Bon : tout est archi-nul dans cette affaire.
Etre trop haut trop vite est souvent une situation mixte Gestion du contrôle / Conduite du vol.
ex C'était souvent le cas à Zurich où les contrôleurs emmenaient trop haut trop vite ... Remise de gaz.
Normalement on intercepte le Glide par en-dessous.
Mais, si l'avion est trop haut l'interception reste possible si le pilote fait ce qu'il faut : réduction des gaz, sortie des trainées : SpeedBrakes, et en fonction de la vitesse (portes de train) le train, et les volets.
Il y a ce que l'on appelle un filet de sécurité, le
plancher de stabilisation, hauteur où l'avion doit être sur la trajectoire d'approche finale en
configuration atterrissage :
- Train sorti
- Volets atterrissage
- Vitesse approche finale
- Check List atterrissage terminée. (ce qui implique Speed brakes rentrés et armés)
Si l'avion n'est pas stabilisé au plancher de stabilisation la RDG est impérative.
Ce plancher est en général de 1000 ft, dans certains cas et des compagnies le plancher est seulement
de 500 ft.
Au vu de la conduite de ce vol, tout est archi-nul : les passagers et le PNC sont à plaindre.
Les constructeurs sont également dans la boucle de la formation : pour des questions de gros sous, les formations sont réduites, les qualifications généreusement accordées. Faut satisfaire le client.
Idem pour les compagnies qui rognent sur tout : Toutes les compagnies.
Heureusement qu'il y a en France
les syndicats pour veiller au grain !@ Vector :
Vector a écrit:... les reverses devaient être plus efficaces.
On ne peut pas passer les reverses tans que l'avion est en vol, config Air/Sol par switch de contact sur les trains.