eolien a écrit:
je crois que c'est le mot France qui vous fait souffrir ... il y a des remèdes à l'urticaire ...
eolien,
Je veux dire qu'il n'y a plus de frontières.
Ne vous y trompez pas, je n'ignore rien de la nécessité voire l'obligation pour Air France de se comporter en réseau sanguin de l'économie française et pour le niveau mondial en support stratégique des intérêts français.
Quand je me trouve sur des destinations sensibles voir dangereuses, je suis toujours rassuré et fier d'apercevoir le "code bar" passer dans ma vision périphérique.
Lors de la monté de l'épidémie Ebola, Air France n'a pas abandonné ses destinations partenaires à leurs terribles sort, du moins autant que du possible. je dis "chapeau bas", félicitations, bravo.
Cela peut vous paraître paradoxale, mais j'aime Air France autant que vous, sauf que je l'observe de l'extérieure.
La destinée nationale d'Air France dépend aussi de la conscience que les aéroports français ont d'eux même et des qualités aléatoires de leurs gestionnaires.
Je n'ignore rien des "boulets" de toutes natures que les structures d'Air France trainent comme une queue de comète.
Malgré tout ces préalables vous êtes jetés, comme nous tous, en pâture au reste du monde. Vôtre rapidité d'adaptation dépend de votre vitesse de prise de conscience des situations.
Les français sont individuellement confrontés au même challenge.
Dans ce challenge vous devez veiller dans vôtre communication a ne pas apparaitre comme un obstacle aux adaptations vitales de chaque français.
Les déchirures internes du groupe AF-KLM ne devraient pas transpirer hors du groupe. Réglez vos salades entre vous et ne venez pas interférer dans nos efforts individuels d'adaptation.
C'est valable pour AF-KLM comme pour Lufthansa qui doivent bien prendre en compte qu'elles ne sont plus seules au monde et que les états qui les hébergent ont des arbitrages économiques
qui dégradent les précédentes priorités. ( La France et l'Allemagne sont les principaux parents d'Airbus dont le siège est à Amsterdam)
Les forts développements Asiatiques et Moyen-Orientaux aboutissent a ce que les compagnies de ces zones deviennent prioritaires en volume pour les constructeurs Européens et Américains.
La politique de développement des produits ne se décide plus en Europe et aux Etats Unis. Les compagnies Européennes et Américaines devront combattre leurs concurrentes sur leur propre terrain
ou disparaitre.
Les gouvernements Occidentaux en ont pris acte et se comportent en conséquence, pas uniquement en bilan général d'emplois, mais aussi parce que l'industrie aéronautique se situe en secteur de pointe
du tissus industriel et stratégique.
Le "réseau sanguin" économique du transport aérien s'est éloigné du système nerveux des états et des structures décisionnelles par nécessité de servir le plus grand nombre.
( PAN AM en avait précocement pris conscience mais ne sachant pas décider qui servir de l'un ou de l'autre, elle a disparu.)
Les décisions sur la destiné du monde concernent le système nerveux, les décisions concernant le transport aérien se prennent au niveau du "réseau sanguin", c'est a dire des clients.