Salut Voodoo
A priori 14 ou17 skylander vendus il me semble.
S. Bitboul était sur BFM radio jeudi ou vendredi dernier... il a bien fait le distinction entre "en porte feuille" et "commandes fermes"
Voilà
Geci International : 'une âme de gagnant pour Geci Aviation'.
(CercleFinance.com) - Serge Bitboul, PDG de Geci International, fait le point avec Cercle Finance sur les perspectives du groupe et les projets en cours.
Cercle Finance: Quelles sont vos perspectives d'activité pour l'exercice 2010/2011?
Serge Bitboul: Nous anticipons un chiffre d'affaires annuel de l'ordre de 15 millions d'euros sur le pôle aviation, dont les perspectives sont encourageantes, et une croissance de l'activité comprise entre 12 et 15% concernant le pôle ingénierie.
Nous tablons sur une production de dix avions F-406 par an d'ici 2013, avec une accélération possible ensuite au regard de la demande. Quant au Skylander (NDLR: un appareil de 19 places très polyvalent et destiné au transport de passagers dans des zones difficilement accessibles, au frêt ou encore à l'humanitaire), il contribuera au chiffre d'affaires du groupe à partir de 2012. Nous comptons en produire neuf par mois en rythme de croisière dès 2015-2016.
CF: Geci Aviation a annoncé jeudi dernier la signature d'une commande ferme pour trois F-406 en Chine. Pouvez-nous donner des précisions?
SB: Cette commande s'élève à un montant de près de 11 millions d'euros. Elle devrait être complétée par la commande ferme de deux avions supplémentaires en décembre et de cinq de plus au premier trimestre 2011. La production du premier des trois appareils d'ores et déjà commandés débutera au mois de novembre prochain pour une livraison prévue fin 2011. Le montant total de la commande pour les dix appareils, pour lesquels le protocole d'accord avait été signé en juillet dernier, atteint quelque 50 millions d'euros.
CF: Où en est le programme Skylander?
SB: Sur le plan de la certification, la demande d'agrément de conception et celle de certificat de type ont été déposées au mois de juin dernier et acceptées par les autorités de l'aviation civile européenne, l'EASA.
Par ailleurs, les dessins d'exécution sont en cours, la production des pièces démarre et le premier vol est toujours programmé pour la fin de l'année 2011. Malgré un calendrier serré, nous respectons nos objectifs et n'accusons pas de retard.
CF: Que faites-vous pour développer l'activité de conseil?
SB: L'activité de conseil monte en puissance. Nous renforçons notre présence à l'international, notamment avec l'ouverture d'un bureau en Inde, ainsi qu'à Kiev en Ukraine, et l'élargissement de notre activité en Chine. Notre objectif consiste également à accroître notre participation dans les grands projets de groupes tels qu'Airbus ou Thales, et à développer l'intégration de systèmes.
CF: Quelles sont les forces de Geci International?
SB: Notre force relève de notre recherche de l'excellence technique. Nous disposons d'un champ d'activité réduit, mais agissons sur la scène mondiale. Le pari du groupe, c'est la diversification géographique et non pas des métiers. Geci International a adopté une stratégie de différentiation, de spécialisation, afin de proposer une offre à forte valeur ajoutée à ses clients.
CF: Quelles sont les prochaines étapes de développement du groupe?
SB: Notre objectif consiste à redonner une âme de gagnant à Geci Aviation, ex-Reims Aviation, qui affiche un potentiel de croissance extrêmement important. Notre groupe a pour ambition de devenir un acteur qui compte, c'est-à-dire un groupe de référence.
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_societes.phtml?num=82c2af8ec51abf2e282e180dfdef4254
L'aventure du Skylander, l'avion bi-turbo propulseur que projette de construire la société Sky Aircraft à Chambley (Meurthe-et-Moselle) pourrait bien prendre fin. La filiale du groupe d'ingénierie Geci International, qui s'était déclarée en cessation de paiements le 28 septembre, a été placée en redressement judiciaire hier par le tribunal de commerce de Briey, qui lui accorde une période d'observation de six mois. Toutefois, une nouvelle audience a été fixée au 15 novembre prochain, au cours de laquelle, l'entreprise devrait faire le point sur l'avancement de ses négociations avec d'éventuels partenaires industriels et financiers.
Et
Vincent Lamigeon
@VincentLamigeon
RT @PhilippeRivet GECI #Skylander : arrêt immédiat de l'activité demandée, liquidation prononcée probablement jeudi faute de trésorerie
Liquidation ou maintien
Le CE devrait ensuite se prononcer
sur l’hypothèse d’une liquidation ou sur le maintien de l’activité. Et
ce, deux jours avant l’audience, prévue jeudi au tribunal de commerce de
Briey. Serge Bitboul sera-t-il présent ce matin, sur l’ancienne base de
Chambley ? Rien n’est moins sûr. Contacté la semaine dernière par le
RL, le patron de Geci International expliquait ne pas être certain de
pouvoir différer « un important déplacement », tout en garantissant
tout faire pour être présent en Lorraine. A défaut d’un règlement de
l’intégralité des salaires d’ici jeudi, le président du tribunal de
commerce de Briey devrait prononcer la liquidation judiciaire de la
société. Une hypothèse qui, en l’absence de tout repreneur ou
investisseur, mettrait un terme au programme initié à Chambley. Restera
alors à savoir qui pourra revendiquer la propriété intellectuelle du
travail effectué jusque-là par les équipes de Serge Bitboul.
La
seule nouveauté intervenue ces jours-ci fut la nomination d’Andreas
Strohmayer au poste de directeur adjoint de Sky Aircraft. Une annonce
accueillie avec perplexité par les salariés pour qui cette décision ne
fait qu’entériner la fonction déjà occupée par l’intéressé. Les salariés
s’interrogent par ailleurs sur le sens de la présence, prévue cet
après-midi, de Jean-Pierre Masseret sur le site de Chambley. Le patron
du conseil régional doit, en effet, présider une réunion au sein de la
maison de la prospective de la Région avec l’ensemble des acteurs
économiques installés sur la base. Thème du débat : le développement et
les perspectives d’avenir de Chambley. Une réunion qui tombe à pic… à
moins qu’elle ne soit, au contraire, programmée au pire moment.
C’est-à-dire deux jours avant que le tribunal ne prononce l’avis de
décès de l’aventure Skylander. Aventure dans laquelle a beaucoup investi
Jean-Pierre Masseret et pour laquelle il laissait entendre, il y a
quelques jours encore, l’existence de repreneurs potentiels. Les
salariés pourraient bien lui en demander davantage aujourd’hui. «
Au-delà des enjeux politiques qui nous dépassent, nous savons que des
solutions pour que notre projet redémarre, existent », écrivent-ils sur
leur blog (quilvole.com)…
Financièrement étranglée par un
passif de 104 M€, la société de Serge Bitboul doit dénicher au plus vite
un industriel auquel s’adosser. Et ce, afin de poursuivre le programme
du Skylander, un avion bimoteur porteur pour la Lorraine d’un espoir de
constitution d’une filière aéronautique. Parvenu à expiration de l’appel
d’offres à cession de Sky Aircraft, le tribunal de commerce de Briey
confirmait, hier, le positionnement de plusieurs repreneurs. L’un d’eux,
seulement, aurait adressé un courrier en ce sens aux administrateurs
judiciaires. Il s’agirait du constructeur israélien IAI, intéressé par
les activités d’ingénierie du groupe Geci international, qui emploie un
millier de salariés dans différents pays. Mais la compétition reste
ouverte. D’autres candidats seraient en lice, dont un constructeur
canadien en cheville avec un investisseur libanais. Serge Bitboul
assure, lui, avoir enregistré quinze nouvelles intentions de commande
pour le Skylander en provenance de Russie. Ce qui porterait à 67 le
nombre des commandes potentielles russes. Faute de pouvoir dégager un
chiffre d’affaires avec des appareils qui restent à construire,
l’industriel est plus que jamais engagé dans un contre-la-montre. Lequel
devrait se conclure d’ici la fin janvier. Sous l’œil attentif des
pouvoirs publics, Jean-Pierre Masseret en tête : « L’aventure continue,
le dossier est encore vivant », confiait, hier, rasséréné le patron de
la Région qui ne désespère pas de faire fructifier les 21,1 M€ injectés
en avances remboursables dans l’opération.
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