Vous ne répondez pas à la question, vous répétez inlassablement que de Juniac avait raison de vouloir dépecer Air France au profit de compagnies européennes.
C'est illogique, vous voulez sauver Air France en la démantelant au profit de compagnies certes européennes mais basées dans des pays "moins-disant-sociaux" dont les personnels locaux seraient autant de chômeurs "Air France" ... en France.
Chômeurs qui ne pourraient que constater le ballet des avions Transavia Europe Aviation depuis les agences Pole-Emploi où ils feraient la queue.
Les partisans de ce paradigme sont dans une impasse, car ils sont convaincus que la survie d'Air France passe par une filiale low cost à laquelle les pilotes sont opposés.
Pas du tout !
Les pilotes sont tout à fait favorables à l'expansion de Transavia (Transavia France) dont ils ont par contrat (direction / syndicats) la maitrise du personnel pilote et le droit de regard sur son expansion.
Ils ne veulent pas perdre ces droits qui seraient synonymes d'une course au moins-disant social.
Vous verrez que les négociations reprendront, qu'un accord sera trouvé, que Transavia achètera des avions (des Airbus pour le SNPL) et que la filiale "loisirs" d'Air France se développera ... avec des pilotes issus d'un tronc commun Air France, mais avec des avenants à leurs contrats.
Des centaines de copilotes AF, bloqués par la crise dans leur plan de carrière, seront partant pour aller à Transavia comme commandant de bord.
Des centaines de pilotes seront alors embauchés pour ré-équilibrer les choses.
Des centaines de pilotes français.
Des centaines d'hôtesses et de stewards français.
Des centaines d'agents au sol, peut-être des milliers, en France et en escale en Europe.
Oui, je suis optimiste !