Bonjour,
Trés cher "Vector" ton intervention est innespérée pour moi, je ne l'attendais franchement plus, et je t'en remercies infiniment
!!...Effectivement, comme je suis passionné d'aeronautique (cela vient certainement du fait que j'ai raté mon coche pour l'accés trés selectif à l'ingénierie), j'évoque des sujets peut-être un peu complexes pour qu'on puisse avoir des échanges assez enrichissants sur l'aviation et la conception des avions
!!...Je fais des recherches à titre perso, mais en dehors d'une documentation anglophone trés fournie, dont j'ai un mal fou à comprendre les "tournures techniques", je reste sur ma faim côté francophone
....Et puis, ne vaut-il pas mieux avoir des échanges "vivants" que de se contenter d'un exposé "académique"
?!!...
Comme tu t'en doutes, j'ai encore qques précisions à te demander concernant ces fameux cadres et lisses constituant l'ossature de la cellule:
a)Si j'ai bien compris tes explications, les cadres sont ces anneaux que l'on dipose à la jonction des différents tronçons du fuselage, n'est-ce pas
?!!... S'agit-il alors de piéces d'un seul tenant ou constituées d'une somme de rivets disposés en "bague"
?!!...
b)Les lisses, là encore si j'ai compris tes explications, sont ces séries de barres métalliques paralléles qui courent le long du fuselage, non
?!!...Sont elles aussi constituées d'un maillage de rivets? Quelle est la différence avec les poutres?
c)Quels autres phénomènes d'usures sont probables selon toi avec la technique "full barrel" reposant sur la fibre de carbone selon toi
?!!...Ne serait-ce pas un éffritement progressif du matériau, cette fois directement du à la plus grande influence des forces mécaniques que pour la conception traditionnelle du fuselage
?!!...
d)Concernant la corrosion, j'avais lu dans un Dossier de Science&Vie consacré à l'expo du Bourget, qu'elle pouvait aussi avoir des causes "endogénes" à l'avion, notamment au niveau de ses parties humides, comme les galleys ou les WC, et même les soutes, en cas de transport répété de matières liquides. Quelles peuvent alors être les défaillances dans ce cas?
Pour ce qui est des cycles de pressurisation/dépressurisation, je sais que l'on determine par une série d'éssais au sol, dits "statiques", la capacité de résistance des différentes parties du fuselage de l'avion, et leurs points de rupture. Justement à ce propos, les avions régionaux d'une capacité de 70 à 100 places, qui effectuent des cadences de rotations élevées, n'ont il pas un fuselage plus renforcé que celui des avions longs-courriers, aux rotations plus lentes?
J'ai aussi appris que la documentation constructeur spécifiait aux techniciens de maintenance la durée de vie de chaque piéce, et la périodicité de leur remplacement. Lesquelles sont les plus sensibles à remplacer pour le fuselage, et coutent elles chères aux compagnies
?
Enfin, pour le hublot, je crois savoir qu'il est constitué de 2 couches de plexiglas, l'une à l'intérieur de l'avion, et l'autre à l'extérieur, le tout étant joint par une sorte de "cadre tampon". Il me semble que ce n'était pas le cas chez les Comet. Est-ce au niveau de ce cadre que des défaillances peuvent apparaître
?!!...Comment les prévenir?
Dans l'impatiente attente de vos réponses...
A bientôt