Beochien a écrit:Au passage, le WTI (Pétrole US) à 51, Mauvais temps pour le Shale Oil !
Parait que les US sont sur le point d'accuser les saoudiens de dumping.
Beochien a écrit:Au passage, le WTI (Pétrole US) à 51, Mauvais temps pour le Shale Oil !
There is now growing concern among investors that such low prices may force many U.S. shale producers to close up shop. Indeed, Deutsche Bank claims that 40% of U.S. shale oil production scheduled for 2015 would be uneconomic below $80 a barrel, a damning statistic. The chief economist over at the International Energy Agency (IEA) backs up the Deutsche Bank claim, recently noting that U.S. shale oil production needs prices to be around $80 a barrel in order to be profitable.
The Deutsche Bank figure has been held up by proponents of protectionism as a major reason to block foreign oil imports from ruining the U.S. shale industry. But how accurate are these figures? It turns out there is considerable debate within the energy community as to how low prices have to go to force shale drillers out of business. Indeed, the head of the IEA just recently contradicted her chief economist when she said that 82% of shale oil producers in the U.S. have a break-even price of around $60 a barrel or lower. Based on that, she didn’t see a major fall off in production anytime soon.
Meanwhile, the analysts over at Citibank say that weak oil prices haven’t made much of a dent in U.S. crude production and that drilling would continue to increase even if prices fell to around $70 a barrel. On average, they say, prices would have to fall below $50 a barrel before fully halting production growth in the U.S., with many drillers staying profitable if oil prices held between $40 and $60 a barrel.
‘mid-cycle break-even costs’
Beochien a écrit:Pascal, regarde les structures de prix postées au dessus par Poncho !
1/ Les prix sont à la baisse , les méthodes s'améliorent pour les Shistes!
2/ Combien de prod à moins de 20 $ dans le Golf ... de moins en moins , et pas le 1/3 des nécessités mondiales vient du Golf !
Et ... produire à "perte" au prix d'exploitation, si l'installation et l'investissement sont faits, tout le monde le pratique si obligé !
Bien sûr un équilibre se rétablira, mais pas demain matin ... Et les USA conserveront leur indépendance si difficilement retrouvée, ils feront le nécessaire !
Au fait, le WTI est presque tombé à 48, beaucoup d'échanges à 49 maintenant !
https://chart.finance.yahoo.com/b?s=CLG15.NYM&lang=fr-FR®ion=FR
Philidor a écrit:Quant on parle de point mort, il faut distinguer entre les raisonnements en coût moyen (le vrai point mort, qui comporte l'amortissement des investissements, et définit le seuil de gain ou de perte) et les raisonnements au coût marginal ("petit équilibre" sur la base des seuls coûts variables), au-dessus duquel on peut avoir encore intérêt à produire, même à perte, car la perte sera moindre qu'en cas d'arrêt immédiat de la production.
Donc, à court terme, l'arrêt de la production n'intervient que si le prix du baril tombe en dessous du coût marginal de production. En revanche, les investissements s'arrêtent bien avant.
Philidor a écrit:Le problème, c'est qu'il faut maintenir les installations en état, et que le besoin d'investir se manifeste assez vite. Donc, la production pour une vente au coût marginal n'est pas durable (je ne connais pas assez la structure de coûts dans le gaz de schiste pour avoir une idée du temps pendant laquelle les entreprises peuvent résister).
Pascal, je ne suis pas surpris de ce que tu dis, lorsque le marché s'effondre la question de la fermeture est forcément posée tous les jours. Tout dépend aussi de la facilité de redémarrer après un arrêt : s'il y a de la souplesse il est logique d'arrêter le plus vite possible ... Pour le moment, j'attends encore l'annonce du premier opérateur qui jette l'éponge !
Matthieu Auzanneau, Le Monde a écrit:Les cours ne sont pas prêts de repartir à la hausse dans les mois prochains, prédisent la plupart des analystes
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L'Arabie Saoudite (...) s'est préparée pour faire face à au moins deux années de cours du baril au plus bas (...) « Si je réduis [la production saoudienne], que va-t-il arriver à ma part du marché ? Le prix remontera et les Russes, les Brésiliens et les producteurs américains de pétrole de schiste récupéreront ma part. »
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Les investissements pétroliers sont en train d'être très fortement réduits, en premier lieu dans le domaine des nouveaux pétroles extrêmes et non-conventionnels.
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Le secteur de l'énergie, et en premier lieu celui des hydrocarbures, pèse jusqu'à 30 % des dépenses d'investissements du S&P 500, l'indice phare de Wall Street, souligne l'AFP, qui évoque "le spectre d'un risque systémique".
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