AF / KLM

On le sait depuis 1993 !...
Mais là n'est pas la question qui est que l'inconséquence de nos dirigeants ne trouve de solution qu'en présentant la facture aux personnels.

eolien a écrit:On le sait depuis 1993 !...
Mais là n'est pas la question qui est que l'inconséquence de nos dirigeants ne trouve de solution qu'en présentant la facture aux personnels.

Selon les apparences, il se pourrait bien qu'il y ait un "contrat" sur votre situation statutaire.

Ce que vous appelez "inconséquence" semble plutôt être une volonté, et cette volonté est issue d'un pouvoir désigné par les urnes. Soyez circonspect lors de vos évocations à 1789.

Audac, j'abandonne cette discussion qui ne mène à rien.
Bonne journée.

Air France, qu'espérer des négociations avec les pilotes ? Pas grand chose

Une certaine déprime dans ce titre de La Tribune :

Air France, qu'espérer des négociations avec les pilotes ? Pas grand chose

A J-2 avant la date limite fixée par la direction pour aboutir à un accord avec les navigants sur des mesure de gains de productivité, les négociations ont peu de chances d'aboutir. L'annonce d'un plan B de réduction des capacités long-courriers tient la corde.

Le plan A :

Ce plan s'attaque au coût à l'heure de vols des pilotes d'Air France, parmi les plus élevés du secteur. Du coup, il s'attaque non seulement à la productivité des pilotes mais aussi à leur rémunération (également à la composition des équipages).

Le Plan B :

Celui-ci prévoit la suppression de 10% de l'offre long-courrier, la non-entrée des B787 dans la flotte, des licenciements chez les navigants et dans les escales les plus coûteuses, et un plan de départs volontaires dans les autres métiers du sol et escales. Les syndicats craignent jusqu'à 8.000 suppressions de postes.

Les syndicats Pilotes et PNC voient les choses différemment : Air France perd de l'argent ?
• il se dit dans les couloirs : tss tss tss ... si de Juniac n'avaient pas lancé son idée géniale de délocalisation au Portugal, l'année 2014 aurait été bénéficiaire.
• il se dit dans les couloirs que l'année 2016 serait bonne et que la direction presse pour un accord AVANT parce qu'après le message de terreur ne passera plus.
• il se dit dans les couloirs que le système de couverture en carburant améliorerait encore plus les résultats de 2016 ...
• en faisant payer 19 € de plus le billet GP aux milliers de navigants provinciaux (et aussi à tous les autres), il n'y avait pas meilleure mesquinerie pour motiver la troupe au blocage : les syndicats PNC ne vont même pas aux convocations ...
• Pierre et le loup ... cela fait des années que les plans de "redressement" se succèdent - juré, faites un effort c'est le dernier - et après Transform, après Perform, il y aura "réform"? ... et on va où comme ça ? se demandent les intéressés ...

Donc, le suspense demeure total ...

Vous pourriez embaucher Martin Winterkorn,
Il sait en faire des bénéfices lui !

Pour le reste, je souhaite une longue vie à AF et un plan A

Poncho (Admin) a écrit:Vous pourriez embaucher Martin Winterkorn,

Déjà que les calculateurs se font des noeuds aux cerveaux, si en plus il y rajoute sa puce secrète, Dieu seul sait comment ça va se terminer ...

Pour le reste, je souhaite  ... ... un plan A

Si d'aventure tu croises un navigant d'Air France, il serait sage de changer de trottoir ...

Ce Martin ne bossait-il pas déjà secrètement sur les pitots d'airbus ?
Dire que j'étais resté sur Martin la dépanneuse de Cars... je tombe des nues.

Pour le reste, statistiquement j'ai une chance de tomber sur des PN(T+C) pas complètement hostiles

Ne pas oublier la menace des syndicats du personnel au sol :

Les syndicats Confédération générale du travail (CGT) et Force ouvrière (FO) de la compagnie aérienne française ont décidé, jeudi 17 septembre, de lancer un appel à la grève le 5 octobre, à laquelle pourrait se joindre l’Union nationale des syndicats autonomes (UNSA).

eolien a écrit:Ne pas oublier la menace des syndicats du personnel au sol :

Les syndicats Confédération générale du travail (CGT) et Force ouvrière (FO) de la compagnie aérienne française ont décidé, jeudi 17 septembre, de lancer un appel à la grève le 5 octobre, à laquelle pourrait se joindre l’Union nationale des syndicats autonomes (UNSA).

 ça doit être effectivement très inquiétant pour Easyjet, ils n'ont pas du acheter assez d'avions !

Les syndicats, en tous cas les syndicats corporatistes (navigants) ne se positionnent pas uniquement par rapport à Easyjet ou autres low costs. Ils savent qu'ils existent, ils en connaissent toutes les menaces, bien placés qu'ils étaient pour avoir suivi leur gestation, mais ils ont leurs analyses de la situation, leurs stratégies, leurs tactiques élaborées au fil des ans et du dialogue social.

Si Air France a laissé Easyjet se développer, c'est la faute à une direction qui n'a rien compris de la menace qu'elle représentait ... au tout début, et qui n'a pas su dialoguer avec ses personnels pour développer rapidement Transavia France.

eolien a écrit:
Si Air France a laissé Easyjet se développer, c'est la faute à une direction qui n'a rien compris de la menace qu'elle représentait ... au tout début, et qui n'a pas su dialoguer avec ses personnels pour développer rapidement Transavia France.

 Vu de l'extérieure, il m'avait semblé que c'étaient les PNT AF qui avaient imposé un plafonnent d'extension de Transavia à 16 appareils (ou 17 ?).

J'ai été de ceux qui ont observé les premiers 737-200 rapiécés de Ryanair avec un sourire condescendant à Beauvais. Mais je me suite vite ravisé.

On m'a aussi menacé, ainsi que mes collègues, de me remplacer dans les cockpits par des caissières de Prisunic (avec tout le respect qu'elles méritent)

Maintenant il n'est pas possible de revenir en arrière. Les prestations des compagnies low cost sont ce qu'elles sont mais elles s'accompagnent de courbes ascendantes dans les capitalisations boursières
avec, bien sûr, les publications élogieuses des médiats économiques.

Vu de l'extérieure, il semble que la catégorie des navigants et des dirigeants se renvoient alternativement le déguisement du diable. Comme vous vous appelez Air France nous nous sentons tous intimement meurtris,
ce qui vous entraine collectivement dans une spirale de désamour, tant que la désunion interne triomphe.

Il faudra bien en sortir !

Les Echos :


Fin des négociations sans grand espoir d'accord chez Air France

Bruno Trévidic

L'effort de productivité que seraient prêts à accomplir les pilotes est très en deçà des objectifs du groupe.


L'heure de vérité approche chez Air France. C'est en effet ce mercredi que doit se tenir la dernière réunion de négociations entre la direction et les syndicats de pilotes SNPL et Spaf. De son issue dépend l'application d'un plan de productivité, censé ramener Air France au niveau de ses concurrents, ou bien d'un plan B, qui se traduirait par une réduction de 10 % de l'offre et des licenciements secs chez les navigants.

A la veille de cette réunion finale, mardi soir, la balance semblait pencher très nettement du côté du plan B. A l'issue de quatre rounds de négociations, la dernière s'étant tenue mardi après-midi, la direction et le principal syndicat de pilotes SNPL, sans lequel aucun accord n'est possible, n'étaient toujours pas parvenus à ébaucher le moindre accord de cadrage.

Travailler plus sans gagner plus

Les deux camps ne sont pourtant pas restés les bras croisés. Au projet d'accord présenté vendredi dernier par la direction, les représentants du SNPL ont répondu lundi par leurs contre-propositions. Selon nos informations, le principal syndicat de pilotes d'Air France se serait largement inspiré des mesures acceptées le mois dernier par leurs collègues de KLM. « Nos propositions sont du même ordre d'idée que ce qui s'est fait chez KLM », indique un représentant du SNPL.

Ces derniers ont signé début septembre, après plusieurs mois de négociations et de débats internes, un accord prévoyant une augmentation du temps de travail assorti d'un gel des salaires, qui se traduirait par une augmentation de la productivité de près de 12 % sur une période de trois ans (de fin 2015 à fin 2018).

Un chiffre certes, un peu éloigné des 17 % réclamés par la direction d'Air France, mais qui pouvait permettre d'ouvrir la porte à une vraie négociation. Cela sous-entendait en effet que les pilotes d'Air France acceptent le principe de travailler plus sans gagner plus, en abandonnant des jours de congés et de repos.

Pour parvenir à 12 % de gain de productivité, leurs homologues de KLM ont accepté de travailler environ 20 jours de plus par an en long-courrier et deux à trois jours supplémentaires par mois en moyen-courrier. Un effort là encore inférieur aux 100 heures de vols supplémentaires demandés chez Air France et présenté par le SNPL comme l'équivalent d'« un mois et demi de travail gratuit ». Mais qui aurait également servi de base à un compromis.

Du côté de la direction, une révision à la baisse des propositions initiales ne semblait pas exclue hier encore. « Si les pilotes acceptaient de faire 15 à 20 jours de travail supplémentaires et un 15 jours sur le moyen-courrier, cela aurait pu nous convenir », indique-t-on au siège d'Air France, tout en doutant de la volonté réelle du bureau du SNPL AF d'arriver à un accord.

Même chose concernant les incitations proposées aux pilotes de KLM en échange de leur signature et qui pourraient également intéresser les pilotes d'Air France. Pour l'heure, la direction n'a officiellement proposé à ses pilotes qu'une enveloppe de 100 millions d'euros susceptibles d'être redistribués entre tous les salariés si les objectifs économiques étaient atteints, en 2016 et 2017. Mais contrairement à la réglementation française, qui oblige à partager un intéressement à part égal entre toutes les catégories de personnels, les pilotes de KLM bénéficieront d'un plan d'intéressement rien que pour eux.

Mais le gros acquis du syndicat VNV des pilotes de KLM est probablement une distribution gratuite d'actions d'Air France-KLM, pour un montant de 80 à 100 millions d'euros. Placé dans un fonds géré par VNV, il permettrait à leur syndicat de devenir le quatrième actionnaire du groupe, avec environ 4,5 % des parts, et d'avoir leur mot à dire dans les choix stratégiques de l'entreprise avec un siège au conseil d'administration. Une carte que la direction d'Air France garde peut-être dans sa manche.

Les chiffres clefs

100 heures de vol de plus par an

L'effort demandé aux pilotes par la direction d'Air France, soit l'équivalent de six rotations sur Washington.

10 % d'offre en moins

La coupe franche dans le réseau envisagée en cas d'échec des négociations.

ll va y avoir accord j'en suis convaincu
Et comme je le répète depuis (trop) longtemps, la flotte d'AF et les cabines AF sont supérieures à celle de LHA je pense... et on sait que les PNC peuvent être au top.
Longue vie

Les Echos :

Après l'échec des négociations, l'heure des choix douloureux pour Air France

Bruno Trévidic

Le conseil d'administration d' Air France-KLM devrait lancer le plan B, faute d'accord avec les pilotes.

Le suspense aura duré jusqu'au bout, mercredi, lors de la sixième et ultime réunion de négociations entre la direction et les représentants des pilotes d'Air France. Mais bien que les discussions se soient poursuivies jusqu'en début de soirée, cette réunion de la dernière chance s'est soldée, comme les précédentes, par un constat d'échec. « Les nombreuses heures de discussion et de négociation [...] n'ont pas pu aboutir, dans des délais raisonnables, à un accord permettant d'assurer la croissance et la compétitivité de la compagnie », déclarait ce mercredi soir, Air France, dans un communiqué. Malgré des avancées, les positions du SNPL, seul syndicat habilité à signer un accord au nom des pilotes, étaient trop éloignées de celles de la direction, ce mercredi, pour parvenir à un accord avant la date limite du 30 septembre. Cependant pour les pilotes, les négociations vont se poursuivre. «  Nous avons convenu de nous revoir après le comité central d'entreprise du 5 octobre », a expliqué à l'AFP Véronique Damon, porte-parole du SNPL.

Réduction de l'offre

Après avoir boudé pendant tout l'été la table des négociations, le SNPL avait présenté lundi ses propositions pour réduire les coûts et augmenter la productivité. Le principal syndicat de pilotes, s'inspirant de l'exemple de ses collègues de VNV, se disait prêt à accepter le principe du « travailler plus sans gagner plus », mais pas dans les mêmes proportions des 100 heures de vol demandées par la direction. De son côté, la direction se disait prête à négocier « un ajustement à la baisse des gains de productivité », tout en conservant son objectif de baisse des coûts de 17 %. Accessoirement, on apprenait que, en cas d'accord, l'Etat serait susceptible de donner un coup de pouce à la compagnie, sous la forme d'un abattement de charges en cours de négociation, qui viendrait prendre la suite des mesures de productivité, à partir de 2017 et jusqu'au terme du plan Perform, en 2020.

Hélas, dès mardi soir, l'espoir d'un accord s'évanouissait, avec la réponse de la direction au SNPL. Selon les calculs de la direction, les propositions du SNPL représenteraient à peine 3 % de gain de productivité. Loin, très loin des 17 % sur trois ans réclamés par la direction et des 12 % consentis par les pilotes de KLM. Les mesures proposées par le SNPL seraient en effet limitées à un an et, pour les plus significatives, sur la seule base du volontariat. Des conditions jugées « incompatibles avec le besoin de visibilité à moyen/long terme nécessaire aux investissements », indiquait dès mardi soir la direction d'Air France.

Faute d'accord avec les pilotes, le conseil d'administration d'Air France-KLM devrait donc décider ce jeudi la mise en oeuvre du plan B, qui prévoit de réduire de 10 % l'offre d'Air France. Cela afin de ramener la proportion de lignes long-courriers déficitaires de 50 % actuellement à 20 % à l'horizon 2018, conformément au plan Perform.

Reste à connaître la réaction des salariés. Si la direction a exclu un plan de licenciements parmi les personnels au sol, les fermetures de lignes entraîneront, pour la première fois, des licenciements secs parmi les pilotes, hôtesses et stewards d'Air France. L'appel à la grève et à manifester lancé pour le 5 octobre, jour du comité central d'entreprise où devrait être annoncé le plan B, sera le test du degré de solidarité des personnels d'Air France avec les navigants.

Zut

Faut attendre le round suivant ... grève massive du 5 octobre ...

Es tu sûr ?

C'est dommage, je ne suis pas sur hélas qu'une nouvelle grève arrange les choses.

Les syndicats d'Air France appellent à la grève le 5 octobre

Les syndicats CGT et FO d'Air France ont décidé jeudi de lancer un appel à la grève le 5 octobre, à laquelle pourrait se joindre l'Unsa, pour protester contre l'éventualité d'un plan massif de licenciements.

bien que, extrait :

Aucun syndicat de pilotes et de personnels navigants commerciaux (PNC, hôtesses et stewards) n'appelle à cesser le travail, a dit à l'AFP Mehdi Kemoune (CGT).

...


... en outre, l'ensemble des organisations syndicales ont appelé à une journée d'action le même jour, à l'exception de la CFDT et de la CFE-CGC, absentes de la réunion intersyndicale tenue jeudi. Des rassemblements à Roissy et dans différentes escales sont prévus.

...

Un comité central d'entreprise (CCE) d'Air France doit se tenir le 5 octobre, trois jours après un conseil d'administration qui pourrait décider d'un plan social touchant «entre 5000 et 8000 postes», toutes catégories de personnel confondues, a indiqué Mehdi Kemoune. La direction a fait savoir qu'elle procéderait à une réduction de sa flotte en cas d'échec des négociations sur de nouvelles mesures de productivité, qui se tiennent jusqu'à fin septembre.

Bon étant voyant dans mon pays, je peux annoncer, dans 3 à 5 ans KLM sort du groupe AF et 1 ans après AF dépose le bilan et Emirates rachete le groupe et les pilotes travailleront pour 50% moins cher.
Bravo
Continuez et il n'y aura plus de compagnie dites nationales
Ah cela me rappelle les chantiers de la Méditerranée. AH IL N'Y EN A PLUS
 
Il faudrait méditer avant de foutre en l'air son outil de travail.

:oops:

Pour éviter un accord les pilotes mettront 5000 personnes sur la paille normal.

Dans un plateau 14 avions long-courriers + 8000 suppressions de postes + ... + ... des médias en relayeurs zélés de la direction ...
Dans l'autre 100 heures de vol par an ...

Vingt Dieux ! Je me suis fait rouler dans la farine pendant des décennies : jamais je n'aurais imaginé que mes heures de vol valaient autant d'argent !
Heureusement la nouvelle génération parait plus lucide ! ...

Faut dire que question bizness, les pilotes, nous ne sommes pas très doués.
En 1998, plan de "restructuration" (déjà ) grève (comme d'hab ! ) et accord (comme d'hab ! ...    ) : échange salaire- action.
Dans le contrat l'action à 14 € (F) contre l'équivalent en salaire ...
Aujourd'hui l'action est à 6 €   
L'arnaque !... 

C'est là que je ne comprends plus : comment des gens doués à ce point pour nous tromper n'arrivent-ils pas à gérer convenablement une entreprise alors qu'à côté les exemples sont légions : Luft, Emirates, Iberia, etc ...
C'est pourtant simple avec un ordi, même un simple iPad : un copier-coller.
Poste par poste :
• Taxes CDG = moyenne taxe LHR/AMS/Dubai
• Salaire Pilotes = moyenne salaire BA / Luft / Emirates net d'impôts et taxes et retenues, etc
• Salaire personnels au sol = kif-kif Emirates / Qatar en roupie de sansonnet. (après leur avoir piqué leurs passeports ...)

Et là, vous verrez, Air France regagnera sa place en tête du peloton.

Donc, après ce délire et pour revenir au sérieux, imprégnez-vous bien des médias français, ceux qui-ne-désinforment-jamais !...

Pascal, je pense que c'est beaucoup plus compliqué que ça
Il n'y a pas que les pilotes
A priori la compétitivité des PNC est également médiocre (et eux non plus ils ne veulent pas négocier)

AF a décidé qu'un Chapitre 11 façon CDG était nécessaire manifestemment

eolien a écrit:Dans un plateau 14 avions long-courriers + 8000 suppressions de postes + ... + ... des médias en relayeurs zélés de la direction ...
Dans l'autre 100 heures de vol par an ...

Vingt Dieux ! Je me suis fait rouler dans la farine pendant des décennies : jamais je n'aurais imaginé que mes heures de vol valaient autant d'argent !
Heureusement la nouvelle génération parait plus lucide ! ...

Faut dire que question bizness, les pilotes, nous ne sommes pas très doués.
En 1998, plan de "restructuration" (déjà ) grève (comme d'hab ! ) et accord (comme d'hab ! ...    ) : échange salaire- action.
Dans le contrat l'action à 14 € (F) contre l'équivalent en salaire ...
Aujourd'hui l'action est à 6 €   
L'arnaque !... 

C'est là que je ne comprends plus : comment des gens doués à ce point pour nous tromper n'arrivent-ils pas à gérer convenablement une entreprise alors qu'à côté les exemples sont légions : Luft, Emirates, Iberia, etc ...
C'est pourtant simple avec un ordi, même un simple iPad : un copier-coller.
Poste par poste :
• Taxes CDG = moyenne taxe LHR/AMS/Dubai
• Salaire Pilotes = moyenne salaire BA / Luft / Emirates net d'impôts et taxes et retenues, etc
• Salaire personnels au sol = kif-kif Emirates / Qatar en roupie de sansonnet. (après leur avoir piqué leurs passeports ...)

Et là, vous verrez, Air France regagnera sa place en tête du peloton.

Donc, après ce délire et pour revenir au sérieux, imprégnez-vous bien des médias français, ceux qui-ne-désinforment-jamais !...

Luft, IB, BA sont passés par la casse retructuration.
Je ne parle même pas des américaines
Les japonaises, elles ont largement aidées aussi
La bonne nouvelle c'est qu'Emirates n'a plus de place à DXB.
Un peu de mal à voir Qatar et Etyhad réellement rentable (mais bon pour eux c'est peut être secondaire)

C'est clairement un gros gros bras de fer chez AF

Il me semble que ce parallèle entre 14 B 787 et 8000 emplois, ces fermetures de lignes, tout ceci me parait très, très largement exagéré.
Le mal est ailleurs. Depuis une décennie la France n'est plus compétitive : les entreprises françaises ne sont plus compétitives.
Air France joue dans une cour avec trop de handicaps, et ce ne sont pas les 100 heures de vol réclamées aux pilotes qui vont y changer quelque chose.
Le mal est ailleurs, dans les taxes, les impôts, les charges sociales ...
Incapables d'y remédier, on demande aux personnels de boucher les trous ...

Je sais, je vais ici me faire rabrouer, on va m'expliquer la mondialisation, l'évolution d'un monde ouvert, et l'impérieuse nécessité d'accepter tout ce que demande la parole vertueuse de Juniac ...

Poncho, tu dis "restructurer" ?
Parce que restructurer c'est appauvrir ses personnels ... tout en ne touchant à rien des boulets que traine la compagnie ?...

Pour moi la restructuration c'est interne oui...

Pour les boulets, la question c'est est-ce que le boss d'ADP est plus pote avec machin que celui d'AF/KLM (qui me souffle t'on dans l'oreillette a oui des amis.... qui se cachent...)

Ceci dit CDG, même cher reste quand une belle plate-forme de croissance

Ne pas être les dindons de la farce.
Puisqu'il s'agit des pilotes et de leurs syndicats, je replace ici deux bulletins déjà anciens mais toujours hélas d'actualité ... lisez attentivement, en ayant toujours à l'esprit que tout concerne tous les métiers d'Air France ... et d'ailleurs :

En lisant le Pamphlet SNPL, l'impression me vient que les Syndicalistes réclament la prérogative de piloter Air France, non de piloter les avions d'Air France ?

Me semble-t-il : à chacun sa place ?