je n'ai pas eu accès à l'article.
Cependant je tends à penser que :
- ce sujet est très complexe, il n'est vraiment pas facile de trouver une bonne solution pour toutes les parties (comme le brexit au passage)
- l'ue (la commission ?) a probablement pris une position 'dure', temporairement, ce qui n'exclut pas qu'un meilleure solution pour tous soit trouvée plus tard
- de toute façon, il ne faut pas non plus oublier les attitudes passées de nos 'amis' grands bretons sur ce sujet :
1. tout faire pour que le projet Galileo capote (voir par exemple les pages Wikipedia à ce sujet), pour ne pas 'nuire' aux intérêts de Sam
2. jouer dans le sens de retarder au maximum l'émergence d'un tel projet (viable économiquement)
3. faire un coup dans le dos de l'UE, en demandant de toucher de l'argent, sur des sombres raisons de brevet, ce qui avait rendu les européens furieux.
4 autres articles :
https://www.numerama.com/politique/445300-positionnement-par-satellites-londres-renonce-en-partie-a-galileo-a-cause-du-brexit.html
https://www.telesatellite.com/actu/52525-grande-bretagne-brexit-egalement-pour-galileo.html
Finalement la possibilité soulevée à diverses occasions sur telesatellitecom s est bien confirmée
le premier ministre britannique a confirmé que le royaume-uni n’utilisera pas le système de positionnement global par satellite galileo pour la défense ou les infrastructures nationales critiques après le brexit
remerciant tous ceux qui ont manifesté leur intérêt pour le développement d’un système national theresa may a indiqué que le royaume-uni explorera précisément des options pour construire son propre système mondial de navigation par satellite capable de guider les drones militaires de gérer les réseaux d’énergie et de fournir des services essentiels aux téléphones intelligents civils l’agence spatiale britannique uksa dirige actuellement les travaux avec le soutien total du ministère de la défense pour fournir des signaux ouverts et cryptés ce qui lui donnera le même éventail d’applications commerciales et de sécurité que gps et galileo
à propos de gps la grande-bretagne va également travailler avec les états-unis pour continuer à accéder à son système de navigation
https://www.businessinsider.fr/royaume-uni-retrait-programme-militaire-galileo-2018
... Dans un communiqué publié en marge du sommet du G20, Theresa May a déclaré:
"J'ai dit très clairement dès le début que le Royaume-Uni restait pleinement attaché à la sécurité collective de l'Europe après le Brexit. [...] Mais du fait de la décision de la Commission d'empêcher le Royaume-Uni d'être entièrement impliqué dans le développement de tous les aspects de Galileo, il est légitime que nous trouvions des alternatives".
La Première ministre britannique a ajouté:
"Je ne peux pas laisser nos armées dépendre d'un système dont nous ne pouvons pas être sûrs. Cela ne serait pas dans notre intérêt national."
Et dans la foulée de cette annonce, le secrétaire d'Etat britannique chargé des sciences et de l'espace, Sam Gyimah, a démissionné du gouvernement et a lancé un avertissement concernant la teneur des négociations à venir entre son pays et l'UE:
"Ce qui s'est passé avec Galileo est un avant-goût des négociations brutales que nous aurons à mener" après le Brexit.
Sam Gyimah a estimé que [pour les Européens], "ce sera désormais 'l'UE d'abord' et il serait incroyablement naïf de croire le contraire".
Avec son retrait de la partie militaire du programme du GPS européen, censé permettre à l'Europe d'être autonome à l'égard du GPS américain, le Royaume-Uni aura finalement dépensé 1,4 milliard d'euros pour rien depuis 2003 — sur un budget global de plus de 10 milliards d'euros pour le programme Galileo.
Sans oublier que le pays a effectué environ 15% du travail et que, selon un bon connaisseur du dossier interrogé par Le Monde, "après tout, les entreprises britanniques ont mis au point ce signal".
Londres a d'ailleurs fait savoir à Bruxelles qu'elle souhaitait récupérer cette somme, si l'accès au système de GPS européen lui était refusé suite au Brexit.
Depuis le printemps dernier, la Commission européenne avait commencé à exclure le gouvernement britannique et les entreprises du pays des futurs travaux les plus sensibles concernant le système de GPS européen Galileo, opérationnel depuis décembre 2016, en prévision du Brexit.
Cette mise à l'écart avait été justifiée par l'UE pour des questions de sécurité, puisqu'une partie du système Galileo offre un service appelé "PRS" pour "Public Regulated Service", qui est une combinaison de fréquences cryptées et sécurisées servant aux opérations militaires. Ce service dit "sensible" nécessite des codes militaires, contrairement à d'autres libres d'accès comme les services publics de sauvetage pour géolocaliser les personnes en détresse.
Pour satisfaire ses besoins en matière de défense, le Royaume-Uni devrait créer un système de satellites alternatif indépendant, avec aux commandes l'agence spatiale britannique et le soutien du ministère de la Défense. Londres chercherait pour cela de l'aide en Australie ou en Nouvelle-Zélande. Fin août dernier, le gouvernement britannique avait promis d'investir 101 millions d'euros dans un système alternatif à Galileo. ...
article https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/12/03/galileo-symbole-des-tensions-a-venir-entre-londres-et-bruxelles_5391937_3234.html
dont je n'accède qu'au début, extrait
"Après s’être initialement opposé au projet européen à la fin des années 1990, le Royaume-Uni en a été un acteur-clé. Il en a financé 12 %, et ses entreprises, qui ont reçu 15 % des commandes, ont été particulièrement actives dans le travail du signal encrypté, dit « PRS » (public regulated service). Celui-ci sera notamment utilisé pour les opérations militaires, notamment dans le guidage des missiles. Sa mise au point est un sujet hautement sensible."
Cependant je tends à penser que :
- ce sujet est très complexe, il n'est vraiment pas facile de trouver une bonne solution pour toutes les parties (comme le brexit au passage)
- l'ue (la commission ?) a probablement pris une position 'dure', temporairement, ce qui n'exclut pas qu'un meilleure solution pour tous soit trouvée plus tard
- de toute façon, il ne faut pas non plus oublier les attitudes passées de nos 'amis' grands bretons sur ce sujet :
1. tout faire pour que le projet Galileo capote (voir par exemple les pages Wikipedia à ce sujet), pour ne pas 'nuire' aux intérêts de Sam
2. jouer dans le sens de retarder au maximum l'émergence d'un tel projet (viable économiquement)
3. faire un coup dans le dos de l'UE, en demandant de toucher de l'argent, sur des sombres raisons de brevet, ce qui avait rendu les européens furieux.
4 autres articles :
https://www.numerama.com/politique/445300-positionnement-par-satellites-londres-renonce-en-partie-a-galileo-a-cause-du-brexit.html
https://www.telesatellite.com/actu/52525-grande-bretagne-brexit-egalement-pour-galileo.html
Finalement la possibilité soulevée à diverses occasions sur telesatellitecom s est bien confirmée
le premier ministre britannique a confirmé que le royaume-uni n’utilisera pas le système de positionnement global par satellite galileo pour la défense ou les infrastructures nationales critiques après le brexit
remerciant tous ceux qui ont manifesté leur intérêt pour le développement d’un système national theresa may a indiqué que le royaume-uni explorera précisément des options pour construire son propre système mondial de navigation par satellite capable de guider les drones militaires de gérer les réseaux d’énergie et de fournir des services essentiels aux téléphones intelligents civils l’agence spatiale britannique uksa dirige actuellement les travaux avec le soutien total du ministère de la défense pour fournir des signaux ouverts et cryptés ce qui lui donnera le même éventail d’applications commerciales et de sécurité que gps et galileo
à propos de gps la grande-bretagne va également travailler avec les états-unis pour continuer à accéder à son système de navigation
https://www.businessinsider.fr/royaume-uni-retrait-programme-militaire-galileo-2018
... Dans un communiqué publié en marge du sommet du G20, Theresa May a déclaré:
"J'ai dit très clairement dès le début que le Royaume-Uni restait pleinement attaché à la sécurité collective de l'Europe après le Brexit. [...] Mais du fait de la décision de la Commission d'empêcher le Royaume-Uni d'être entièrement impliqué dans le développement de tous les aspects de Galileo, il est légitime que nous trouvions des alternatives".
La Première ministre britannique a ajouté:
"Je ne peux pas laisser nos armées dépendre d'un système dont nous ne pouvons pas être sûrs. Cela ne serait pas dans notre intérêt national."
Et dans la foulée de cette annonce, le secrétaire d'Etat britannique chargé des sciences et de l'espace, Sam Gyimah, a démissionné du gouvernement et a lancé un avertissement concernant la teneur des négociations à venir entre son pays et l'UE:
"Ce qui s'est passé avec Galileo est un avant-goût des négociations brutales que nous aurons à mener" après le Brexit.
Sam Gyimah a estimé que [pour les Européens], "ce sera désormais 'l'UE d'abord' et il serait incroyablement naïf de croire le contraire".
Avec son retrait de la partie militaire du programme du GPS européen, censé permettre à l'Europe d'être autonome à l'égard du GPS américain, le Royaume-Uni aura finalement dépensé 1,4 milliard d'euros pour rien depuis 2003 — sur un budget global de plus de 10 milliards d'euros pour le programme Galileo.
Sans oublier que le pays a effectué environ 15% du travail et que, selon un bon connaisseur du dossier interrogé par Le Monde, "après tout, les entreprises britanniques ont mis au point ce signal".
Londres a d'ailleurs fait savoir à Bruxelles qu'elle souhaitait récupérer cette somme, si l'accès au système de GPS européen lui était refusé suite au Brexit.
Depuis le printemps dernier, la Commission européenne avait commencé à exclure le gouvernement britannique et les entreprises du pays des futurs travaux les plus sensibles concernant le système de GPS européen Galileo, opérationnel depuis décembre 2016, en prévision du Brexit.
Cette mise à l'écart avait été justifiée par l'UE pour des questions de sécurité, puisqu'une partie du système Galileo offre un service appelé "PRS" pour "Public Regulated Service", qui est une combinaison de fréquences cryptées et sécurisées servant aux opérations militaires. Ce service dit "sensible" nécessite des codes militaires, contrairement à d'autres libres d'accès comme les services publics de sauvetage pour géolocaliser les personnes en détresse.
Pour satisfaire ses besoins en matière de défense, le Royaume-Uni devrait créer un système de satellites alternatif indépendant, avec aux commandes l'agence spatiale britannique et le soutien du ministère de la Défense. Londres chercherait pour cela de l'aide en Australie ou en Nouvelle-Zélande. Fin août dernier, le gouvernement britannique avait promis d'investir 101 millions d'euros dans un système alternatif à Galileo. ...
article https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/12/03/galileo-symbole-des-tensions-a-venir-entre-londres-et-bruxelles_5391937_3234.html
dont je n'accède qu'au début, extrait
"Après s’être initialement opposé au projet européen à la fin des années 1990, le Royaume-Uni en a été un acteur-clé. Il en a financé 12 %, et ses entreprises, qui ont reçu 15 % des commandes, ont été particulièrement actives dans le travail du signal encrypté, dit « PRS » (public regulated service). Celui-ci sera notamment utilisé pour les opérations militaires, notamment dans le guidage des missiles. Sa mise au point est un sujet hautement sensible."