Les deux cadres en question n'ont pas été frappés. pas de nez en compote, de lèvre sanguinolentes, d'oreilles tuméfiées, d'arcades ouvertes ...
Tirés d'un côté par leur garde rapprochée, agrippés de l'autre par les mécontents, des chemises pas assez solides et voilà le résultat ...
Mais la fuite ... trouille ?... mépris ?... irresponsabilité ?... je m'enfoutisme ?...
Peut-être que s'ils avaient fait face, tenté de discuter, de raisonner, d'expliquer, face à face, entre hommes, en chefs responsables, l'histoire eût été tout autre ...
Le président de la république a dit
"violences inacceptables ...", le premier ministre, excité, a hurlé
"Voyou !", sire de Juniac a réclamé des têtes ...
Après réflexions :
Le président de la république a
"stigmatisé la brutalité des manifestants et de certains patrons "Un écuyer a filé porter la nouvelle au château de Royaumont ...
Une douzaine de jours plus tard : Onze salariés sur le grill et deux pilotes mis-à-pied ...
Je cite Le Figaro : dont le titre
"Violences à Air France" promet du sang, des quenottes sur le tarmac, des yeux pochés, peut-être même une oreille mordue à la Myke tyson ...
Certains salariés sont suspectés d'avoir "secoué la grille" séparant les manifestants de la salle du comité central d'entreprise (CCE), ...
Là c'est grave ... suspectés d'avoir secoué les grilles ! ...
... trop violent : interdit au moins de douze ans !
Deux pilotes, soupçonnés par la compagnie d'avoir ouvert
"un accès avec leur badge" lors de l'envahissement du CCE, ont été
"mis à pied jusqu'à début novembre"...
Heureusement le SNPL s'en mêle et explique un acte citoyen :
"
"Ça nous paraît être une réaction un peu excessive s'ils ont simplement ouvert les portes pour éviter qu'elles ne soient défoncées" ...
Il parait que les négociations ont repris ... ambiance ...