplement été informées qu'il y a avait du mauvais temps et des turbulences au moment de l'approche sur Moroni, mais rien d'inhabituel, a-t-elle précisé.
De nombreux Comoriens résident en France, les Comores étant une ancienne colonie française devenue indépendante en 1975. Mayotte est restée partie du territoire français.
"L'avion s'est écrasé et nous ne savons pas encore où. Nous ne savons pas s'il y a des survivants", a déclaré à Reuters le vice-président comorien Idi Nadhoim, qui se trouvait à l'aéroport de Moroni.
Il a ajouté que l'accident s'était produit aux premières heures de la journée de mardi mais n'a pu fournir aucun autre détail, notamment sur le lieu du sinistre.
Selon Ibrahim Kassim, responsable de l'organisme régional de sécurité aérienne ASECNA, l'appareil s'est probablement écrasé à environ cinq ou 10 km de la côte. Des navires civils et militaires ont été mobilisés pour entamer les recherches.
"Nous pensons que l'accident s'est produit au moment de son approche. La météo n'est pas vraiment favorable. La mer est très forte", a-t-il ajouté.
Le ministre comorien de la Défense Hamid Bourhane a déclaré à Reuters que l'armée avait envoyé des vedettes rapides dans une zone située entre le village de Ntsaoueni et l'aéroport de Moroni. "Pour l'instant, nous ignorons s'il y a des survivants", a-t-il ajouté.
Selon un responsable des Nations unies présent à l'aéroport, la tour de contrôle a été informée de l'atterrissage prochain de l'appareil, puis a perdu tout contact avec lui.
Avec Thierry Lévêque à Paris, version française Pascal Liétout
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE55T00L20090630
Amicalement
Jullienaline