+4
massemini
patrick1956
Poncho (Admin)
Laurent Simon
8 participants
Raisons des succès d'Airbus, de son émergence face aux géants américains.
Jeannot- Whisky Quebec
Je vais répondre sur le bon fil
Laurent Simon- Whisky Quebec
Je mets là une copie d'un post de ce jour :
Cette prise en compte des coûts pour les compagnies a été un des facteurs majeurs de l'ascension de Airbus, versus les 3 géants américains d'alors.
Simplement, cet aspect peut jouer en faveur de l'un ou de l'autre avionneurs (de temps en temps contre Airbus, évidemment).
Cela joue évidemment contre les nouveaux entrants (Bombardier, Comac par exemple).
Comme quoi des facteurs non exclusivement techniques sont très importants (remarque à l'adresse de Massemini par exemple).Beochien a écrit:Un swap de B vers A pour des MC (3), chez Mihin, Sri Lanka !
Comme quoi c'est plus facile quand on traite avec un loueur !
Le coût d'un chgt de flotte, a été le facteur déterminant !
http://www.sundaytimes.lk/150222/news/mihin-cancels-boeing-deal-airbus-planes-instead-137011.html
Cette prise en compte des coûts pour les compagnies a été un des facteurs majeurs de l'ascension de Airbus, versus les 3 géants américains d'alors.
Simplement, cet aspect peut jouer en faveur de l'un ou de l'autre avionneurs (de temps en temps contre Airbus, évidemment).
Cela joue évidemment contre les nouveaux entrants (Bombardier, Comac par exemple).
massemini- Whisky Quebec
Heureusement qu' il n' y a pas que la technique, si non, bien des constructeurs auraient disparus avant la fin des années 60, notamment les Britanniques, suite à la pression exercée par Boeing qui s' est constitué une gamme de 4 avions en l' espace d' une décennie (1959/1969), apportant des plus en souplesse d' emploi et consommation....
Le 1er choc pétrolier serait arrivé vers la fin de cette période, Lockheed ne se serait probablement pas lancé dans l' aventure Tristar. On aurait probablement pas lancé la production de Concorde au delà de la fabrication des 4 prototypes....
On aurait prêté gratuitement 4 A300 à Eastern plus tôt pour éviter une petite décennie de vaches maigres chez Airbus.
En 1978, avec seulement 2 avions en production, Douglas ne réagissant pas aux lancements des 757/310/767, ayant peut-être déjà compris qu' il n' y avait pas de place pour 3 constructeurs avec une gamme assez fournie de modèles, les 2 restants ne pouvant être américains (en vertu du passée aéronautique de l' Europe), se contente de faire durer ses DC9MD80 et DC10MD11 un max avant d' abandonner....Et Airbus, avec une forte participation américaine d' exister...., aidé par la volonté farouche des compagnies de ne pas avoir à faire à un seul constructeur...
Le 1er choc pétrolier serait arrivé vers la fin de cette période, Lockheed ne se serait probablement pas lancé dans l' aventure Tristar. On aurait probablement pas lancé la production de Concorde au delà de la fabrication des 4 prototypes....
On aurait prêté gratuitement 4 A300 à Eastern plus tôt pour éviter une petite décennie de vaches maigres chez Airbus.
En 1978, avec seulement 2 avions en production, Douglas ne réagissant pas aux lancements des 757/310/767, ayant peut-être déjà compris qu' il n' y avait pas de place pour 3 constructeurs avec une gamme assez fournie de modèles, les 2 restants ne pouvant être américains (en vertu du passée aéronautique de l' Europe), se contente de faire durer ses DC9MD80 et DC10MD11 un max avant d' abandonner....Et Airbus, avec une forte participation américaine d' exister...., aidé par la volonté farouche des compagnies de ne pas avoir à faire à un seul constructeur...
massemini- Whisky Quebec
Voyez-vous quelque logique, quelque vraissemblance dans cet hyper raccourci?....
Laurent Simon- Whisky Quebec
Quelque logique ? pas vraiment (je veux dire entre les différents éléments).massemini a écrit:Voyez-vous quelque logique, quelque vraisemblance dans cet hyper raccourci?....
Quelque vraisemblance, oui, merci de cet éclairage intéressant.
Simplement avec des si, on peut réécrire beaucoup de choses.
Et je ne vois pas trop ce que vient faire le Concorde ici.
massemini- Whisky Quebec
Vous avez réagi, c' est bien, et vous êtes le seul, ici ou ailleurs.
Merci pour la vraisemblance, malgré les 6 ou 7 lignes à peine qui ne peuvent faire le tour de ma pensée pour expliquer la réduction à un duopole jusqu' à l' arrivée toute récente ou proche de nouveaux intervenants.
Je sous entendais logique des disparitions et insuccès d' avions civils à réaction de plus de 30 t, malgré la croissance constante du trafic sur plus de 60 ans, thème de mon travail ayant fait fuir plusieurs éditeurs, journalistes spécialisés ou non, un aérodynamicien, un pilote d' essais, quelques commerciaux et d' autres chez Airbus.
Sans l' insistance politique autour de Concorde, Airbus aurait certainement eu d' autres moyens pour aller plus vite...
Merci pour la vraisemblance, malgré les 6 ou 7 lignes à peine qui ne peuvent faire le tour de ma pensée pour expliquer la réduction à un duopole jusqu' à l' arrivée toute récente ou proche de nouveaux intervenants.
Je sous entendais logique des disparitions et insuccès d' avions civils à réaction de plus de 30 t, malgré la croissance constante du trafic sur plus de 60 ans, thème de mon travail ayant fait fuir plusieurs éditeurs, journalistes spécialisés ou non, un aérodynamicien, un pilote d' essais, quelques commerciaux et d' autres chez Airbus.
Sans l' insistance politique autour de Concorde, Airbus aurait certainement eu d' autres moyens pour aller plus vite...
Poncho (Admin)- Whisky Charlie
Laurent Simon. Boite mail pleine. Ma reponse n est pas partie
_________________
@avia.poncho
Laurent Simon- Whisky Quebec
bjr Poncho,Admin a écrit:Laurent Simon. Boite mail pleine. Ma reponse n est pas partie
je ne comprends pas.
Je t'ai envoyé un mél hier,
puis aujourd'hui,
mais ces méls ne figurent pas dans ma boite de messages envoyés, ni boite d'envoi.
J'avai fait le ménage,
mais ma boite mél semble en panne,
Merci de regarder ceci,
en commençant par m'envoyer un mél
Laurent Simon- Whisky Quebec
- Message n°34
John Leahy, super-vendeur de Airbus
Un excellent et long article sur ce super vendeur d'Airbus,
qui a joué un rôle incontestable dans le succès d'Airbus,
même si la qualité des avions et la pertinence de la gamme, et les innovations maîtrisées ont joué un rôle également essentiel.
Le ciel lui appartient
John Leahy, l'homme derrière le succès d'Airbus
http://www.vanityfair.fr/actualites/international/articles/john-leahy-lhomme-derriere-le-succes-dairbus/25280
qui a joué un rôle incontestable dans le succès d'Airbus,
même si la qualité des avions et la pertinence de la gamme, et les innovations maîtrisées ont joué un rôle également essentiel.
Le ciel lui appartient
John Leahy, l'homme derrière le succès d'Airbus
http://www.vanityfair.fr/actualites/international/articles/john-leahy-lhomme-derriere-le-succes-dairbus/25280
Airbus peut lui dire merci. Ces quinze dernières années, John Leahy a permis au constructeur européen de faire au moins jeu égal avec son rival Boeing. Qui est cet ancien pilote new-yorkais chargé de vendre nos avions partout dans le monde ? TIM BOUQUET a rencontré le VRP le plus puissant de la planète. (Cet article est paru en mars 2015 dans le numéro 21 de Vanity Fair France .)
Longtemps, le nom de Boeing a suffi à désigner un avion de ligne. Airbus n’existait pas. Ou si peu. Lorsque le premier A300 fut mis en service en mai 1974, le constructeur européen avait beau se féliciter de lancer un bimoteur capable de transporter 266 passagers, les Américains n’avaient aucune raison de s’inquiéter.
Airbus, né de la volonté conjointe des États français, allemand, espagnol et britannique, était un consortium industriel miné par les tensions internes et les querelles politiques. Les postes de dirigeants étaient attribués selon des critères de nationalité :
les directeurs commerciaux, par exemple, étaient tous britanniques. Jusqu’au milieu des années 1990, la part de marché du groupe ne dépassait pas les 18 %. C’est alors que quelque chose vint changer la donne. Ou plutôt quelqu’un. Un New-Yorkais à la voix de velours : John Leahy.
Si Airbus joue désormais à armes égales avec Boeing, c’est en grande partie grâce à cet homme à l’allure d’acteur des années 1950. Son titre exact : directeur général délégué chargé des clients. Sa fonction : vendre des Airbus partout dans le monde. C’est peut-être le VRP le plus puissant de la planète. Il règne sur une division de 500 employés, parmi lesquels 70 super vendeurs forgés à son image.
En 2014, John Leahy a signé 1456 commandes nettes d’avions, soit 24 de plus que le géant de Seattle.
Sur les dix dernières années, Airbus a livré plus d’appareils que Boeing à sept reprises. Le carnet de commandes est assez bien rempli pour faire tourner les usines durant les neuf prochaines années. Selon les experts, le chiffre d’affaires « personnel » de John Leahy dépasserait 1000 milliards de dollars. En trente ans, ce dirigeant a survécu à six PDG d’Airbus et vu défiler huit directeurs commerciaux chez Boeing.
Jeannot- Whisky Quebec
On peut se demander si c'est le genre d'homme qui a pu (su) préparer sa retraite. J'avais cru comprendre que c'était pour bientôt.
Laurent Simon- Whisky Quebec
Il dit dans l'entretien qu'il ne sait pas quand il la prendra.Jeannot a écrit:On peut se demander si c'est le genre d'homme qui a pu (su) préparer sa retraite. J'avais cru comprendre que c'était pour bientôt.
patrick1956- Whisky Quebec
Airbus le lachera pas comme sa c'est un super vendeur et Airbus lui doit beaucoup
Jeannot- Whisky Quebec
Très certainement. Il est de 1950 si j'en crois la toile. Il y a tout de même un age où il se retirera.
patrick1956- Whisky Quebec
Oui tu a raison Jeannot, mais pour Airbus il souhaite le plus tard possible
ils veulent aussi qu'il forme des collaborateurs a son image
ils veulent aussi qu'il forme des collaborateurs a son image
Laurent Simon- Whisky Quebec
Un excellent article (V. Lamigeon), qui complète celui (beaucoup plus court) déjà signalé par Beochien ( http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20161014.REU9912/airbus-livre-son-10-000e-appareil-44-ans-apres-le-1er-vol.html ),
C'est une synthese (raccourcie) : Airbus: l'incroyable saga d'un géant de l'aéronautique
http://www.challenges.fr/challenges-soir/de-0-a-10-000-avions-livres-voici-l-incroyable-saga-d-airbus_433076
L'avionneur européen vient de livrer son 10.000ème appareil à Singapore Airlines.
Retour sur les 40 ans de combat qui ont transformé le Petit Poucet européen en géant mondial de l'aéronautique.
C'est une synthese (raccourcie) : Airbus: l'incroyable saga d'un géant de l'aéronautique
http://www.challenges.fr/challenges-soir/de-0-a-10-000-avions-livres-voici-l-incroyable-saga-d-airbus_433076
L'avionneur européen vient de livrer son 10.000ème appareil à Singapore Airlines.
Retour sur les 40 ans de combat qui ont transformé le Petit Poucet européen en géant mondial de l'aéronautique.
Laurent Simon- Whisky Quebec
Un point déterminant des nombreux succès d'Airbus, l'innovation tous azimuts, mais maîtrisée,
au contraire du 787, et du F-35.
« Depuis la création de notre société, l'innovation a été au cœur de tous nos développements à Airbus. Et c'est ce qui nous a permis de développer notre famille d'avions, considérée aujourd'hui comme la plus moderne et complète au monde », a déclaré Tom Enders.
http://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/airbus/airbus-livre-son-10-000e-avion-un-a350-900-pour-singapore-airlines-4558521
Cette livraison du 10 000e appareil intervient au moment où l'avionneur assure parvenir « à son plus haut niveau de production de tous les temps » avec « au moins 650 avions livrés » en 2016, dans une « vaste gamme de produits » d'avions de 100 à plus de 600 sièges.
au contraire du 787, et du F-35.
« Depuis la création de notre société, l'innovation a été au cœur de tous nos développements à Airbus. Et c'est ce qui nous a permis de développer notre famille d'avions, considérée aujourd'hui comme la plus moderne et complète au monde », a déclaré Tom Enders.
http://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/airbus/airbus-livre-son-10-000e-avion-un-a350-900-pour-singapore-airlines-4558521
Cette livraison du 10 000e appareil intervient au moment où l'avionneur assure parvenir « à son plus haut niveau de production de tous les temps » avec « au moins 650 avions livrés » en 2016, dans une « vaste gamme de produits » d'avions de 100 à plus de 600 sièges.
voodoo- Whisky Quebec
C'est la version officielle en tout cas. Quel a été son rôle dans le lancement des 345 et 346 ? N'est-ce pas la pression des vendeurs donc Leahy, qui a poussé à boucher les trous ?patrick1956 a écrit:Airbus le lachera pas comme sa c'est un super vendeur et Airbus lui doit beaucoup
Laurent Simon- Whisky Quebec
Je ne connais pas les détails, et aimerais les connaître.voodoo a écrit:C'est la version officielle en tout cas. Quel a été son rôle dans le lancement des 345 et 346 ? N'est-ce pas la pression des vendeurs donc Leahy, qui a poussé à boucher les trous ?patrick1956 a écrit:Airbus le lâchera pas comme ça, c'est un super vendeur et Airbus lui doit beaucoup
En tout cas, si je considère que John Leahy est absolument génial, et Airbus lui doit effectivement beaucoup, et même énormément (par exemple un jour, il y a longtemps, il a dit "nous pouvons être leader mondial", et tous les dirigeants de A étaient bouche bée, ne pouvant y croire),
cela n'empêche pas des erreurs, partagées d'ailleurs.
Par exemple la volonté, compréhensible au niveau commercial, de proposer des avions A380 personnalisés (chaque compagnie ayant son plan de cabine, et donc son plan de câblage), ce qui a fortement accru le problème énorme de l'A380 (gestion des arrondis, différente entre la version 4 de Catia (chez les allemands), et la version 5 (chez les français), multipliée par N, du fait de la très grande longueur des câblages dans cet avion : il fallait créer un nouveau plan de câblage pour chaque compagnie, càd à chaque nouvel A380 produit (les 12 premiers A380 étaient donc tous différents, ce qui a augmenté encore les délais de production).
Le chef de programme, M. Champion (cela ne s'invente pas !) a superbement bien géré son programme A380, sauf sur ce point, où l'A380 n'était plus comme les avions standards, et qui a autorisé cette 'sortie de route' très coûteuse pour Aribus.
En fait, l'erreur de Champion (et d'autres) a été de ne pas gérer le risque associé à cette innovation, et de ne pas vraiment tenir compte des possibles problèmes apportés par cette "innovation" de John Leahy. Une étude des risques sérieuse aurait probablement abouti à la conclusion qu'il ne fallait pas faire cette customisation, extrême.
Philidor- Whisky Quebec
Comme quoi il est risqué de s'aventurer en-dehors de son domaine de compétence. Leahy a pu être tenté de le faire en raison de son prestige, mais un vrai patron aurait dû imposer un choix prudent. Est-ce ce qui a manqué à Airbus ?
Laurent Simon- Whisky Quebec
En l'occurrence, il n'y avait pas de précédent, donc TOUS ceux qui ont été dans la boucle sur ce sujet ont une responsabilité.Philidor a écrit:Comme quoi il est risqué de s'aventurer en-dehors de son domaine de compétence.
Leahy a pu être tenté de le faire en raison de son prestige, mais un vrai patron aurait dû imposer un choix prudent. Est-ce ce qui a manqué à Airbus ?
Un vrai patron... c'était l'époque des duos de patrons (allemand + français), ce qui a énormément compliqué et ralenti les prises de décisions.
De plus c'était aussi la guerre des chefs, entre Forgeard et Camus. Tout ceci ne facilité pas un processus efficace et rapide, et fiable, de prise de décision.
Laurent Simon- Whisky Quebec
Un article de synthèse,
sur les nombres en service d'A et de B dans le monde
https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/010183686789-les-boeing-restent-plus-nombreux-que-les-airbus-dans-la-flotte-mondiale-2108272.php
Il aura fallu env 30 ans pour que le nombre de moncouloirs Airbus (famille A320) dépasse le nombre de Boeing737 !
pour les longs courriers, il y a encore env 2 fois plus de Boeing,
il y a encore du travail pour Airbus !
Mais l'A50 devrait bien aider sur ce chemin.
sur les nombres en service d'A et de B dans le monde
https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/010183686789-les-boeing-restent-plus-nombreux-que-les-airbus-dans-la-flotte-mondiale-2108272.php
Il aura fallu env 30 ans pour que le nombre de moncouloirs Airbus (famille A320) dépasse le nombre de Boeing737 !
pour les longs courriers, il y a encore env 2 fois plus de Boeing,
il y a encore du travail pour Airbus !
Mais l'A50 devrait bien aider sur ce chemin.
massemini- Whisky Quebec
Ce qui a ouvert le chemin vers plus de partage est la disparition de Douglas il y a une vingtaine d' années, associée à la volonté des compagnies de ne pas avoir à "subir" un seul constructeur, pour les NB
Pour le WB, on en est loin avec l' avenir très incertain du 380 ( le 747 n' est pas à prendre en compte car il a fait sa carrière en 50 ans); il faut attendre les prochaines années pour le 350.
Pour le WB, on en est loin avec l' avenir très incertain du 380 ( le 747 n' est pas à prendre en compte car il a fait sa carrière en 50 ans); il faut attendre les prochaines années pour le 350.
Poncho (Admin)- Whisky Charlie
Merci Laurent Simon
Massemini, où puis-je envoyer mon ex-voto de remerciement à MDD pour s'être spontanément mis hors du chemin d'Airbus, après s'être spontanément mis en travers de celui de Sud Aviation
Je me demandais si les cies mono-fournisseur, voire mono-type étaient saines d'esprit ? Je n'ai pas de nom qui me viennent en tête là... :d
Massemini, où puis-je envoyer mon ex-voto de remerciement à MDD pour s'être spontanément mis hors du chemin d'Airbus, après s'être spontanément mis en travers de celui de Sud Aviation
Je me demandais si les cies mono-fournisseur, voire mono-type étaient saines d'esprit ? Je n'ai pas de nom qui me viennent en tête là... :d
_________________
@avia.poncho
Philidor- Whisky Quebec
C'est plutôt l'inverse : la percée d'Airbus avec le lancement de l'A320 a mis en évidence une insuffisance d'investissements de la part des constructeurs américains, jusque là peu pressés de renouveler leur offre parce que rien ne les y contraignait.massemini a écrit:Ce qui a ouvert le chemin vers plus de partage est la disparition de Douglas il y a une vingtaine d' années, associée à la volonté des compagnies de ne pas avoir à "subir" un seul constructeur, pour les NB.
MDD et Boeing ont alors eu des attitudes différentes. L'absence de réaction de la part de MDD a condamné l'entreprise dans le domaine civil, tandis que la riposte énergique de Boeing (lancement de la série 737 NG) lui a permis de conserver la moitié du marché des monocouloirs.
Poncho (Admin)- Whisky Charlie
Ah, je n'ai donc pas une vision tordue de bisounours ? :d
J'ai cru lire que MDD voulait initialement laisser la place à Dassault avec son Mercure, mais qu'ils avait tellement "fucked up the whole thing" que ça n'avait finalement pas été possible.
C'est la tante d'un cousin lointain d'Amérique de Barcelonette qui avait émigré au Mexique avant d'aller bosser à Long Bitch qui l'a entendu à la machine à café (filtre) du vestiaire des hommes et femmes d'entretien
J'en ai une bonne sur Lockheed aussi, mais je la garde pour des jours bien plus légers. Ca me fout le bourdon ces hommes qui en tuent d'autres
J'ai cru lire que MDD voulait initialement laisser la place à Dassault avec son Mercure, mais qu'ils avait tellement "fucked up the whole thing" que ça n'avait finalement pas été possible.
C'est la tante d'un cousin lointain d'Amérique de Barcelonette qui avait émigré au Mexique avant d'aller bosser à Long Bitch qui l'a entendu à la machine à café (filtre) du vestiaire des hommes et femmes d'entretien
J'en ai une bonne sur Lockheed aussi, mais je la garde pour des jours bien plus légers. Ca me fout le bourdon ces hommes qui en tuent d'autres
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@avia.poncho
massemini- Whisky Quebec
Je ne suis pas le seul à penser qu' il n' y avait pas de place (surtout au siècle dernier), pour 3 constructeurs avec une gamme d' avions assez complète.
Aujourd' hui encore, malgré la croissance du trafic, 2 suffiraient largement.
Pour chacun, 1 NB, 2WB bi, 2 quad finissants.
C' est bien plus pauvre que l' offre au tournant du siècle et avant.
Le début du retrait de Douglas remonte à 1978, en ne réagissant pas aux lancements des 310/757/767, mais il ne sera effectif que 20 ans plus tard.
Aujourd' hui encore, malgré la croissance du trafic, 2 suffiraient largement.
Pour chacun, 1 NB, 2WB bi, 2 quad finissants.
C' est bien plus pauvre que l' offre au tournant du siècle et avant.
Le début du retrait de Douglas remonte à 1978, en ne réagissant pas aux lancements des 310/757/767, mais il ne sera effectif que 20 ans plus tard.
Poncho (Admin)- Whisky Charlie
Ben entre le DC8-70 et le DC10-10 y a pas tant de place que ça ?
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@avia.poncho
massemini- Whisky Quebec
En 1978, ces 2 là n' étaient plus en production.
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