Bonjour les gars,
Je vois qu'on a toujours pas de retour de la commission d'enquête sur le crash de l'appareil...Je pense qu'on va devoir poireauter des mois, si tant est que les autorités du pays ne censurent pas les résultats...
Je reviens sur des interventions plus anciennes faute d'avoir eu le temps de repasser plus tôt:
Eolien a écrit:Je reviens sur une remarque de Yan concernant les instruments de secours :
- Côté alimentation électrique, c'est la planche du captain, côté gauche qui reste alimentée, par les batteries, le temps que la RAT sorte. Si pas de RAT ...batterie !
Pour ce qui est des Badin et altimètre, c'est du "direct". Pas d'ADM ni aucun calculateur.
Pour ce qui est de l'alimentation électrique, je me posais aussi la question si la RAT était suffisante à alimenter à elle seule l'ensemble des équipements avioniques(displays d'affichages et calculateurs) que je soupçonne être pas mal gourmands en énergie? Peut-elle s'aider d'éventuels accumulateurs
?!...Ah et aussi, n'y a-t-il pas une altitude plafond à partir de laquelle elle doit se déployer pour pouvoir fonctionner?
Pour ce qui est des instruments de secours basiques analogiques, je n'ai par contre pas bien compris ta réponse Eolien:ils ont bel et bien disparus des planches de bord actuelles, comment font les pilotes pour s'orienter
sans aucun repère s'ils perdent
totalement l'alimentation électrique alors qu'ils n'ont
qu'un indicateur d'horizon artificiel numérique ayant rendu l'âme?!!...
Béochien a écrit:La séquence serait, à 5G + ... les amortisseurs sont en butée, les pneus s'écrasent, l'aile plie pour en absorber encore un peu (Avec un cantilever court côté cellule) les attaches de train lâchent sur les longerons, aidées par le poids de l'aile et des moteurs, les bras du train perforent les réservoirs, flash assuré.
Si un tail strike a eu lieu en plus, ou juste quand l'avion s'est effondré, des dommages sur le pont inférieur ont permit au kérosène enflammé de s'engouffrer dans la soute, qui présente certainement de nombreux évents, avec le pont supérieur ... depuis les accidents des DC-10 Suspect
En tout état de cause si on sent que le train va s'affaisser après un atterrissage dur, n'est-il pas possible de couper les moteurs et les arrivées kérosène pour contenir au maximum les dégâts incendies, même si ce ne sera pas de ces derniers mais des trains eux-mêmes et du frottage des intrados d'ailes sur la piste que le feu se déclarera, les liquides hydrauliques de freinage étant réputés inflammables
?!...
Pour ce qui est de la discu sur les sidesticks, les échanges me semblent être de haute volée et assez subtiles, j'avoue ne pas trop pouvoir suivre
!!...J'ignorais aussi que Liebher avait conçu l'avionique du SSJ, moi qui pensait que l'entreprise ne se limitait qu'aux systèmes de pressurisation et conditionnement d'air!!...Bref, il est bien que le retour de force soit matérialisé sur les mini-manches même s'ils ne sont pas dans le champ visuel des pilotes...Mais si je puis me permettre, sans être expert de la question, il devrait être implémenté une fonction qui empêche les actionnements contraires de chaque sidestick, pour éviter que le cockpit ne devienne un ring de box
:lorsque soit le CDB soit le copi enclenche en 1er son mini-manche, le 2nd doit voir sa fonction directionnelle opposée désactivée, que ce soit pour le roulis ou le tangage...
Maintenant reste la question du pilote suicidaire, et dans ce cas si l'avion est conduit hors de son enveloppe de vol au-delà d'un certain délai de temps, une "fonction de centralisation" des commandes automatiques devrait reprendre la main intégrale de l'avion, sans qu'aucun membre d'équipage ne puisse désormais intervenir, avec envoi par ACARS et transpondeur d'un may-day, et le déroutement de l'avion vers l'aéroport le plus proche correspondant à sa catégorie!!...J'en conviens çà relève de la science-fiction à l'heure actuelle où l'intégration des différentes composantes avioniques n'est pas complètement aboutie, comme on a pu le voir avec le crash du prototype A330 en 94 chez Airbus, du au fait que l'équipage avait eu le malheur d'oublier un paramètre d'un vol test précédant dans le FCU qui n'était plus de mise, auquel le PA avait répondu une fois ré-enclenché en initiant une relance de poussée et action à cabrer, sans tenir compte des lois de protection de l'enveloppe de vol qui auraient empêché ou limité les conséquences d'une réaction brutale et intempestive...
On en reparle dans le sujet que j'ai vu sur la newsletter du site dédié à l'avionique...