AF / KLM

Juste pour éclairer ma lanterne êtes vous certains que Easy Jet ne paye pas la taxe Chirac sur les vols au départ de notre beau pays ?

Non je n'en sais rien. Mais en admettant que ce réseau passe à la caisse, combien ça représenterait sur tout leur réseau ?... à comparer avec Air France bien entendu ...

Tout l'intérêt de l'audit externe demandé par l'intersyndicale ...
Ceci étant les gouvernements actuel et précédant ayant ouvert notre marché aux compagnies du Golfe dans les conditions que l'on sait, les boulets resteront bien accrochés, jusqu'à en crever !

L'équipage de AF qui séjournait au Radisson de Bamako, a été exfiltré !
Dans l'idée que des avions ont dû décoller de Villacoublay pour donner un coup de main, just in case !

Ca se confirme, le GIGN est arrivé sur place !

Suites de l'attaque de l'hôtel Radisson à Bamako : la compagnie étudie la possibilité d'éviter les découchers des équipages qui feraient l'aller-retour dans la foulée sur les escales suivantes :

• Bamako
  
• N’Djamena
  
• Ouagadougou
  
• Niamey
  
• Caire
  

Serait-ce avec un équipage doublé, l'un en service, l'autre en "mise-en-place" (passagers à l'aller) et vice-versa ...

par ailleurs :
Les équipages seront l'objet de contrôles et de fouilles plus approfondies.
Des retards à prévoir ...
Il y aurait des fichés "S" parmi le personnel d'Air France ... ah bon ?...

eolien a écrit:Suites de l'attaque de l'hôtel Radisson à Bamako : la compagnie étudie la possibilité d'éviter les découchers des équipages qui feraient l'aller-retour dans la foulée sur les escales suivantes :

• Bamako
  
• N’Djamena
  
• Ouagadougou
  
• Niamey
  
• Caire
  

Serait-ce avec un équipage doublé, l'un en service, l'autre en "mise-en-place" (passagers à l'aller) et vice-versa ...

par ailleurs :
Les équipages seront l'objet de contrôles et de fouilles plus approfondies.
Des retards à prévoir ...
Il y aurait des fichés "S" parmi le personnel d'Air France ... ah bon ?...

Ce sont des questions de sûreté internes à Air France qui ne devraient pas souffrir d'un déballage public.

Nous sommes tous réjouis que l'équipage d'Air France de Bamako s'en soit tiré sain et sauf.

Ce sont tous de vols de 5-6 heures, avec 2 heures d'escale possibles ! 12-14 heures d'amplitude ...
On pourrait le rapprocher de la gestion des vols CDG  Rio, ou CDG Bs Aires qui ont (Presque) les même temps de vol, et se réalisent avec 3 pilotes, non ??
Par contre s'il y a le moindre pépin, ou retard au sol, les heures s'additionnent, et ça devient un souci majeur .

ça va passer par des négociations avec les syndicats de navigants : c'est jouable, en tous cas en équipage doublé ...
Economies de nuités mais chérot en effectifs ...
Comme d'habitude ça ne durera qu'un temps, le temps que les choses se calment, puis ça reprendra son cours jusqu'à la prochaine crise ...

Le statut de ce genre de vols doit exister depuis longtemps chez AF, les modalités d'application aussi, non ??

- Pourquoi mettre le syndicat là dedans, et surtout de parler de négociation (Sur quoi, une prime de dé-risque) ?? Concertation pourrait être un terme mieux choisi !
- AF n'a pas le droit de changer (Au plus vite!) une stratégie dans un sens sécuritaire, sans l'accord (Assorties des exigences ... pour ne pas employer un autre terme ... des syndicats ), bizarre  !
- C'est sûr que EK, et même BA, peuvent s'adapter à ce niveau, sans demander la permission des pilotes, pour mettre un pied devant l'autre  !

Surtout que dans ce cas, AF essaye de diminuer les risques encourus par son Personnel Navigant !

Négociations si ça déborde des amplitudes. Si c'est dans le cadre OK. Si c'est en dehors, négociations ...
C'est la règle du jeu !
En général, ce sont les règles du PNC les plus limitatives.
(Ils ont coutume de dire aux pilotes : " Vous faites Paris New-Yok assis, nous on le fait à pied !..."
Ce qui n'est pas totalement dénué de vérité ... )

Je ne sais pas pour EK, mais ça m'étonnerait que les syndicats de pilotes de la British acceptent n'importent quoi ... sans discuter !
Souvenez-vous des 12 grèves à la Luft pour reculer l'âge de départ en retraite de 55 à ... 61 ans ?
et aussi des négociations à la KLM ... pour ces mêmes motifs alors qu'à Air France l'âge de départ a été reculé il y a 8 ans déjà à 65 ans ... sans conflit !

Il y a une cellule sureté, avec des navigants qui y participent.
S'ils décident que telle escale ne garantit pas un niveau acceptable de sécurité, alors il faut trouver d'autres alternatives, en concertation (!) avec les organisations représentatives des catégories de personnels concernées !
D'où négociations avec les syndicats : pour ce genre de dérogation, si dérogation il y aura, je verrais bien une journée de repos supplémentaire. On verra bien ...

Une info que j'avais oubliée :



Normal, les pilotes travaillent plus et plus longtemps !...
Blague à part, c'est bien un succès collectif de toutes les catégories de personnels

Voici donc un tableau qui semble montrer que les "incapables" qui sont à la direction d'AF ne sont pas si nuls que certains veulent bien le dire.

Eolien a écrit:Négociations si ça déborde des amplitudes. Si c'est dans le cadre OK. Si c'est en dehors, négociations ...
C'est la règle du jeu !

Dans la formulation même cela ressemble déjà à une épreuve de force alors que le but initial est de permettre à la compagnie de conserver ses lescales et donc ses marches tout en préservant la sécurité de son personnel.

Brr avec le froid qui revient cela me fait tousser très fort.

Mais non. Il y a des règles. Si le vol s'inscrit dans ce cadre, pas de problème. S'il sort du cadre, il faut bien faire quelque chose qui couvre tout le monde. Question de responsabilités ... notamment en cas d'accident.
Donc, direction et syndicats renégocient un avenant qui permet, si c'est possible, de régler ce problème ... cela se fait tous les jours ... ou presque ! Pour d'autres raisons bien entendu.

Négociations pour quoi ? Une prime complémentaire ? Un jour de repos supplementaire ? Un carembar ? Si seulement...

Jeannot, je vous laisse aller sucer vos carambars ...

La dialectique ne vous interdit pas de ne pas dépasser les bornes.

Laisser entendre que les navigants sont payés en carambar est une indignité.

Je vous croyais pourtant à même de comprendre cette image qui pourtant date de nombreuses années mais cela doit peut être provenir de l'art d'atteindre la vérité au moyen de la discussion. Hé oui la discussion !

Bonne nuit cher maitre.

A l'avenir je tacherai de ne pas intervenir sur ce fil qui semble être votre domaine réservé.

Ne vous victimisez pas Jeannot. Respectez les Navigants et je vous respecterai.
Votre allusion à une prime pour un carambar était insultant.

Je ne me victime pas en aucune façons, je désapprouve simplement votre manière de voir une insulte là où il n'y en a pas tant dans le fond que dans la forme. et donc de sur-réagir. Ne vous arrogez pas le droit de définit unilatéralement le droit de définir la correction des propos d'une discussion.

Maintenant pour revenir au sujet des navigants d'AF je pense qu'il serait inconvenant qu'ils envisagent d'utiliser cette épisode pour ouvrir une négociation dont le but serait de procurer des avantages supplémentaires à une catégorie de personnes qui n'en manque déjà pas, avantages qui alourdiraient encore la barque du compte d'exploitation d'une entreprise en plein redressement. Il y a des moments où il faut savoir oublier de prendre des attitudes antédiluviennes.

Jeannot a écrit:Je ne me victime pas en aucune façons, je désapprouve simplement votre manière de voir une insulte là où il n'y en a pas ...

Question de courtoise. et de respect.

Maintenant pour revenir au sujet des navigants d'AF je pense qu'il serait inconvenant qu'ils envisagent d'utiliser cette épisode pour ouvrir une négociation dont le but serait de procurer des avantages supplémentaires ...

Ils n'utiliseront pas, ils subiront.
Soit cette modification s'inscrit dans le texte, soit elle est en-dehors, ce qui oblige à modifier le texte, ce qui ne peut se faire qu'à travers le dialogue social, c'est à dire en concertation avec les délégués du personnel.
Les navigants ne sont pas des bénévoles travaillant dans l'humanitaire, mais des professionnels qui exercent un métier, contre monnaie sonnante et trébuchante ...

Ceci étant, un équipage "en mise-en-place" (passager à l'aller) peut régler le problème avec accord gracieux des organisations professionnelles ... Nous verrons.

Jeannot a écrit:... le but serait de procurer des avantages supplémentaires à une catégorie de personnes qui n'en manque déjà pas ...

Ce propos-type démontre une méconnaissance de ce métier alimentée par la désinformation systématique des médias :
Pour l'exemple :
• Quel est l'âge moyen de départ en retraite des "Majors" ? : entre 55 et 58 ans.
Pilotes Air France ? : 65 ans

• Combien de pilotes sur des vols de plus de 12 heures à la KLM par ex : 4 pilotes.
Combien à Air France ? : 3 pilotes.

etc, etc , etc ...

Bien sur on va les plaindre. Vous êtes victimes des médias. Mais Faites un comparatif exhaustif global entre plusieurs compagnies en comparant sur une durée de 30 ans le cout d'un navigant comprenant tous les aspects, sans en oublier aucun, comme les congés, les jours de repos, le nombre d'heures de vol, les primes, les billets gratuits, le cout du CE, les salaires les charges, etc... A la final je ne suis pas certain que les navigants d'AF soient gagnants.

La France a besoin d'AF. Ne contribuez pas en campant sur votre ligne Maginot à détruire cette compagnie.

Eolien a écrit:Question de courtoise. et de respect.

Vous vous sentez le droit de définir ce que sont la courtoisie et le respect. Mon propos n'était en aucun cas discourtois. Je voulais juste illustrer un panel vaste de demandes possibles. J'aurai pu utiliser boutons de culotte, cacahuète ou tout autre expression désignant un petit rien.

J'allais répondre sur le respect que l'on doit à ceux qui bossent, à vos convictions sur les navigants d'Air France  ... et puis, pfff ... ras le bol de cette polémique, il fait beau, des élèves me sollicitent ... je dois partir à l'Aéro-Club, où le vent souffle frais.
Je vous laisse avec vos carambardises ...

Relevé sur les excellents Echos ! :

Comment les 12 « navigants » d’Air France ont été exfiltrés du Radisson de Bamako

22 morts sont à déplorer de la prise d'otage du vendredi 20 novembre à Bamako. Ce jour-là, un équipage d'Air France a réussi à être exfiltré de l'hôtel où avait lieu l'attaque.
Situé au siège d’Air France à Roissy, le centre de contrôle des opérations (CCO) veille en permanence sur les 1.500 vols quotidiens de la compagnie. C’est là peu de temps après le début de la prise d’otages au Radisson de Bamako que parvient l’alerte vendredi matin. Elle est donnée par une des hôtesses du vol Paris-Bamako arrivé la veille dans la capitale malienne.

Affolée par les tirs et les cris qu’elle entend dans l’hôtel, elle prévient le CCO. Immédiatement, la procédure d’urgence est déclenchée pour lui venir en aide ainsi qu’aux autres navigants de la compagnie (deux pilotes et neuf hôtesses et stewards) figurant parmi les quelque 170 personnes retenues par plusieurs terroristes dans l’hôtel.

Cellule de crise

La cellule de crise est activée et les vingt permanenciers qui la composent sont prévenus. Ce sont eux qui vont piloter l’exfiltration des otages, en liaison avec les autorités et les dirigeants du groupe. Présent à Roissy, Frédéric Gagey, le président d’Air France, arrive très rapidement. Alexandre de Juniac à New-York depuis la veille pour vendre la destination France après les attentats du 13 novembre et être distingué par l’Alliance Française, participe aussi aux opérations. Réveillé au milieu de la nuit, il met en place dans une salle de réunion du Novotel Times Square, une cellule de crise bis en contact permanent avec Roissy.

Très vite, le contact est établi par téléphone avec les « douze ». Par chance, ils ne sont pas encore descendus au petit déjeuner et sont tous dans leur chambre. Consigne leur est donnée de placer des obstacles devant les issues et de se barricader dans la salle de bain, tandis que la fusillade se poursuit.

Parallèlement, leurs familles sont prévenues et prises en charge, tandis que la cellule de crise multiplie les contacts avec les autorités françaises et maliennes pour savoir comment évolue la situation sur place. En interne, il est demandé à l’ensemble du personnel de ne pas faire état de la présence de l’équipage dans l’hôtel, alors que l’information commence à filtrer sur les réseaux sociaux.

Point de rencontre

A Bamako, la situation reste confuse, mais il apparaît clairement que les terroristes ne sont pas très nombreux. La décision est donc prise d’exfiltrer les navigants. Par SMS, il leur est demandé de rejoindre un point de rencontre situé dans l’hôtel où ils pourront retrouver les forces d’intervention.

C’est chose faite quelques minutes plus tard. Ils sont alors conduits dans un gymnase tout proche, puis à la résidence de l’ambassadeur, où ils arrivent sains et saufs. Ce n’est que quelques heures plus tard que l’hôtel sera complètement sécurisé. Dans l’hôtel, le bilan est lourd . 22 morts, dont deux terroristes et quelque 7 blessés.

Le lendemain matin à 5 heures, les douze navigants d’Air France atterrissent à Roissy, encore choqués. Ils sont accueillis notamment par Frédéric Gagey et Alexandre de Juniac, qui est rentré à Paris par le premier avion disponible. Entre temps, des mesures ont été prises pour renforcer la sécurité des équipages de la compagnie dans les escales à « risque ». A Bamako et dans d’autres villes africaines notamment, l’hébergement sur place est supprimé. Tandis qu’ailleurs, des mesures sont prises pour sécuriser les trajets entre l’aéroport et les hôtels dans lesquels résident les équipages.

Air France: les salariés poursuivis pour violence jugés au printemps

extraits :

Les salariés d'Air France mis en cause pour des faits de violences le 5 octobre seront jugés au printemps 2016, l'audience du 2 décembre devant déterminer la date du report, ont indiqué aujourd'hui des sources concordantes. Une audience se tiendra au tribunal de Bobigny le 2 décembre afin de déterminer la date du procès, probablement en mai...

L'annonce d'une restructuration menaçant près de 3.000 emplois avait donné lieu à des débordements spectaculaires le 5 octobre en marge d'un comité central d'entreprise, obligeant deux dirigeants, dont le DRH Xavier Broseta, à fuir des manifestants les chemises arrachées. Cinq salariés seront jugés en correctionnelle pour des "violences en réunion". Quatre d'entre eux, employés à Air France Cargo, ont été licenciés. Le cinquième, délégué du personnel (CGT) à Air France Industries, est menacé de licenciement....

Alors qu'il faudrait que tout le monde se mobilise pour affronter l'avenir, pour deux chemises arrachées, la direction a choisi le conflit avec ses personnels : la CGT lance une grève du 2 au 4 décembre ...
Que vont faire les syndicats de navigants ?...

ROISSY  : PLUS DE 40 kilos DE COCAïNE SAISIS DANS UN AVION AIR fRANCE

Quelque 41 kilos de cocaïne ont été découverts mardi matin à l'aéroport parisien de Roissy Charles-de-Gaulle dans la soute à bagages d'un vol Air France en provenance de Saint-Martin. La drogue était dissimulée dans quatre sacs de voyage disposés dans la soute à bagages. Selon une porte-parole d'Air France, la cocaïne a été saisie à bord d'un A340, un avion gros porteur.

Coup dur pour Air France, Easyjet ouvre 30 nouvelles lignes en France

Extraits :

La compagnie britannique à bas coûts a en effet annoncé ce mercredi l'ouverture, l'été prochain, de 30 nouvelles lignes au départ de 9 aéroports français...
...
Paris Roissy (4 nouvelles lignes, Faro, Manchester, Pula et Olbia) ...
Toulouse (six nouvelles routes, Berlin, Dubrovnik, Faro, Milan, Mahon et Olbia) ...
Nice (Cagliari, Mykonos et Palma) ...
Bordeaux : (Marseille, Barcelone, Venise et Berlin) ...
Marseille (Amsterdam, Bordeaux et Glasgow) ...
Nantes (Bristol, Lisbonne) ...
Lille (Milan Malpensa) ...
Bâle-Mulhouse (Figari) ...

... la question du positionnement en région de Transavia, la filiale low-cost d'Air France, se pose chaque jour davantage.