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    Satellites Européen climat environnement

    jullienaline
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    Whisky Charlie


    Satellites Européen climat environnement Empty Satellites Européen climat environnement

    Message par jullienaline Dim 6 Sep 2009 - 19:22

    Bonsoir à tous,

    Une présentation de ce satellite dont le lancement est prévu le 2 novembre 2009. Il est conçu pour étudier l’humidité des sols et la salinité des océans.

    http://www.esa.int/esaCP/SEM4G9LW3ZF_France_0.html

    http://www.cnes.fr/web/CNES-fr/821-smos.php

    Amicalement


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    Message par jullienaline Lun 9 Nov 2009 - 21:28

    Bonsoir à tous,

    SMOS est en orbite.

    SMOS, la nouvelle vigie du changement climatique, est en orbite

    Le satellite SMOS (Soil Moisture and Ocean Salinity) a été lancé tôt ce matin à bord d’une fusée Rockot depuis le cosmodrome russe de Plessetsk. Ce projet est le fruit d’une coopération franco-espagnole entre le Centre national d’études spatiales (CNES), l’Agence spatiale européenne (ESA) et le Centre espagnol de développement technique et industriel (CDTI). Au titre du programme « Planète vivante » de l’ESA consacré à l’observation de la Terre, SMOS mesurera périodiquement l’humidité du sol et la salinité des océans du globe grâce à son radiomètre interférométrique à synthèse d’ouverture MIRAS (Microwave Imaging Radiometer with Aperture Synthesis), fabriqué par Astrium en Espagne.Thalès Alenia Space est le maître d’œuvre de ce programme.

    Pour mener à bien sa mission, le satellite est donc équipé de cet unique instrument, véritable joyau technologique qui fait appel à des techniques de mesure innovantes, jamais testées auparavant dans l’espace. Jamais auparavant il n’avait été possible de mesurer ces paramètres depuis l’espace sur l’ensemble du globe et de façon régulière ; c’est pourquoi l’ESA a qualifié ce projet de « révolution scientifique ». Les instruments radiométriques traditionnels auraient nécessité une antenne de 10 m de diamètre qu’aucun lanceur actuel n’aurait été capable d’emporter.

    MIRAS comporte trois bras en configuration « Y » et une structure centrale de soutien. Une fois ses bras déployés, l’instrument présente une envergure de 8 m de diamètre et pèse 360 kg. Il compte 69 antennes réceptrices réparties le long des trois bras et du corps central. Grâce à cet instrument, le satellite dispose d’un champ de vision de 1000 km, dans lequel il effectuera jusqu’à 80 mesures différentes. Au total, il réalisera quinze révolutions de notre planète par 24 h et produira tous les trois jours une carte complète de la surface terrestre avec une résolution de 50 km par pixel et une profondeur d’un centimètre. L’instrument est basé sur une plate-forme Proteus fournie par Thales Alenia Space. Initialement prévue pour trois ans, la durée de vie utile du satellite pourrait être étendue à deux années supplémentaires.

    Les paramètres comme l’humidité du sol et la salinité des océans présentent un intérêt scientifique primordial pour comprendre le cycle de l’eau de notre planète, puisqu’ils permettront de réaliser des modèles de prévisions atmosphériques, océaniques et hydrologiques. La salinité, par exemple, joue un rôle majeur dans la circulation des océans et entraîne la formation de phénomènes climatiques connus sous le nom d’El Niño ou de La Niña, qui provoquent inondations et sécheresses. L’évaporation et la filtration de l’eau dépendent du degré d’humidité du sol et de la teneur en eau de la végétation, et constituent des variables clés pour comprendre le cycle hydrologique et surveiller les réserves d’eau douce de la planète. Les avantages d’une mission de ce type sont donc innombrables car, en saisissant mieux le cycle hydrologique de la Terre, les scientifiques pourront sensiblement améliorer les applications comme la météorologie, la climatologie, l’océanographie, la gestion des risques, l’agriculture, l’hydrologie, les ressources marines, le développement urbain, etc.

    D’autre part, le programme a contribué à doper la compétitivité du secteur spatial transpyrénéen qui, à cette occasion, fait valoir sa faculté d’assurer la maîtrise d’œuvre d’activités système. Ce projet a été un véritable catalyseur pour la capacité technologique du pays car c’est la première fois que l’Espagne, par le biais d’Astrium, assure la maîtrise d’œuvre d’une mission pour le compte de l’ESA, tout en réalisant un instrument extrêmement innovant sur le plan technologique, excédant toutes les attentes.

    Ce programme revêt une importance stratégique pour l’Espagne. Outre le fait d’avoir renforcé les capacités de l’industrie spatiale espagnole, il a aussi ouvert la porte à de nouveaux programmes comme les deux satellites d’observation de la Terre, NGENIO et PAZ, également conduits par Astrium España. Par ailleurs, grâce à la qualité du travail réalisé sur SMOS, l’Espagne est de nouveau maître d’œuvre d’un instrument de l’ESA, destiné cette fois au satellite Sentinel-3. Enfin, la suite de la mission SMOS est à l’étude dans le cadre d’un programme opérationnel baptisé SMOSops pour Eumetsat.

    En qualité de maître d’œuvre, Astrium a signé en juin 2004 un contrat de 61 millions d’euros pour la fabrication de la charge utile du satellite. La gestion du projet constituait un défi de taille puisqu’il s’agissait de combiner un large spectre industriel avec les exigences de la communauté scientifique pour réaliser ce télédétecteur sans précédent.

    SMOS est, à la suite de GOCE, la seconde mission spatiale d’exploration de la Terre. La prochaine sera Cryosat-2, également conduite par Astrium.
    ...
    http://www.eads.com/1024/fr/pressdb/pressdb/20091102_astrium_smos.html

    Amicalement


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    Satellites Européen climat environnement Empty Re: Satellites Européen climat environnement

    Message par Laurent Simon Jeu 2 Avr 2015 - 12:09

    Poncho, je propose que ce fil soit renommé "Satellites climat, environnement" (ou du genre).

    Je vais poster un lien vers
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/thales-465467.html
    Laurent Simon
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    Satellites Européen climat environnement Empty Satellites MSG-4, Jason-3, Sentinel-3 (TAS) bientôt lancés (en 2015)

    Message par Laurent Simon Jeu 2 Avr 2015 - 12:56

    Merci Poncho !

    Pour Thales, le climat est un enjeu brûlant en 2015

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/thales-465467.html

    Thales Alenia Space sera cette année au cœur de la thématique des changements climatiques. Trois satellites dédiés au climat et à l'environnement, doivent être lancés en 2015 : MSG-4, Jason-3 et Sentinelle 3.

    ... Thales Alenia Space (TAS).. sera au cœur cette année de la thématique des changements climatiques, l'année où la France organise la conférence des Nations Unies, dite COP21, qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 15 décembre 2015. "C'est une coïncidence, mais une belle coïncidence", souligne le directeur des programmes satellites pour la météo et du climat chez TAS, Jean-Jacques Juillet.

    Dans ce cadre, trois satellites dédiés au climat et à l'environnement et construits par TAS, devraient être lancés en 2015 :

    • le satellite météo MSG-4 le 2 juillet par Ariane 5, le satellite altimètre en orbite basse qui mesure la hauteur des océans avec la précision au centimètre
    • Jason 3 le 22 juillet par le lanceur américain Falcon 9
    • et, enfin, le satellite Sentinelle 3, qui transmettra des données sur la surface et l'atmosphère de la Terre, en octobre à Plessetsk par le lanceur russe Rockot.


    Ces trois satellites construits par TAS pour le compte des agences spatiales française (CNES) et européenne (ESA),
    avec un partenariat de la NASA pour Jason 3.

    Les trois satellites seront exploités par l'organisation européenne qui gère les satellites météos, Eumetsat.

    Compréhension des paramètres qui influent sur le climat

    "Ces satellites vont jouer un rôle prépondérant dans la compréhension et la mesure des paramètres qui influent sur le climat", explique Jean-Jacques Juillet.

    Depuis plus de 30 ans, TAS est l'un des principaux fournisseurs des satellites d'observation de la Terre européens, depuis le système Meteosat, référence en terme de veille météorologique géostationnaire, aux altimètres Poseidon qui ont ouvert la voie à l'océanographie opérationnelle.



    "Les données fournies par ces systèmes sont d'une importance cruciale pour le suivi et la compréhension des questions climatiques", précise-t-il.

    Au-delà des prévisions quotidiennes, les données fournies par les satellites Météosat sont essentielles pour anticiper les phénomènes météorologiques violents tels que les ouragans, les tempêtes ou les inondations...

    MSG-4, Jason-3 et Sentinelle 3

    1. Le programme MSG-4 va notamment permettre aux prévisions météorologiques de faire "un saut technologique", en améliorant les prévisions de court terme ainsi que leur fiabilité, fait observer Jean-Jacques Juillet.
    Ce satellite élargit en outre ses missions grâce à un "passager sondeur", qui permettra une analyse des gaz qui composent l'atmosphère.

    2. Le satellite Jason-3 sera placé sur la même orbite que Jason-2, ce qui permettra une couverture presque totale de toutes les étendues océaniques libres de glaces.

    L'altimètre à double fréquence Poseidon-3B constitue l'élément clé de ce programme d'observation de la Terre.

    Le programme Jason a permis grâce à la précision de leurs mesures de mettre en évidence la circulation thermohaline des océans du globe, véritable moteur énergétique du climat mondial, ainsi que la montée des eaux résultant du réchauffement climatique.

    Le premier satellite Jason-1 a été lancé en 2001 pour une durée de vie de trois ans. Finalement, il a eu une durée de vie de 11s et demie.
    Jason-2 a été lancé en 2008 et est toujours opérationnel.

    3. Enfin, le programme Sentinelle 3, qui fait partie intégrante du programme Copernicus mené par la Commission européenne et co-financé par l'ESA, contribuera fortement à une politique environnementale globale.

    Sentinelle 3 garantira la continuité opérationnelle des données fournies par les instruments embarqués à bord du satellite Envisat tout en améliorant leur performance et leur disponibilité.

    Il assurera une surveillance de l'état des océans (courant, vie marine...) et des zones côtières (pollution, courant...) et mesurera la température de surface des océans et des Terres émergées.
    Laurent Simon
    Laurent Simon
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    Satellites Européen climat environnement Empty Sentienl-1 et le programme Copernicus (ex GMES), prévu pour 40 ans.

    Message par Laurent Simon Jeu 2 Avr 2015 - 13:23

    Retour sur Sentinel-1, au sujet duquel quelques articles ont déjà été signalés sur le fil "Programme européen Copernicus (ex GMES). Satellites Sentinel" :

    https://avia.superforum.fr/t1504p20-programme-europeen-copernicus-ex-gmes-satellites-sentinel

    article assez complet, et synthétique.
    "Sentinel 1A, le premier satellite de Copernicus, sera lancé demain"

    http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronautique-sentinel-1a-premier-satellite-copernicus-sera-lance-demain-53069/

    Avec le lancement demain soir de Sentinel 1A démarre la phase opérationnelle de Copernicus, un programme d'observation de la Terre sans précédent, initié il y a 16 ans sous le nom de GMES (Global Monitoring for Environment and Security). 

    Avec cinq familles de satellites prévues, Copernicus s'étalera sur 40 ans et couvrira tous les grands domaines d’applications liés à l’étude de la surface de notre planète, des océans et de l’atmosphère.
    ...

    Construits sous la maîtrise d’œuvre de Thales Alenia Space, les satellites de la famille Sentinel 1 sont équipés pour l’imagerie radar et sont dédiés aux services terrestres et océaniques.
    Ils assureront la continuité des mesures radar recueillies par les satellites ERS et Envisat et fourniront des images 24 heures sur 24, par tous les temps, pour le suivi des océans et des terres émergées. Pour cela, ils emportent un radar construit par Airbus Espace et un récepteur GNSS, utilisé pour les besoins de l’exploitation et pour l’orbitographie de précision à partir du sol.
    Lors d’un précédent article, nous avons abordé en détail ce radar, dont la principale caractéristique est son antenne électronique active, de 12,30 m sur 0,90 m, et une capacité d'observer à travers les nuages et la pluie.
    Satellites Européen climat environnement RTEmagicC_sentinel1A_soyouzCoiffe_esa_corvaja_02_txdam57093_9dd4e4
    Le satellite Sentinel 1A, posé sur l'étage supérieur Fregat, installé dans la coiffe de son lanceur. © Esa, R. Torres

    Les satellites de Copernicus au service de la connaissance

    À juste titre, Copernicus est présenté comme le programme d’observation de la Terre le plus ambitieux à ce jour.

    Par sa composante spatiale, il ouvre une nouvelle ère dans la façon d’observer la machine climatique et de la comprendre. Il montre que pour progresser dans la connaissance du climat, les systèmes spatiaux sont des outils indispensables dans la compréhension des mécanismes du changement climatique.

    Cette composante spatiale s’appuie sur plusieurs familles de satellites et d'instruments comptant chacune quatre membres.

    En termes plus simples, Copernicus est prévu pour durer les 40 prochaines années et couvrir un champ très large des besoins scientifiques.

    Dans le détail, on compte :

    • le satellite 5P
    • trois familles de satellites (Sentinel 1, 2 et 3) 
    • et deux familles d’instruments (Sentinel 4 et 5) embarqués sur des satellites d’Eumetsat, Meteosat de troisième génération pour Sentinel 4 et Metop de deuxième génération pour Sentinel 5.


    Enfin, et on en a moins conscience, Copernicus va jouer un rôle politique comme aucun autre avant lui.

    Car si les décisions politiques et économiques doivent s’appuyer sur des données scientifiques concrètes, qui mieux que Copernicus peut éclairer nos dirigeants sur l'état réel de la planète et apporter un certain nombre de réponses aux questions en suspens ? Aujourd’hui, bien que le changement climatique ne fasse plus guère de doute, les prévisions des modèles climatiques divergent.

    Elles créent des incertitudes sur l’avenir de notre climat qui sont autant de freins à des mesures visant à en limiter les effets. On attend que Copernicus affine ces modèles.

    La Terre ne peut plus attendre

    Et il y a urgence, comme le constate le Giec, qui vient de publier la deuxième partie de son cinquième rapport, basée sur les conséquences du changement climatique.

    Les prévisions concernant les modèles de climat divergent, mais les effets sur la planète Terre se font d’ores et déjà sentir. De sorte que si rien n’est fait pour changer les choses, le temps est compté pour le monde tel que nous le connaissons aujourd’hui.

    Enfin, ce lancement met en avant le rôle significatif de la Commission européenne dans les programmes spatiaux. L’Europe investit ainsi près de 12 milliards d'euros dans les technologies spatiales.

    Si le budget de l’Agence spatiale européenne est d’un peu plus de quatre milliards d’euros, la Commission européenne va consacrer pour la période 2014-2020 près de 4,3 milliards pour le programme Copernicus et plus de 7 milliards pour Galileo, le système européen de navigation par satellites.
    Laurent Simon
    Laurent Simon
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    Satellites Européen climat environnement Empty En quoi Copernicus est-il différent de ce qui existe, et nécessaire ?

    Message par Laurent Simon Ven 3 Avr 2015 - 15:18

    Eclairage synthétique (6 janv. 2014) complémentaire sur le programme Copernicus, éclairage qui permet de bien comprendre  les limites actuelles et donc les besoins. 

    "Avec Copernicus, l'Europe veut surveiller la Terre"

    http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronautique-copernicus-europe-veut-surveiller-terre-51343/

    Voir aussi le fil spécifique consacré à Copernicus, avec de nombreux articles et détails.

    Extraits ... Après plusieurs années d’incertitudes et d’atermoiements, ce système européen d’observation de la Terre (ex GMES) s’est vu allouer un budget de 3,79 milliards d’euros.

    Cet ambitieux programme a pour objectif de doter l’Europe d’un accès continu, indépendant et fiable aux données dans les domaines de l’environnement et de la sécurité, à savoir la surveillance du milieu marin, de l’atmosphère, des terres et du changement climatique, ainsi que l’appui aux interventions d’urgence et la sécurité.

    Copernicus exploitera des données provenant de capteurs in situ, comme des bouées, des ballons ou des sondes atmosphériques, mais aussi de satellites.  ...

    Service d’observation de la Terre dans la durée

    Un des principaux atouts de ce programme est qu’il tient compte des besoins des utilisateurs en offrant des services opérationnels dans tous les domaines cités ci-dessus, mais surtout qu’il s’inscrit dans la durée, voire ad vitam æternam.

    En d’autres termes, avec ce programme, l’Union européenne veut corriger une des faiblesses des programmes d’observation de la Terre qui ne s’inscrivent pas dans la durée, à l’exception des satellites météorologiques d’Eumetsat.

    En effet, les données fournies au moyen des services existants soit ne couvrent pas l’ensemble des paramètres climatiques, soit ne sont pas fournies sur une base continue et durable, notamment parce que la durée de vie du service ou de l’infrastructure d’observation est limitée en raison de contraintes budgétaires ou techniques.

    Il faut comprendre qu’une rupture dans la continuité et la disponibilité des données crée pour les scientifiques des incertitudes qui nuisent aux résultats et pénalisent fortement les modèles de prédiction du changement climatique.

    L’exemple le plus récent est la perte du satellite Envisat de l’Esa, survenue au printemps 2012.

    La rupture dans la fourniture des données qui en a résulté a mis en danger la continuité de services opérationnels alimentés gratuitement par les observations d'Envisat. On citera par exemple les services d’alerte Polar View de suivi des icebergs, glaciers et banquises, ou encore les services de l'Agence européenne pour la sécurité maritime (AESM, suivi des pollutions marines, du trafic maritime, etc.)

    ...
    Laurent Simon
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    Satellites Européen climat environnement Empty Re: Satellites Européen climat environnement

    Message par Laurent Simon Lun 6 Avr 2015 - 20:48

    jullienaline a écrit:Bonsoir à tous,

    SMOS est en orbite.

    SMOS, la nouvelle vigie du changement climatique, est en orbite


    Le satellite SMOS (Soil Moisture and Ocean Salinity) a été lancé tôt ce matin à bord d’une fusée Rockot depuis le cosmodrome russe de Plessetsk.   ...

    SMOS est, à la suite de GOCE, la seconde mission spatiale d’exploration de la Terre. La prochaine sera Cryosat-2, également conduite par Astrium.
    ...
    http://www.eads.com/1024/fr/pressdb/pressdb/20091102_astrium_smos.html

    Le satellite Smos était gêné par des radars secrets : l'Esa les fait éteindre  (juillet 2012)

    http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/climatologie-satellite-smos-etait-gene-radars-secrets-esa-fait-eteindre-39978/

    Chargé d'étudier le cycle de l'eau, le satellite Smos, de l'Esa, a vu ses mesures perturbées... par les émissions de radars militaires sur des fréquences officiellement réservées à la science.

    La protestation de l'Agence spatiale européenne auprès de l'IUT, organisme international de régulation des télécommunications, a fini par porter ses fruits : là où les mesures étaient fortement dégradées, elles sont devenues plus précises

    Satellites Européen climat environnement RTEmagicC_40015_smos_interferencesRadio_esa_Cesbio_txdam30878_9dd4e4

    Carte de la pollution électromagnétique établie à partir des observations de Smos dès 2010. En rouge apparaissent les zones fortement émettrices dans la bande L et en jaune ou vert celles où ces émissions sont intermittentes. © Cesbio

    ... La protestation de l'Esa auprès de l'UIT (Union internationale des télécommunications) a été entendue. À ce jour, au moins 13 sources d'interférence ont été éteintes dans les latitudes septentrionales.

    L'effet fut immédiat : les observations de Smos à ces hautes latitudes ont été considérablement améliorées. Auparavant, elles étaient si contaminées qu’aucune mesure précise de la salinité des eaux n'était possible, au-dessus de ces régions.

    Les efforts faits par l’Esa pour réduire ce brouillage ont également bénéficié à d’autres satellites embarquant des détecteurs similaires, comme la mission Aquarius de la Nasa. Aquarius est un ensemble de trois radiomètres à micro-ondes embarqués à bord du satellite argentin Sac-D. Ils sont conçus pour suivre l’évolution de la teneur en sel des océans, mois après mois et saison après saison.

    Des cartes mondiales de la salinité seront tracées à partir des données fournies par Aquarius et Smos. Comme l’explique Nicolas Reul de l'Institut français de recherche pour l'exploration de la mer (Ifremer), la « combinaison des données Smos et Aquarius nous permet d’obtenir des cartes de la salinité des océans avec une résolution spatiale et temporelle sans précédent ».
    Laurent Simon
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    Satellites Européen climat environnement Empty GOCE, satellite ESA qui a mesuré très précisément la gravité terrestre.

    Message par Laurent Simon Mar 14 Avr 2015 - 12:21

    Retour sur le satellite GOCE, de l'ESA, qui a

    • non seulement excellemment rempli sa mission (2 ans),
    • mais aussi rempli une deuxième mission (de 2 ans supplémentaires), à plus basse altitude, qui a donné des résultats encore plus intéressants


    http://www.maxisciences.com/goce/le-satellite-goce-a-court-de-carburant-retombera-sur-terre-debut-novembre_art31127.html  


    Wikipedia : 

    Le satellite GOCE est mis en orbite le 17 mars 2009 depuis le cosmodrome de Plessetsk en Russie.

    Douze mois après son lancement, le satellite a collecté les données lui permettant d'atteindre ses objectifs.

    Le 8 juillet 2010 GOCE ne parvient pas à transmettre les données scientifiques collectées. Les experts de l'ESA et les industriels concernés parviennent à déterminer que le problème se situe au niveau de la liaison entre les modules chargés de la télémétrie et celui du processeur. En téléchargeant de nouvelles versions du logiciel système et en augmentant de 7°C la température de la cloison sur laquelle sont fixés les ordinateurs les contrôleurs au sol parviennent à rétablir un fonctionnement normal début septembre8.

    La mission devait s'achever en avril 2011 mais elle est prolongée de 18 mois9. La consommation de xénon est plus faible que prévue et alors que l'extension de la mission de GOCE est sur le point de s'achever le conseil scientifique du programme, après avoir consulté la communauté des utilisateurs, décide de tenter d'obtenir des données d'une meilleure précision en abaissant l'orbite.
    Celle-ci est progressivement réduite entre aout 2012 et avril 2013 de 255 km à 235 km


    Les premiers résultats élaborés à partir des données de GOCE sont présentés au cours du symposium Living Planet de l'ESA qui se déroule du 28 juin au 2 juillet 2010 à Bergen, en Norvège. Un premier géoïde global a été réalisé avec seulement deux mois de données. La précision est améliorée par la suite à chaque cycle de 2 mois.

    Les données recueillies ont mis en évidence que le transport de chaleur autour de la Terre se faisait à hauteur de 70-80 % par le biais de l'atmosphère et 20 à 30 % dans les océans, alors que les scientifiques estimaient jusque là que le ratio devait être de 50/5013.

    Le 31 mars 2011 au cours d'un congrès scientifique réunissant les utilisateurs de GOCE se déroulant à Munich (Allemagne), une version aboutie du géoïde est présentée.

    Le nouveau géoïde qui fait abstraction des courants et marées et constitue une référence cruciale pour la mesure de la circulation des océans, la détermination des changements de niveau des océans et la dynamique des glaces qui tous ont un impact sur les processus de changement climatique
    Mis en orbite en 2009, le satellite GOCE avait pour mission de mesurer le champ de gravité de la Terre. Depuis tout ce temps, l’engin d’une tonne évoluait en orbite basse, à 260 kilomètres d'altitude, maintenu à cette distance grâce à ses réacteurs. Aujourd’hui, après avoir parfaitement fonctionné pendant quatre ans, GOCE n’a plus de carburant

    En savoir plus : http://www.maxisciences.com/goce/le-satellite-goce-a-court-de-carburant-retombera-sur-terre-debut-novembre_art31127.html
    Copyright © Gentside Découverte


    Le satellite GOCE, à court de carburant, retombera sur Terre début novembre

    En savoir plus : http://www.maxisciences.com/goce/le-satellite-goce-a-court-de-carburant-retombera-sur-terre-debut-novembre_art31127.html
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    Le satellite GOCE, à court de carburant, retombera sur Terre début novembre

    En savoir plus : http://www.maxisciences.com/goce/le-satellite-goce-a-court-de-carburant-retombera-sur-terre-debut-novembre_art31127.html
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    Le satellite GOCE, à court de carburant, retombera sur Terre début novembre

    En savoir plus : http://www.maxisciences.com/goce/le-satellite-goce-a-court-de-carburant-retombera-sur-terre-debut-novembre_art31127.html
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    Satellites Européen climat environnement Empty Les résultats des mesures très précises du champ magnétique terrestre (satellites SWARM)

    Message par Laurent Simon Ven 17 Avr 2015 - 18:59

    L'ESA avait lancé trois satellites SWARM (un essaim en français de 3 satellites), qui ont permis de faire des mesures extrêmement précises du champ magnétique terrestre,

    ce qui a confirmé ce qu'on savait déjà, mais de manière très précise, et très complète (les sources du magnétisme sont nombreuses)

    - le champ magnétique terrestre a tendance à diminuer en général
    - le Pôle Nord se déplace fortement
    - une zone près du Brésil connait depuis des années une baisse très importante, ce qui est très dangereux pour tout ce qui est assez électronique, comme les satellites (qui sont moins protégés des rayonnements cosmiques)

    Modifications spectaculaires du champ magnétique terrestre
    http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=12899
    juin 2014

    [quote]Les premiers résultats à haute résolution recueillis à partir des trois satellites de la constellation Swarm de l'ESA, révèlent les changements les plus récents dans le champ magnétique qui protège notre planète.

    Lancé en Novembre 2013, Essaim fournit un aperçu sans précédent dans les rouages complexes du champ magnétique de la Terre, qui nous protège du rayonnement cosmique et bombardant des particules chargées.

    Satellites Européen climat environnement SWARM-GlobeSatellites Européen climat environnement SWARM-GlobeSatellites Européen climat environnement SWARM-GlobeSatellites Européen climat environnement SWARM-Globehttp://www.techno-science.net/illustration/SWARM-Globe.JPG
    Juin 2014 champ magnétique. Illustration ESA

    Les mesures effectuées au cours des six derniers mois confirment la tendance générale de l'affaiblissement du champ, avec les baisses les plus spectaculaires dans l'hémisphère occidental. Mais dans d'autres domaines, tels que l'océan Indien, le champ magnétique s'est renforcé depuis Janvier.

    Les dernières mesures confirment également le déplacement du Nord magnétique vers la Sibérie. Ces changements sont basés sur les signaux magnétiques provenant du noyau de la Terre. Au cours des prochains mois, les scientifiques vont analyser les données et comparer avec les études provenant d'autres sources, à savoir le manteau, croûte, océans, ionosphère et magnétosphère.

    Cela fournira un nouvel éclairage sur de nombreux processus naturels, de ceux qui se produisent au fond de notre planète à la météorologie spatiale déclenchée par l'activité solaire. À son tour, cette information donnera une meilleure compréhension des raisons pour lesquelles le champ magnétique s'affaiblit.


    http://www.techno-science.net/illustration/Swarm-Champ-soleil.JPG
    Le champ magnétique de la Terre. Illustration ESA

    "Ces premiers résultats démontrent l'excellente performance de Swarm", a déclaré Rune Floberghagen, directeur Swarm, mission de l'ESA. "Avec une résolution sans précédent, les données montrent également la capacité de Swann à cartographier les caractéristiques à petite échelle du champ magnétique."

    Les premiers résultats ont été présentés à la réunion scientifique Swarm à Copenhague, au Danemark.

    Sofie Carsten Nielsen, ministre danois de l'Enseignement supérieur et de la Science, a souligné la contribution danoise à la mission. Essaim qui poursuit la tradition du satellite danois Ørsted, qui est toujours opérationnel, ainsi que la mission  Champ  allemande. L'instrument de base de Swarm, le magnétomètre, a été fourni par l'Université technique du Danemark.


    http://www.techno-science.net/illustration/Swarm-constellation.JPG
    Essaim. Illustration ESA

    [/quote]

    Pour des raisons qu'on ne connait pas encore vraiment, le champ magnétique terrestre semble influence de façon importante le climat.
    Cette baisse pourrait contribuer à expliquer les changements climatiques constatés depuis quelques décennies.
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    Satellites Européen climat environnement Empty Dernière mission de Spot 5 : préparer la venue de ses successeurs Sentinel (Copernicus)

    Message par Laurent Simon Mar 21 Avr 2015 - 11:27

    Le satellite SPOT 5 effectuera une dernière mission (jusqu') en octobre 2015

    http://www.rtl.fr/actu/international/le-satellite-spot-5-effectuera-une-derniere-mission-en-octobre-7777428266

    .. officiellement à la retraite depuis le 31 mars 2015, ... il a travaillé pendant 13 ans : ... faire des photos pour l'armée, puis utilisé par Bruxelles pour contrôler les déclarations des agriculteurs pour toucher leurs primes. Il vérifiait en effet  le nombre d'hectares par ferme.

    .. le satellite SPOT 5,   dépassé techniquement par de jeunes satellites beaucoup plus précis, est devenu obsolète .... Et donc, ses images ne se vendaient plus et il ne rapportait plus rien. Alors les ingénieurs du CNES (l'agence française de l'espace), et c'est inédit,  lui ont confié une dernière mission
    :

    Préparer le travail de ses successeurs, les satellites SENTINEL 1 et 2 (Programme Copernicus).

    .. Ils l'ont rapproché de la terre. Il passera toujours au mêmes endroits, mais très souvent, tous les cinq jours, et va prendre des photos. Il survolera par exemple le vignoble de Bordeaux. Et tout cela va servir à préparer le travail de ses petits enfants, les satellites Sentinelles 1 et 2.

    Qui seront lancés dans quelques mois car eux, seront beaucoup plus précis et permettront de mieux connaitre les besoins en eau des plantes, la progression de la sécheresse. Grâce à eux, on pourra observer la floraison du colza, savoir quand les blés sont murs et donc adapter notre agriculture aux changements du climat.

    Grâce a SPOT 5 les ingénieurs vont s’entraîner à analyser et comparer des photos tous les cinq jours. Une dernière mission qui s’arrêtera en octobre 2015. Date à laquelle le vieux satellite s’éteindra. Les ingénieurs du CNES le laisseront descendre tout doucement. Il se rapprochera de l’atmosphère et finira par se désintégrer,  mais il nous aura aidé à mieux connaitre notre terre.
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    Satellites Européen climat environnement Empty Symposium ISRE en mai à Berlin

    Message par Laurent Simon Mar 5 Mai 2015 - 16:47

    DLR Earth Observation Conference – in contact with Merlin and Copernicus

    http://www.dlr.de/dlr/en/desktopdefault.aspx/tabid-10081/151_read-13554/#/gallery/19418

    L'agence spatiale allemande (DLR) organise dans quelques jours un symposium à Berlin.
    Deux responsables sont interviewés, et expliquent les technologies radar, développées en Allemagne (qui s'affiche leader mondial dans ce domaine) et en Italie.
    (voir la décision récente de l'Allemagne de contribuer au financement de CSO (techno optique dévelloppée par la France), en échange du soutien français au drône Male qui sera développé en Allemagne).

    Ils donnent aussi des infos sur les satellites allemands déjà lancés, TerraSAR-X  et TanDEM X, et sur les satellites Sentinel du programme européen Copernicus, auquel contribue l'Allemagne à 25%.
    Ainsi que le futur satellite franco-allemand MERLIN.


    The German Aerospace Center (Deutsches Zentrum für Luft- und Raumfahrt; DLR) is hosting the 36th International Symposium on Remote Sensing of the Environment (ISRSE) in Berlin from 11 to 15 May 2015.

    Earth observation satellites ensure that changes to Earth are documented and fundamental information on the weather and climate, biodiversity and the ecosystem, sustainable agriculture and forestry, mineral resources and resource consumption, and water and air quality is provided.

    Satellite data can also provide support in the event of crises and natural disasters. The German radar satellites TerraSAR-X and TanDEM-X play an important role in this.

    The first satellite in the Sentinel series was launched in April 2014, marking the start of the European Union (EU) Copernicus programme. The second Sentinel satellite is due to follow on 12 June 2015.

    Copernicus links the potential of satellite-supported Earth observation with terrestrial, airborne, maritime and other data sources. In addition to scientific and institutional interests, the commercial market for Earth observation is gathering speed.

    Some 750 participants from 65 countries will be discussing these and many other aspects at the ISRSE Conference in the Berlin Congress Center (bcc). The organisers, Helmut Staudenrausch and Gunter Schreier, give an overview in the following interview.


    A devastating earthquake shook Nepal on 25 April 2015. What role does Earth observation play in crisis and disaster relief? What is DLR doing?


    Gunter Schreier: The Center for Satellite Based Crisis Information (Zentrum für Satellitengestützte Kriseninformation; ZKI) at the DLR Earth Observation Center in Oberpfaffenhofen is working on this.

    Current satellite images from Earth observation missions involving international partners – but primarily data from the German TerraSAR-X and the RapidEye missions – are being used to see the extent of the damage that the earthquake has caused and what access routes and roads can still be used by relief organisations on the ground.

    We also have high-resolution aerial images of Kathmandu from a measurement campaign conducted in the Himalayas by DLR colleagues in Berlin.

    We are now using these with the current satellite data to draw a comparison with the situation before the earthquake. In this regard, ZKI is involved both nationally on behalf of the German Federal Ministry of the Interior (Bundesinnenministerium; BMI) and, at the European scale, in the Copernicus crisis information service.

    Helmut Staudenrausch: DLR also provides the International Charter ‘Space and Major Disasters’ with this data. This is a global network of 15 space agencies that offer their satellite data quickly and efficiently in the event of major catastrophes, to generate positional information for the authorities and aid workers on site.

    India, China and the United Nations aid organisations requested support from the Charter following the earthquake in Nepal. The areas needing coverage go beyond Nepal – northern India and Tibet have also been affected by the earthquake.

    In addition to direct earthquake damage to buildings and infrastructure, the analyses are also focusing on landslides that may have isolated villages in the mountains or affected them directly.

    What do radar satellites such as TerraSAR-X and TanDEM-X do for global environment monitoring? Are there comparable missions operated by other spacefaring nations?


    Schreier: Germany has been focusing on the technological development of radar satellites for many years now, especially in the shorter radar wavelengths of around 3.5 centimetres, referred to as X-band.
    This enables very specific parameters of the surface of the Earth and the oceans to be measured – at a resolution of one metre or less if necessary. Hence, with TerraSAR-X we can zoom in on ecological and agricultural planning areas. Other spacefaring nations also rely on radar technology.

    Italy is also operating X-band radar satellites, while other countries – Canada, Japan and India, for example – are focusing more on large-scale observation at longer wavelengths in the C- and L-bands and operate satellites for this. In Europe, Sentinel-1 – also a radar satellite and the first satellite in the Copernicus programme – is observing land surfaces, oceans and polar regions globally.

    This is a continuation of the successful European Space Agency (ESA) ERS and ENVISAT radar satellites.

    However, Germany set a technical milestone with the TanDEM-X mission, a twin satellite to TerraSAR-X. This ‘binocular’ mission enables us to measure the entire Earth in three dimensions at a quality level and resolution never achieved before. We are world leaders in this technology.

    On 12 June 2015, the second satellite in the Sentinel series is due to launch as part of the Copernicus programme. What unique characteristics does Copernicus have and what are its goals?


    Staudenrausch: With a total of six satellite series and a plan extending to 2025, Copernicus is the most ambitious Earth observation programme in the world and is a space infrastructure designed to last for decades.

    Europe – meaning ESA and the EU – has invested some 8.1 billion euros in this since 2006, around 1.9 billion of which – or almost 25% – is provided by Germany. As the main contractor, German industry is making major contributions to Sentinels 2, 4, 5 and 6 and the radar instrument on Sentinel-1, among other things.

    This is not primarily about research, but practical everyday use, based on the model of daily weather forecasts. For example, Copernicus supports environment and transport management, disaster preparedness, and aid and energy issues.

    Despite this focus, science and industry will also use and benefit from the data; this is because all the data will be released without charge. With Copernicus, Europe is also contributing to numerous international ventures, such as the Global Forest Observation Initiative.

    What technological trends and commercial challenges is satellite-based Earth observation facing?
    Schreier: At the conference, scientists, engineers and start-up companies will be presenting their latest ideas and systems. The path towards smaller Earth observation satellites will surely be of interest here – these will orbit in constellations to guarantee a higher coverage rate of Earth.

    This will also be combined with even higher resolution and other mapping options, for example high-resolution videos of Earth from orbit. This enormous volume of data must be processed, analysed and distributed. For this reason, ‘Big Data’ will also be a subject at the conference.

    The Sentinel data will further reinforce the need for new data processing solutions. In terms of commercial providers, new business models are also certain to be presented. But the main question will be: how can someone safely, automatically and sustainably acquire valuable information on the environment and civil security from the mass of digital data from Earth observation satellites? This is another core issue for Copernicus.

    Staudenrausch: Other subjects are lidar systems and Earth observation using hyperspectral imaging technology.

    Lidar is the name for systems that emit laser light and evaluate the return signal.
    Hyperspectral imaging is a very high spectral resolution observation of the sunlight reflected back from the object of interest. This contains substantially more information about an object compared to the signal from a conventional optical measurement instrument.

    DLR is presenting current projects on both subjects –

    • firstly, the German hyperspectral imaging satellite EnMAP, which will be providing new options from 2018 for capturing data on substances in water, the status of vegetation and various minerals on the surface of the Earth.
    • Secondly, the Franco-German MERLIN climate mission, a lidar satellite that, from 2019, will be using a laser to measure the content of methane in the atmosphere; in addition to carbon dioxide, methane is the most important greenhouse gas in the atmosphere.

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    Satellites Européen climat environnement Empty Les satellites, précieux témoins du réchauffement climatique

    Message par Laurent Simon Sam 20 Juin 2015 - 1:41

    http://www.lesnewseco.fr/science-espace/les-satellites-precieux-temoins-du-rechauffement-climatique-020558.html


    Ils surveillent la fonte des glaces, la température des océans, l’élévation du niveau de la mer… Les satellites sont les vigies de l’espace. Ils seront peut-être appelés demain à contrôler le respect des engagements pris par les pays en matière de réduction des gaz à effet de serre.

    Sur les 50 variables climatiques essentielles à la compréhension du climat, 26 sont observées depuis l’espace.


    Le spatial, qui « joue un rôle majeur » pour mesurer les variations climatiques, pourra aussi aider à « contrôler » le respect des engagements pris dans le cadre de la conférence sur le climat fin 2015, a déclaré à l’AFP Jean-Yves Le Gall, président du Cnes, l’agence spatiale française, au Salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget.



    ...
    « Un accord, c’est bien beau mais encore faut-il s’assurer qu’il est appliqué », a déclaré M. Le Gall. « Ce n’est qu’à partir de l’espace que l’on peut vraiment le faire », a-t-il affirmé. Les satellites savent déjà effectuer des mesures globales des concentrations de gaz à effet de serre, comme le dioxyde de carbone et le méthane.



    « Il faudrait qu’ils fassent aussi des mesures locales, ce qui demande d’améliorer leur résolution. Nous sommes en train de travailler dessus », a ajouté M. Le Gall. « A l’horizon de dix ans, on peut imaginer d’avoir des satellites dotés d’instruments plus précis, plus adaptés à ces problématiques », déclare à l’AFP Pascal Lecomte, chef du bureau Climat à l’Agence spatiale européenne (ESA).




    ...

    Les satellites ont déjà beaucoup à faire pour accumuler les preuves du réchauffement de la planète.



    Pour appréhender l’évolution du climat, il est nécessaire de disposer de séries de mesures sur au moins 30 ans. Les satellites sont « d’excellents outils » car ils fournissent des données homogènes sur tout le globe, y compris dans les zones inaccessibles, souligne M. Lecomte.



    En revanche, leur durée de vie limitée – une dizaine d’années maximum – pose un vrai problème de continuité. Lorsque leur successeur se fait attendre notamment pour des raisons budgétaires, il y peut avoir des périodes sans mesures, regrette-t-il.



    Après la fin en 2012 du satellite européen d’observation de la Terre Envisat, il y a eu « un trou de quelques années » avant que la série des Sentinel ne commence à le remplacer. Sentinel-1A a été lancé en 2014 par l’ESA. Sentinel 2-A doit être lancé le 22 juin depuis la Guyane française. Sentinel 3-A suivra.



    « Lorsqu’il y a des trous, on s’appuie sur les nombreux autres satellites dans le monde pour combler les manques », explique M. Lecomte. Grâce à Copernicus, l’ambitieux programme européen de surveillance de la Terre (4,29 mds d’euros pour la période 2014-2020), l’Europe sera à l’abri de ce genre d’interruption pour plusieurs années car « nous avons une série de satellites garantis et financés ».







    En matière de données climatiques, l’union fait la force. « On ne peut pas travailler de façon isolée. Nous avons besoin de toutes les informations disponibles dans le monde ».





    « Il nous faudrait l’équivalent de Copernicus aux Etats-Unis », relève M. Lecomte. Mais ce n’est pas d’actualité. L’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) a vu son budget réduit et peine à obtenir des financements pour le climat, souligne-t-il




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    Satellites Européen climat environnement Empty Des satellites météo européens (Eumetsat) de plus en plus performants, et qui durent plus longtemps que prévu!

    Message par Laurent Simon Ven 17 Juil 2015 - 21:02

    Un article très intéressant montrant les énormes progrès réalisés avec les satellites METEOSAT,
    depuis le premier en 1977.

    Entre la 1ère génération et la 2e (et son dernier sat. "MSG4", SG pour sec. generation, qui vient d'être lancé le 15 juillet, par Ariane 5), et avec la prochaine 3e génération,
    un des progrès les plus sensibles étant la fréquence d'acquisition d'image de plus en plus forte (15 mn, puis 5 mn et bientôt 2.5 mn, qu'on a déjà pu tester avec les sat. actuels), qui permet de détecter des phénomènes météo indécelables autrement.

    L'article montre bien que les progrès sont obtenus aussi en faisant fonctionner des satellites dans des conditions qui n'étaient pas prévues, et ça marche !
    (sans compter que les 3 sat. SG durent plus longtemps que prévu, ce qui fait que le 4e qui vient d'être lancé, 5 ans après la date initialement prévue, est en secours !)

    MSG-4, le dernier satellite Météosat de 2e génération, est lancé

    http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/eumetsat-maj-msg-4-dernier-satellite-meteosat-2e-generation-lance-58889/

    Extraits : ... Pour cela, le Météosat de deuxième génération utilise le radiomètre Seviri qui balaye la surface de la Terre ligne par ligne. Pour chaque pixel qui constitue ces lignes, Seviri mesure l'énergie radiative dans douze bandes spectrales différentes allant du visible jusqu'à l’infrarouge — les Météosat de première génération avaient seulement trois bandes spectrales et produisaient donc trois images toutes les 30 minutes.

    La deuxième génération fait vingt fois mieux que la première
    D’une génération à une autre, certaines informations sur l'état de l'atmosphère sont devenues plus faciles à acquérir avec les MSG et leur douze canaux — ces renseignements étaient encore difficilement détectables avec les premiers satellites Météosat du fait du nombre restreint de canaux. La résolution des images est également améliorée avec des pixels plus petits.

    Ainsi, entre la première et la deuxième génération, « on note qu’il y a une amélioration d’un facteur 20 sur le niveau de l’information obtenue », nous expliquent Stéfane Carlier, responsable du programme MSG pour l’Agence spatiale européenne et Paolo Pili, responsable des opérations des satellites Météosat pour Eumetsat, l'Organisation européenne pour l'exploitation des satellites météorologiques.

    À chaque nouvelle génération, la qualité des images augmente et, « avec l’arrivée en 2019 du premier satellite de la troisième génération, on aura également une amélioration très importante qui se traduira par des prévisions encore plus précises et plus fiables ainsi qu’une nouvelle poussée dans la recherche météorologique ».
    Satellites Européen climat environnement RTEmagicC_cyclones_pacifique_juillet15_eumetsat
    Sur cette image acquise par MSG-3, on peut voir les tempêtes tropicales Chan-Hon & Raquel et la dépression tropicale 10. © Eumetsat

    Des prévisions météorologiques toujours plus précises
    Mais ces satellites de prévisions météorologiques font bien plus qu’observer le temps qu’il fait. « Au fil des années, l’utilisation des données MSG a bien évolué au point que maintenant il existe beaucoup plus d’applications météorologiques que celles pour lesquelles les satellites MSG avaient été conçus. »


    En combinant plusieurs images de différents canaux, « il est possible d’extraire des informations sur l'état de l’atmosphère et de nombreux phénomènes que l’on ne pouvait pas complètement observer et prévoir au moment de la conception des satellites ».

    Par exemple, bien qu’il ne s’agisse pas d’un phénomène météorologique, il a été possible de « suivre l’évolution des cendres du volcan islandais Eyjafjallajökull » ou encore de « suivre le mouvement des tempêtes de sable qui se propagent du Sahara jusqu'au-dessus de l’Atlantique et qui a des conséquences sur la formation ou non des cyclones ».

    Il est également possible de détecter « des feux sur la surface de la Planète » ou encore d’améliorer la « précision des trajectoires des cyclones ».

    D’ailleurs, le dernier satellite de la première génération fait partie du service mondial de surveillance des ouragans et typhons et des tsunamis.

    ... Bien que les MSG observent en permanence la Terre en temps réel, ils peuvent rater des phénomènes météorologiques qui annoncent et accompagnent des événements très violents et rapides.

    C’est pourquoi, la « troisième génération de satellite Météosat (MTG) sera capable de fournir des images toutes les 2,5 minutes et donc de répondre à des besoins auxquels les MSG ne peuvent pas répondre ». Pour les prévisionnistes, obtenir des images le moins espacées possible dans le temps a cela d’intéressant que l’on peut mieux suivre ces phénomènes météorologiques rapides comme les averses ou les tempêtes de grêles.

    Les nuages qui provoquent ce type de précipitation sont dans « une configuration nuageuse très particulière, qui évolue très rapidement et se manifeste dans la couche plus haute de la troposphère, et génère des phénomènes très rapides et violents que l’on ne peut pas voir dans les images acquises toutes les 5 minutes et encore moins dans les images acquises toutes les 15 minutes ».

    Pour montrer tout l’intérêt de travailler avec une fréquence aussi élevée, en 2013 une expérience a été réalisée avec MSG-1, le plus ancien des MSG en orbite, pendant 24 heures. « Au cours de cette expérience la fréquence des images a été augmentée pour obtenir une image toutes les 2,5 minutes ».
    Le test a d’autant plus été réussi que, pendant cette période, il a été possible de voir une de ces tempêtes de grêle. « Pour les ingénieurs et les scientifiques, cela a donné un petit aperçu de ce qu’il sera possible de faire avec les MTG. »



    Enfin, comme elle le fait avec ses autres satellites, Eumetsat « retraite et réétalonne les données satellites les plus anciennes à l’aide des algorithmes les plus récents ». Cette activité est constante et se déroule au fur et à mesure que de nouveaux algorithmes et calibrations sont disponibles

    ...
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    Satellites Européen climat environnement Empty Re: Satellites Européen climat environnement

    Message par Philidor Ven 17 Juil 2015 - 23:01

    Constatons que l'observation de la terre par satellite est de plus en plus performante, et rappelons-nous que ses applications de pointe sont dans le domaine militaire et celui du renseignement.
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    Satellites Européen climat environnement Empty Un satellite québécois veut surveiller les gaz à effet de serre

    Message par Laurent Simon Lun 7 Déc 2015 - 15:15

    Celui là n'est pas européen,
    mais ce n'est peut-être pas la peine de créer un nouveau fil,
    sur les satellites de surveillance de l'environnement :

    http://www.numerama.com/sciences/133651-un-satellite-quebecois-veut-surveiller-les-gazs-a-effet-de-serre.html
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    Message par Laurent Simon Lun 7 Déc 2015 - 15:48

    COP21 Quel avenir pour notre planète ?

    http://fr.euronews.com/2015/12/04/cop-21-quel-avenir-pour-notre-planete/

    extraits :
    Ces 10 dernières années, nous avons obtenu de très bonnes mesures des régions polaires, grâce à la mission Cryosat de l’Agence Spatiale Européenne, qui peut désormais observer l’intégralité des deux calottes polaires. Avant, on pensait qu’elles étaient immobiles, telles des géants endormis, qu’elles ne changeaient jamais, jusqu‘à ce qu’on les observe avec des satellites. Maintenant, on voit qu’elles se déplacent de plus en plus vite
    Au Groënland, la glace coule 5 à 10 fois plus vite qu’il y 20 ans !

    La Terre a une apparence très différente de celle qu’elle avait à l‘époque du dernier accord contraignant, à la COP de Kyoto en 1997
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    Message par Laurent Simon Sam 10 Sep 2016 - 10:32

    Arianespace lancera pour le compte de l’ESA un satellite d’observation des vents

    http://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/arianespace-lancera-pour-le-compte-de-lesa-un-satellite-dobservation-des-vents-36343/

    Arianespace et l'Agence spatiale européenne (ESA) ont signé un contrat portant sur le lancement du satellite ADM-Aeolus, destiné à étudier les vents dans le cadre du programme européen d'observation de la terre de l'ESA "Earth Explorer"


    « Arianespace lancera avec Vega en 2017 le satellite ADM-Aeolus (Atmospheric Dynamics Mission) pour le compte de l’ESA », a indiqué Arianespace dans un communiqué.

    ADM-Aeolus, « mission clé dans le cadre du programme européen Earth Explorer, observera les champs tridimensionnels des vents depuis l’espace à l’échelle de la planète », explique Arianespace.

    « Cette mission contribuera directement à l’augmentation de la qualité des prévisions météorologiques ainsi qu’à la recherche en climatologie », selon la même source.

    ...
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    Message par Laurent Simon Ven 18 Nov 2016 - 19:57

    Sur le site du CNES, une première (grâce notamment aux satellites européens Copernicus) dont personne n'a entendu parler, avec de nombreuses photos (dont seulement quelques unes reprises ici).

      Des glaciers jumeaux s'effondrent sous l’œil des satellites

    https://sentinel2.cnes.fr/fr/des-glaciers-jumeaux-seffondrent-sous-loeil-des-satellites

    "Grâce aux satellites, il a été possible d'anticiper pour la 1ere fois l'effondrement d'un glacier. On vous raconte toute l'histoire. Il était une fois au Tibet...

    Il était une fois 2 glaciers jumeaux perchés à plus de 5 000 m d'altitude sur les hauteurs de l'Himalaya. Sans crier gare, l'un d'eux s'effondra. Sa langue de glace dévala une pente pourtant peu abrupte. L'avalanche monstreuse tua 9 villageois dans le village en contrebas.

    ...
    A Toulouse, cette histoire d'effondrement repris fin août par les médias interpella Simon Gascoin, un chercheur du CESBIO, un laboratoire sous co-tutelle du CNES.



    Sentinel-2A, le satellite européen d'observation de la Terre, n'aurait-il pas capturé la scène de la catastrophe ? Financé par la commission européenne, le satellite est programmé pour survoler tous les 10 jours une même zone et ses données sont en libre accès. C'est l'un des atouts du programme Copernicus dans lequel il est intégré : faire que tout un chacun puisse accéder, rapidement, à des données et images satellitaires.


    De nombreux sites Internet proposent aujourd'hui ces données : Peps du CNES, Google Earth Engine, Sentinel Playground… Sur ce dernier, Simon repère une image sans nuages datant du 21 juillet 2016, soit 4 jours après l'effondrement du glacier. L'avalanche saute aux neiges : elle s'étend sur 6 km jusqu'au lac Aru Co. Le 25 août, Simon publie l'image Sentinel-2A sur le blog du CESBIO. Elle est reprise par la NASA qui la compare avec une image acquise avant la catastrophe, le 24 juin 2016 par son satellite Landsat-8. Les 2 images se superposent de manière quasi-parfaite !


    Satellites Européen climat environnement Anim_effondrement_glacier_tibet_17juillet2016
    Crédits : NASA Earth Observatory images by Joshua Stevens, using Landsat data from the U.S. Geological Survey ; Copernicus Sentinel Data 2016.

    Alerte sur le frère jumeau 
    Le 21 septembre au petit matin, Simon apprend qu'un glacier jumeau, situé 3 km plus au sud, s'est aussi avancé de manière préoccupante entre 2011 et 2013. Ni une, ni 2 (et sans avoir pris son petit déjeuner), Simon séquestre l'ordinateur de sa femme (et son bureau) à la recherche d'images de Sentinel-2A. Sur une image du 19 septembre 2016, il remarque de vastes crevasses de plusieurs km de long sur la tête du glacier, absentes d'une image acquise le 6 septembre 2016.
    Satellites Européen climat environnement Is_glaciers_2016-09-19_s2_legendes2
    Image acquise par le satellite Sentinel-2A le 19 septembre 2016. Crédits : Copernicus Sentinel Data 2016.
    Il en informe le groupe d'experts en risques glaciaires qui font suivre l'information à leurs collègues chinois qui alertent à leur tour les autorités locales. Le glacier s'effondre le jour même, le 21 septembre 2016, sur une distance d'environ 5 km, sans faire de victimes. "
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    Message par Laurent Simon Dim 29 Avr 2018 - 22:32

    https://www.catnat.net/donneesstats/dernieres-actualites/24485-le-programme-europeen-copernicus-publie-son-premier-bilan-du-climat-2017

    https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/climat/copernicus-livre-son-premier-bilan-annuel-du-climat-de-l-europe_123000

    Début de l'article :

    "INDICATEURS. Lancé en 2014, le programme européen Copernicus fédère tous les systèmes de surveillance de la Terre, de l'observation par satellite aux stations de mesure à terre et en mer en passant par les ballons sondes. Il a donc fallu quatre ans pour mettre en musique un ensemble complet d'études de l'occupation des terres, des évolutions des océans et de l'atmosphère, de suivi du changement climatique et d'applications plus immédiates comme la sécurité des populations et les alertes en cas de catastrophes naturelles. Tous les services fournis sont gratuits. Le Centre européen pour les prévisions météo à moyen terme basé à Reading (Grande-Bretagne), gestionnaire du programme, vient ainsi de présenter l'ensemble des indicateurs collectés en 2017 pour le continent européen.

    ...
    Températures
    Sècheresses et précipitations
    Gaz à effet de serre, "

    Et aussi (déjà placé sur le fil Copernicus) :
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    Message par Laurent Simon Sam 12 Mai 2018 - 23:35

    Quand l'Europe continue le lancement de ses satellites Copernicus (Sentinel 3 b pour le plus récent, il y a 15 jours), DT tue discrètement un des satellites de la Nasa, prévu pour surveiller les émissions et absorptions des gaz à effet de serre.

    L'administration Trump « tue discrètement » un programme de la Nasa sur le climat

    https://www.huffingtonpost.fr/2018/05/11/climat-la-maison-blanche-a-tue-un-programme-de-la-nasa-sur-la-surveillance-des-gaz-a-effet-de-serre_a_23432197/

    ... La Maison Blanche a supprimé un programme de la Nasa destiné à surveiller dans l'atmosphère le dioxyde de carbone et le méthane considérés comme contribuant au réchauffement de la planète, a indiqué un porte-parole de l'agence spatiale ce jeudi 10 mai, confirmant une information de la revue Science.

    Le programme Carbon Monitoring System (CMS), d'un montant de 10 millions de dollars par an, cherche les sources d'émission et les puits de dioxyde de carbone, et créé des modélisations en haute résolution des flux de ce gaz à effet de serre sur la Terre, a expliqué jeudi la revue américaine.

    "L'administration du président Donald Trump a discrètement tué le CMS", a-t-il écrit, qualifiant cette décision de "dernière attaque d'envergure (en date) contre la science climatique" opérée par la Maison Blanche.

    Contrôler sa pollution? Pas une priorité
    Selon Science, la Nasa "a refusé de fournir une raison à cette annulation autre que 'des contraintes budgétaires et des priorités plus pressantes au sein du budget scientifique'".

    La revue a cité également Steve Cole, un porte-parole de la Nasa, soulignant qu'il n'était fait mention du CMS nulle part dans le budget adopté en mars par le Congrès américain ce qui "a permis à l'initiative de l'administration d'entrer en vigueur".
    Le porte-parole a précisé jeudi soir à l'AFP que le président américain avait proposé l'an dernier de supprimer le programme CMS ainsi que quatre autres missions scientifiques de la Nasa. Selon lui, après de longues délibérations, le Congrès a décidé de préserver le financement des quatre missions mais comme le CMS n'était pas mentionné, il a été supprimé. Il a décrit ce processus comme une collaboration entre les parlementaires et l'exécutif. Les subventions déjà allouées vont être honorées mais aucune nouvelle étude ne sera lancée, a-t-il précisé.

    ... D'après Kelly Sims Gallagher, directrice du Centre de politique internationale sur l'environnement et les ressources de l'université américaine Tufts, la suppression du CMS menace les efforts de vérification du niveau national de réduction des gaz à effet de serre pris dans le cadre de cet accord.
    "Si on ne peut pas mesurer les réductions des émissions, on ne peut pas avoir confiance dans le fait que les pays se conforment à l'accord", a-t-elle dit à Science. Supprimer le CMS est "une grave erreur".
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    Message par Laurent Simon Mer 22 Aoû 2018 - 19:12

    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_teste-en-belgique-aeolus-sera-lance-ce-soir-de-guyane-pour-mesurer-depuis-l-espace-les-vents-sur-toute-la-terre?id=9999282

    "Ce satellite d’1 tonne 4, mis au point après 15 ans d’efforts par Airbus, sera capable de mesurer la vitesse et la direction des vents jusqu’à 30 000 m d’altitude, 
    en couvrant l’ensemble du globe en 7 jours.

    Le but est d’affiner les modèles non seulement pour la prévision météo mais aussi pour le climat.
    Cette percée technologique, qui est une 1ère mondiale sur laquelle les Américains avaient échoué, repose sur des impulsions de lasers émises par ce satellite et réfléchis par les particules atmosphériques."
    Laurent Simon
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    Message par Laurent Simon Dim 21 Oct 2018 - 12:20

    Ce satellite n'est pas européen,
    mais états-unien, lancé le 15 septembre par une fusée Delta

    https://www.rtl.fr/actu/futur/la-nasa-envoie-un-laser-dans-l-espace-pour-mesurer-la-glace-sur-terre-7794765364

    La couche de glace s'amenuise dans l'Arctique et le Groenland, accentuant le phénomène de hausse du niveau des océans qui menace des centaines de millions d'habitants des régions côtières du monde entier. Le tout nouveau ICESat-2 devrait aider les scientifiques à comprendre l'ampleur de la contribution de la fonte des glaces à la montée des océans.

    "Nous allons être capables de regarder spécifiquement la façon dont la glace évolue sur une seule année", a révélé Tom Wagner, un chercheur du programme Cryosphère (glace terrestre) de la Nasa. Selon lui, combiner ces relevés précis avec ceux rassemblés au fil des ans devrait donner un coup de fouet à la compréhension du changement climatique et améliorer les prévisions sur la hausse du niveau des mers.

    L'ICESat-2 est équipé de deux lasers - dont l'un de rechange au cas où - beaucoup plus perfectionnés que le modèle à bord de la mission précédente. Malgré sa puissance, le rayon ne sera pas chaud au point de faire fondre la glace depuis le poste d'observation orbital déployé à environ 500 kilomètres au-dessus de la Terre, a relevé la Nasa. Il tirera 10.000 fois par seconde (contre quarante fois pour son prédécesseur), ce qui fournira des données beaucoup plus détaillées. 

    Des mesures seront prises tous les 70 centimètres sur la trajectoire du satellite. "La mission va récolter suffisamment de données pour quantifier les changements annuels d'épaisseur de la couche de glace au Groenland et dans l'Antarctique, même si ce n'est que de quatre millimètres à peine", a indiqué l'agence spatiale américaine.

    L'ICESat-2, troisième mission de mesure de la glace

    Depuis près de dix ans l'agence ne disposait plus d'un instrument en orbite pour mesurer l'épaisseur des superficies recouvertes de glace à travers la planète. La mission précédente a été lancée en 2003 et s'est achevée en 2009. Grâce à elle, les scientifiques ont appris que la banquise s'affinait et que les surfaces recouvertes de glace disparaissaient des régions côtières du Groenland et de l'Antarctique. 

    Depuis, des relevés ont été effectués grâce à un avion dans le cadre d'une mission baptisée Operation IdeBridge, qui a survolé l'Arctique et l'Antarctique. Des "mesures de hauteur et de données sur l'évolution de la glace", ont été récoltées, a expliqué la Nasa.

    Mais une mise à jour de ces données est nécessaire de toute urgence. L'utilisation croissante des sources d'énergie fossile par l'humanité entraîne une hausse constante des émissions de gaz à effet de serre, considérés comme les principaux responsables du changement climatique. La température mondiale moyenne augmente année après année, les quatre années les plus chaudes des temps modernes ayant été enregistrées entre 2014 et 2017

    https://www.francetvinfo.fr/sciences/espace/on-vous-presente-l-icesat-2-le-satellite-equipe-d-un-laser-lance-par-la-nasa-pour-surveiller-la-fonte-des-glaces_2941767.html

    "Il faut voir ça comme un radar (...) Au lieu d'envoyer des ondes radios, on émet de la lumière, des photons", a expliqué sur franceinfo Olivier Sanguy, rédacteur en chef de l’actualité spatiale de la Cité de l’Espace de Toulouse. "Le laser va mesurer l'altitude puisqu'il va mesurer le temps que le photon va mettre à aller vers la glace et revenir vers le satellite à 300 000 km par seconde."

    https://pbs.twimg.com/tweet_video_thumb/Dm_3yAdW4AAOMpt?format=jpg&name=small

    "L'une des choses que nous essayons de faire est de décrypter les changements qui s'opèrent à l'intérieur de la glace, et cela va énormément améliorer notre compréhension en la matière, en particulier dans les régions où nous ne savons pas bien encore comment ils évoluent", a par ailleurs expliqué Tom Wagner, citant certaines zones méconnues du continent Antarctique. La mission est censée durer trois ans mais le satellite dispose d'assez de carburant pour perdurer pendant une décennie, si ses responsables décidaient de prolonger sa durée de vie.


    http://www.lefigaro.fr/sciences/2018/09/17/01008-20180917ARTFIG00106-un-laser-a-un-milliard-de-dollars-pour-etudier-la-fonte-des-glaces.php

    Outre l'épaisseur et la superficie de la couche de glace, le laser va aussi mesurer la pente sur laquelle elle est posée. «L'une des choses que nous essayons de faire est de décrypter les changements qui s'opèrent à l'intérieur de la glace, et cela va énormément améliorer notre compréhension en la matière, en particulier dans les régions où nous ne savons pas bien encore comment ils évoluent», a expliqué Tom Wagner, citant les grandes profondeurs de l'Antarctique comme l'une de ces zones mystérieuses.

    https://www.clubic.com/mag/environnement-ecologie/actualite-846071-icesat-2-commence-terre-laser-livre-analyses.html

    ... Le premier ensemble de mesures prises par le satellite au-dessus de la calotte glaciaire antarctique montre un vrai nuage de photons. Chaque point bleu représente un seul et unique photon capté par l'instrument ATLAS, qui peut détecter les petits changements dans les glaciers et la banquise de la Terre, dont la taille ne cesse de se réduire année après année. Le nuage que vous voyez en image montre l'altitude mesurée par les photons au milieu de la calotte, sur une longueur de 10 kilomètres.

    Satellites Européen climat environnement Raw?width=634&fit=max&hash=7321d53f0200e9d383c47306fed65dbd4a1a950b

    La mission du satellite n'est pas terminée, loin de là. Des procédures permettant d'optimiser l'instrument vont être mises en place, de façon à s'assurer que le laser pointe au bon angle, pour que le plus grand nombre de photons possible puissent toucher le détecteur. « Cela prendra quelques semaines, » précise Tom Neumann, scientifique adjoint du projet, qui fait état de sa confiance : « environ un mois après son lancement, nous espérons pouvoir commencer à récupérer d'excellentes données de qualité scientifique. » Le rendez-vous est pris.

    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2018/09/15/la-nasa-lance-un-laser-en-orbite-pour-mesurer-la-fonte-des-glaces_5355701_1650684.html


    Un iceberg de 10 milliards de tonnes se détache de la banquise, témoignage accablant de la fonte des glaces

    Une équipe de recherche de l’université de New York a passé une décennie à observer les glaciers du Groenland. Ils viennent de publier les images en time-lapse d’un iceberg qui s’est détaché du glacier d’Helheim. D’une largeur de 6 km, de 800 m de profondeur et de 1,6 km de long, cet iceberg pèse entre 10 et 14 milliards de tonnes. C’est 3 % de la glace qu’apportera le Groenland en 2018 à la mer qui s’est détaché en trente minutes.

    Les chercheurs qui l’ont capturé étudient comment il contribue à l’élévation catastrophique du niveau de la mer dans le monde. Car ces phénomènes pourraient rendre l’Antarctique, au pôle Sud, instable. Les chercheurs cherchent à comprendre et à modéliser un éventuel effondrement de l’Antarctique. Le glacier d’Helheim, au Groenland, leur sert de laboratoire « naturel ».
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    Message par Laurent Simon Ven 26 Oct 2018 - 9:23

    Faute de mieux (santé depuis l'espace, satellite Nasa), je place ce lien ici

    https://www.usinenouvelle.com/article/la-nasa-utilise-ses-satellites-d-observation-de-la-terre-pour-lutter-contre-le-cholera.N734699

    ....
    Le choléra se propage par la consommation de nourriture ou d’eau contaminée par la bactérie Vibrio cholerae. Dans les pays en voie de développement comme le Yémen, l’accès à de l’eau propre est parfois limité, favorisant ainsi l’épidémie. L’agence spatiale américaine travaille avec plusieurs organisations humanitaires présentes sur le terrain, dont l’Unicef (le Fonds des Nations unies pour l'enfance).

    Grâce à ses satellites, la Nasa observe les conditions environnementales des régions du Yémen et elle identifie les zones à risque. Dans ces espaces, les associations peuvent distribuer de l’eau propre, des médicaments, des kits hygiéniques et informer le public.

    92% de précision
    Pour identifier ces régions, une équipe scientifique s’appuie sur un outil de prédiction informatique qui divise le Yémen en petites régions. Celui-ci s’appuie ensuite sur les données des satellites de la Nasa : précipitations, températures de l’air et de l’océan, concentration en phytoplancton près des côtes, existence d’infrastructures d’eau propre et d’équipements sanitaires.

    Selon la Nasa, en 2017, l’outil a atteint une précision de 92% sur la prédiction des régions où le choléra était le plus susceptible de se propager. “A ce jour, les résultats suggèrent que le modèle de prévision a le potentiel pour changer fondamentalement la façon dont la communauté internationale traite le choléra”, défend l’agence dans un communiqué.
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    Message par Laurent Simon Mar 30 Oct 2018 - 14:31

    Et là ce n'est pas un satellite européen stricto sensu
    mais franco.. chinois !
    https://www.usinenouvelle.com/article/cfosat.N761849

    Lundi 29 octobre, la France et la Chine ont placé en orbite leur satellite d'observation CFOSat. Durant au moins trois ans, il étudiera les océans pour réaliser des prévisions en météorologie marine plus précises et mieux anticiper les tempêtes et cyclones. Certains de ses instruments ont été développés par Thales Alenia Space.
    Satellites Européen climat environnement Satellite-cfosat
    Le satellite franco-chinois CFOSat a été mis en orbite lundi 29 octobre 2018              ©️ CNES/SATTLER Oliver, 2017

    Le satellite franco-chinois CFOSat (China France Oceanography Satellite) a été mis en orbite lundi 29 octobre par un lanceur chinois Longue Marche 2C, depuis la base de Jiuquan en Mongolie intérieure. Son objectif est d’étudier les caractéristiques du vent et des vagues à la surface des océans pour mieux prédire les effets du changement climatique.

    L’engin a été conçu conjointement par le Centre national d’études spatiales (CNES) et le China National Space Administration (CNSA). Il embarque deux instruments radar.
    -Développé par la France, SWIM (Surface Waves Investigation and Monitoring) mesure la longueur, la hauteur et la direction des vagues grâce à ses six faisceaux rotatifs.
    -SCAT, mis au point par la Chine, analyse l’intensité des vents et leur direction.

    En orbite autour de la terre à une distance de 520 km pour au moins trois ans, le satellite transférera ses données en temps quasi-réel (moins de trois heures après leur acquisition). Elles permettront de réaliser des prévisions en météorologie marine plus précises, avec la possibilité d’anticiper des événements extrêmes comme les fortes tempêtes et les cyclones. Les climatologues pourront également en apprendre plus sur les échanges entre l'océan et l'atmosphère, qui jouent un rôle crucial dans le climat.  ...

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    Message par Laurent Simon Jeu 6 Déc 2018 - 19:41

    Le champ magnétique terrestre a des influences considérables sur différents phénomènes,
    y compris pour "l'environnement" au sens le plus large,
    il est donc très important de le connaître.

    Or on vient de faire une synthèse,
    grâce aux mesures de plusieurs satellites, notamment SWARM

    https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/geologie/d-ou-provient-le-champ-magnetique-de-la-terre_128970

    "Le champ magnétique global de la Terre, mesuré depuis l’espace, est un véritable cocktail. Il est en effet formé de la superposition de plusieurs champs outre celui, majeur, du noyau. De quoi donner du fil à retordre aux géophysiciens qui, pendant des années, ont cherché à en démêler les différentes contributions. C’est désormais chose faite. Grâce à l’accumulation des données recueillies au sol et dans l’espace, les géophysiciens sont désormais capables de déterminer la part de la croûte terrestre, celle de l’ionosphère et surtout - pour la première fois - celle des océans. Cette dernière étant la contribution la plus infime, qui restitue le mouvement des marées et apporte en prime quelques informations sur les profondeurs du globe. Autant de découvertes rendues possibles par les cartes dont disposent désormais les scientifiques, les plus détaillées jamais obtenues.
    Pour réaliser cet exploit, il a fallu d’abord faire le plein de données.

    ... Mais pour une planète dont la surface est à 70 % recouverte d’eau, "ces observatoires, au nombre de 150, n’offrent pas une couverture satisfaisante, puisqu’ils sont tous situés sur les continents, explique Gauthier Hulot, de l’Institut de physique du globe de Paris. C’est donc l’utilisation des satellites qui a ouvert la voie à des données plus homogènes.

    L’ère spatiale a commencé avec le satellite danois Ørsted, lancé en 1999 et qui continue aujourd’hui à scruter le champ magnétique terrestre. Puis, en 2000, le satellite allemand Champ est venu en renfort, vaillant mesureur jusqu’en 2010, année où il a été désorbité avant de se consumer dans l’atmosphère.
    Enfin, le trio de satellites européens Swarm, lancé en 2013, est venu consolider cet héritage avec une résolution bien supérieure aux précédents.
    Restait cependant une question fondamentale : comment s’y prendre, au sein de la foison de données, pour parvenir à séparer les différentes contributions au champ magnétique ? Les géophysiciens ont dû, pour s’en sortir, inventer quelques astuces. La principale étant, pour les océans comme pour l’ionosphère, de repérer leurs phénomènes périodiques caractéristiques (marées, alternance jour/nuit) et d’en étudier l’éventuelle influence.
    Et leur ingéniosité a payé."

    _____________
    Voir aussi cet article un peu plus ancien
    février 18

    https://www.sciencesetavenir.fr/espace/systeme-solaire/un-quatrieme-satellite-swarm-pour-observer-le-champ-magnetique-terrestre_121586

    Un accord entre l'Agence spatiale européenne (ESA) et le Canada permettra de compléter la constellation de satellites Swarm, chargés d'étudier le champ magnétique terrestre, avec un quatrième engin.


    En orbite depuis 2013, les trois satellites Swarm, identiques, de l'Agence spatiale européenne (ESA) renvoient une mine d'informations sur la manière dont le champ magnétique terrestre est généré et sur la manière dont il nous protège des dangereuses particules atomiques chargées électriquement, propulsées vers notre planète par les vents solaires.
    Ces flux sont également observés par le satellite Canadien CASSIOPE et plus particulièrement pas son module e-POP qui contient huit instruments scientifiques destinés à l'analyse des interactions entre la ionosphère et les tempêtes solaires. Les deux instruments se complétant, les équipes qui les dirigent ont décidé de travailler ensemble.

    e-POP devient Swarm echo

    Ce qui n'était au départ que des échanges informels s'est concrétisé en février 2018 par un accord international de coopération établi dans le cadre du programme Earthnet de l'ESA qui vise à favoriser les synergies entre les missions et les collaborations entre agences spatiales. Le module e-POP a donc officiellement intégré les satellites Alpha, Bravo et Charlie de Swarm en tant que Swarm Echo. "Swarm et e-POP ont plusieurs capacités de mesure uniques qui sont très complémentaires.



    En intégrant e-POP dans la constellation Swarm, la communauté scientifique internationale sera en mesure de mener de nouvelles recherches scientifiques sur le couplage magnétosphère-ionosphère" estime, dans un communiqué de l'ESA, Andrew Yau de l'Université de Calgary.

    -----------------
    et
    https://www.sciencesetavenir.fr/espace/planetes/la-lune-maintient-le-champ-magnetique-terrestre_101686

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