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    Vol ET302 ADD-NBO - Page 12 Empty Re: Vol ET302 ADD-NBO

    Message par Laurent Simon Sam 16 Mar 2019 - 19:49

    pals a écrit:
    Laurent Simon a écrit:ou du DC10 que Douglas s'était engagé à modifier (porte de soute),
    sans réaliser ces modifs,
    avec un autre accident ultérieur, mortel
    Cette affirmation est erronée, la seule compagnie qui n'avait pas appliqué la modification était la Turkish Airline...
    Je ne comprends pas.
    Voir par exemple WP
    https://fr.wikipedia.org/wiki/McDonnell_Douglas_DC-10

    Le 3 mars 1974, le vol 981 Turkish Airlines, reliant l'aéroport de Paris-Orly à l'aéroport de Londres-Heathrow, s'écrase 9 minutes après son décollage d'Orly. L'appareil s'est écrasé dans la forêt d'Ermenonville. Un défaut de conception concernant la porte de soute des DC-10 est la cause de cet accident. Un événement similaire avait déjà au lieu avec le vol 96 American Airlines le 12 juin 1972, sans que toutes les conséquences en aient été tirées, malgré les recommandations du NTSB. À la suite de cet accident, toute la flotte des DC-10 est interdite de vol pendant plusieurs mois. L'accident causera la mort des 346 occupants de l'appareil5.

    Mais je ne tenais pas cette info de WP, mais d'un film sur ce DC10 justement.

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    Message par Vector Sam 16 Mar 2019 - 20:19

    https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/le-crash-du-dc-10-dermenonville-un-accident-previsible-1876/

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    Vol ET302 ADD-NBO - Page 12 Empty Re: Vol ET302 ADD-NBO

    Message par Beochien Sam 16 Mar 2019 - 20:31

    Oui, une rupture des circuits hydro. Plu rien dans les gouvernes de queue du DC10 Turkish

    On ne peut pas demander à des bagagistes d'être des ingénieurs ... 
    La porte mal fermée doit déclencher une alarme. Ce qui ne fut pas le cas.

    Les planchers qui s'effondrent en cas de différentielle de pression, c'est fini maintenant, c'est rentré dans les règles de l'art obligatoires, des passages suffisants pour l'équilibrage rapide, voir des by pass qui se créent, les circuits hydro sont plus dispersés, aussi !

    Bon, la FAA a changé, même si elle n'est pas parfaite  Wink

    Bien intéressant cet article, Jean. Je viens de le lire.
    Pour les Whistleblowers !
    Ça a l'air de manquer chez Boeing, et chez Airbus ...


    Dernière édition par Beochien le Sam 16 Mar 2019 - 20:41, édité 2 fois
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    Message par Laurent Simon Sam 16 Mar 2019 - 20:34

    Merci Vector, pour cet excellent article, qui pose très bien le problème,
    des lanceurs d'alerte.
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    Message par Beochien Sam 16 Mar 2019 - 20:53

    Une manière bien curieuse d'empiler les pièces récupérées du crash du B737 Max de Ethiopian.

    Une pile de déchets, qui ne paraît pas vraiment "Naturelle" bon courage Mrs les enquêteurs. Shocked

    Vous cherchez quoi, au fait ? Un petit coup de Bulldozer, ou de pelleteuse, et on vous arrange tout,  et on va vous mettre ça à plat - tout plat ...  (Quand on aura fini de  Question Question Question vérifier les bagages ) Suspect

    Vu la photo, sur FG.

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    Message par Vector Sam 16 Mar 2019 - 21:43

    À mon avis, l'accident de Lion Air aurait dû suffire comme "lanceur d'alerte". Tout cela ressemble à une évolution mal pensée du B737, masquée par des mesures correctives bâclées et maintenant, le prix a payer risque d'être énorme.
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    Message par eolien Dim 17 Mar 2019 - 1:03

    Je reviens à ce qui me parait essentiel =

    • Si un scénario type MCAS (stick shaker, piqués en manuel ...) s'est développé dès le décollage l'équipage de l'Ethiopian a-t-il passé les Stab Trim Cutout switches sur Cutout ?

    Si la réponse est non, le problème rejoint le cas Lion Air.

    Si la réponse est oui, alors cela signifie que bien que théoriquement coupé de son alimentation, le moteur de trim a continué son activité vers piqué, ce qui complique sérieusement le problème et amplifie la responsabilité de Boeing.


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    Message par pals Dim 17 Mar 2019 - 6:24

    A la suite du vol 96 d'American Airlines, une AD avait été émise et les derniers avions à ne pas l'avoir appliquée étaient ceux de la Turkish.
    Alors, oui, faute de conception au départ, faute de maintenance ensuite...
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    Message par Beochien Dim 17 Mar 2019 - 12:14

    eolien a écrit:Je reviens à ce qui me parait essentiel =

    • Si un scénario type MCAS (stick shaker, piqués en manuel ...) s'est développé dès le décollage l'équipage de l'Ethiopian a-t-il passé les Stab Trim Cutout switches sur Cutout ?

    Si la réponse est non, le problème rejoint le cas Lion Air.

    Si la réponse est oui, alors cela signifie que bien que théoriquement coupé de son alimentation, le moteur de trim a continué son activité vers piqué, ce qui complique sérieusement le problème et amplifie la responsabilité de Boeing.
    Juste une question ...

    En admettant un Cutout des pilotes, sur le switch de trim ! (Ce serait un peu gros que les 2 pilotes l'aient oublié, après des infos et trainings récents)
    Je suppose qu'à cet instant le Trim est gelé dans la position à piquer ou il se trouvait ... et qu'il faut rétablir d'urgence des valeurs plus neutres de Trim, manuellement Question (C'est rapide ?)

    L'accélération en vitesse de l'avion, semble montrer que les volets ont été largement rentrés pendant les 3 premières minutes, induisant peut être des paramètres suplt à gérer dans un ADIRU qui bégayait déjà ....
    Il y a 2 ADIRU, que je sache, quid d'un chgt commandé ou non, d'un ADIRU à l'autre au milieu de cette confusion  Question
    Disons qu'un ADIRU reconnaît le Cut Off, et peut être d'autres éléments, et on bascule sur l'autre qui ne les a pas pris en compte  au mauvais moment Question

    J'ajoute, la Puissance moteur maintenue à celle de décollage, c'est un couple "nose up" sur ce type d'avion, non ?
    eolien
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    Message par eolien Dim 17 Mar 2019 - 13:09

    Beochien a écrit:
    eolien a écrit:Je reviens à ce qui me parait essentiel =

    • Si un scénario type MCAS (stick shaker, piqués en manuel ...) s'est développé dès le décollage l'équipage de l'Ethiopian a-t-il passé les Stab Trim Cutout switches sur Cutout ?

    Si la réponse est non, le problème rejoint le cas Lion Air.

    Si la réponse est oui, alors cela signifie que bien que théoriquement coupé de son alimentation, le moteur de trim a continué son activité vers piqué, ce qui complique sérieusement le problème et amplifie la responsabilité de Boeing.
    Juste une question ...

    En admettant un Cutout des pilotes, sur le switch de trim ! (Ce serait un peu gros que les 2 pilotes l'aient oublié, après des infos et trainings récents)
    Je suppose qu'à cet instant le Trim est gelé dans la position à piquer ou il se trouvait ... et qu'il faut rétablir d'urgence des valeurs plus neutres de Trim, manuellement Question (C'est rapide ?)

    Une fois le PHR (stabilizer) figé, l'avion reste contrôlable au manche puisque le manche (volant) commande la gouverne de profondeur (elevator).
    Le Trim manuel reste disponible et agit sur la profondeur. Il reste un problème :
    Si le PHR a été stoppé tardivement, s'il est figé en position piqué prononcé, alors le risque de ne pas pouvoir s'opposer au piqué vient de l'inefficacité de la profondeur.
    La surface de la profondeur est réduite par rapport à celle du PHR.
    De plus, le PHR en position piqué fait un masque.
    Je rappelle que l'incidence à piquer est de 2°5 par séquence de 10 s, espacées de 5 s.
    Sur 25 s cela fait 5° ce qui est très important.

    Ce cas de figure est sur la liste des griefs sur l'AF447, le PHR en butée masquant la profondeur. C'est un facteur à prendre en considération sur ces accidents B737 MAX.
    Mais peut-être que ça n'a rien à voir, surtout si les Stab Trim Cutout Switches a été coupé très tôt, dès le ou les premiers piqué.


    L'accélération en vitesse de l'avion, semble montrer que les volets ont été largement rentrés pendant les 3 premières minutes, induisant peut être des paramètres suplt à gérer dans un ADIRU qui bégayait déjà ....
    Le MCAS ne s'activant qu'à la rentrée des volets, l'accélération est libre, sauf à contrôler la poussée des moteurs ... et la tenue d'assiette ! Evil or Very Mad


    Il y a 2 ADIRU, que je sache, quid d'un chgt commandé ou non, d'un ADIRU à l'autre au milieu de cette confusion  Question
    Disons qu'un ADIRU reconnaît le Cut Off, et peut être d'autres éléments, et on bascule sur l'autre qui ne les a pas pris en compte  au mauvais moment Question

    La salade entre les calculateurs revient à ce que prône Vector : moins d'informatique et une meilleure interface entre le paradis des électrons et l'enfer du cockpit où se démènent deux ou trois humains .... Shocked [/quote]


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    Message par Beochien Dim 17 Mar 2019 - 13:35

    Bien compris Eolien, surtout pour le masquage et la baisse d'efficacité des gouvernes de profondeur, je le pensais bien ainsi.

    Par contre la question ? 
    Le Trim coupé (Digitalement et/ou électriquement), empêche t'il de ramener  manuellement, avec le "Volant manuel" le PHR à des valeurs plus centrales et moins nuisibles ?
    Ou reste t'il gelé dans la position atteinte (Irréversible sans les Switch on !)

    Pas trop compris  Embarassed
    Et une question latente, est ce que le Switch off, pour l'élévateur, n'a pas crée des conditions imprévues par Boeing  Question
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    Message par Beochien Dim 17 Mar 2019 - 15:28

    Noté ...
    A par les centres de simulation de Boeing, une poignée (En file, et pas le droit de râler sinon ...)
    Seul Icelandair, en possède un propre today, comme Airliner ...
    Et 2-3000 pilotes à mettre à jour ?
    Alors, la simul "Autopilot", etc, vite fait sur E-Book ?

    Bon, si ça redémarre comme ça après le 26 Mars, sans vrais simulateurs dispos ??
    Des estimations de Jon Ostrower, NYT, citées sur A.net (P55), pas d’accès perso pour vérifier aux sources nommées Embarassed
    Ça peut encore mal tourner ... 

    http://www.airliners.net/forum/viewtopic.php?f=3&t=1417545&start=2700

    https://www.trusimulation.com/media-hub/tru-continues-deliver-boeing-737-max-program-several-first-ever-industry-milestones
    Beochien
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    Message par Beochien Dim 17 Mar 2019 - 17:40

    le Point.
    Une bonne analyse de Thierry Vigoureux.

    Tout est bien, sauf peut être les 150 000 € par mois de Leasing ... 
    Pas pour un 737 Max (je pense au double, voir beaucoup plus si la location est assez courte), mais peut être que pour un B737 de 20 ans  Rolling Eyes  Question

    Il semble que le BEA a travaillé ce WE, c'est bien.
    Le CVR , ce serait fait, et c'est en cours pour les datas.
    L'exploitation des voix et des données, c'est dans les mains de l'Ethiopie qui n'aurait pas décidé.
    Bon, le BEA devrait garder sa copie, sans pouvoir en faire, ni dire plus ...

    https://www.lepoint.fr/economie/boeing-une-crise-aux-consequences-mondiales-17-03-2019-2301767_28.php
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    Message par Invité Dim 17 Mar 2019 - 18:28

    Peut être déjà posté ici, désolé si c'est le cas: https://www.seattletimes.com/business/boeing-aerospace/failed-certification-faa-missed-safety-issues-in-the-737-max-system-implicated-in-the-lion-air-crash/


    Et en Français (approximatif):



    Dimanche 17 mars 2019.

    Les responsables de la Federal Aviation Administration ont poussé ses ingénieurs à déléguer à Boeing la responsabilité d’évaluer la sécurité du 737 MAX. Mais les ingénieurs en sécurité qui connaissaient bien les documents ont partagé des détails montrant que l'analyse comportait des défauts cruciaux.

    Dominic Gates Par Dominic Gates
    Journaliste aéronautique du Seattle Times

    Alors que Boeing s'acharnait en 2015 pour rattraper Airbus et certifier son nouveau 737 MAX, les responsables de la Federal Aviation Administration (FAA) ont poussé les ingénieurs de la sécurité de l'agence à déléguer les évaluations de la sécurité à Boeing et à approuver rapidement l'analyse résultante.

    Mais l'analyse initiale de sécurité fournie par Boeing à la FAA pour un nouveau système de contrôle de vol sur le MAX - un rapport utilisé pour certifier que l'avion était sûr à voler - comportait plusieurs failles cruciales.

    Ce système de contrôle de vol, appelé MCAS (Système d’augmentation des caractéristiques de manoeuvre), fait maintenant l’objet d’un examen minutieux après deux accidents survenus à l’avion en moins de cinq mois qui ont abouti à l’ordre donné mercredi par la FAA de faire échouer l’appareil.

    Les ingénieurs actuels et anciens directement impliqués dans les évaluations ou familiarisés avec le document ont partagé des informations détaillées sur «l'analyse de la sécurité du système» de Boeing, ce que The Seattle Times a confirmé.

    L'analyse de sécurité:

    Nous avons minimisé la puissance du nouveau système de contrôle de vol, conçu pour faire pivoter la queue horizontale et abaisser le nez de l'avion afin d'éviter un décrochage. Lorsque les avions sont ensuite entrés en service, le MCAS était capable de déplacer la queue plus de quatre fois plus loin que ce qui était indiqué dans le document d'analyse de la sécurité initiale.
    Impossible de prendre en compte la manière dont le système pourrait se réinitialiser à chaque intervention du pilote, ce qui lui aurait manqué l'impact potentiel du système en poussant à plusieurs reprises le nez de l'avion vers le bas.

    Évalué une défaillance du système comme un niveau inférieur au niveau «catastrophique». Cependant, même ce niveau de danger «dangereux» aurait dû empêcher l'activation du système sur la base d'une entrée provenant d'un seul capteur - et pourtant, c'est ainsi qu'il a été conçu.
    Les personnes qui ont parlé au Seattle Times et qui ont partagé les détails de l'analyse de la sécurité ont toutes parlé sous le couvert de l'anonymat pour protéger leurs emplois à la FAA et dans d'autres organisations aéronautiques.

    Boeing et la FAA ont été informées des détails de cette histoire et ont été invitées à répondre, il y a 11 jours, avant le deuxième crash d'un 737 MAX dimanche dernier .

    Vendredi soir, la FAA a déclaré avoir suivi son processus de certification standard sur le MAX. Citant une semaine occupée, un porte-parole a déclaré que l'agence était «incapable de se pencher sur des enquêtes détaillées».

    Boeing a répondu samedi avec une déclaration selon laquelle "la FAA a pris en compte la configuration finale et les paramètres de fonctionnement du MCAS lors de la certification MAX, et a conclu qu'elle répondait à toutes les exigences de certification et réglementaires."

    En ajoutant qu'il est «incapable de commenter… à cause de l'enquête en cours» sur les accidents, Boeing n'a pas répondu directement à la description détaillée des failles de la certification MCAS, au-delà de dire «il y a quelques erreurs de personnalisation importantes».

    Plusieurs experts techniques de la FAA ont déclaré que l'accident de Lion Air en octobre, dans lequel les enquêteurs indonésiens avaient clairement impliqué le MCAS, n'est que le dernier indicateur en date du fait que la délégation de l'agence en matière de certification des avions est allée trop loin et qu'il est inapproprié que les employés de Boeing aient tant d’autorité sur les analyses de sécurité des avions à réaction Boeing.

    «Nous devons nous assurer que la FAA est beaucoup plus impliquée dans les évaluations des défaillances et les hypothèses qui les sous-tendent», a déclaré un ingénieur de sécurité de la FAA.

    Certification d'un nouveau système de contrôle de vol

    Contre la longue tradition de Boeing consistant à donner au pilote le contrôle complet de l'avion, le nouveau système de contrôle de vol automatique MCAS du MAX a été conçu pour agir en arrière-plan, sans intervention du pilote.

    C'était nécessaire parce que les moteurs beaucoup plus gros du MAX devaient être placés plus loin sur l'aile, ce qui modifiait la portance aérodynamique de la cellule.

    Conçu pour ne s'activer automatiquement que dans la situation extrême de vol d'un décrochage à grande vitesse, ce coup de pied supplémentaire en bas du nez donnerait à l'avion la même sensation pour un pilote que les modèles plus anciens, le 737.

    Les ingénieurs de Boeing autorisés à travailler pour le compte de la FAA ont mis au point le System Safety Analysis for MCAS, document qui a été partagé avec les autorités de réglementation de la sécurité aérienne étrangères en Europe, au Canada et ailleurs dans le monde.

    Le document, "développé pour assurer le fonctionnement sûr du 737 MAX", concluait que le système était conforme à toutes les réglementations applicables de la FAA.

    Pourtant, des données de boîte noire récupérées après l'accident de Lion Air indiquent qu'un seul capteur défectueux - une girouette à l'extérieur du fuselage mesurant "l'angle d'attaque" de l'avion, l'angle entre le flux d'air et l'aile - a déclenché plusieurs fois le MCAS. vol mortel, initiant un bras de fer alors que le système poussait à plusieurs reprises le nez de l'avion vers le bas et que les pilotes luttaient avec les commandes pour le relever, avant le crash final.

    Mercredi, lors de l'annonce de l'échouement du 737 MAX, la FAA a cité des similitudes dans la trajectoire de vol du vol Lion Air et dans le crash du vol 302 d'Ethiopian Airlines dimanche dernier.

    Les enquêteurs ont également découvert le vérin de l'avion éthiopien , une pièce déplaçant la queue horizontale de l'avion, qui indiquait que la queue horizontale du jet était dans une position inhabituelle - avec MCAS comme raison possible.

    Délégué à Boeing

    La FAA, invoquant le manque de financement et de ressources, a au fil des années délégué à Boeing le pouvoir croissant d’assumer davantage de travaux de certification de la sécurité de ses propres avions.

    Au début de la certification du 737 MAX, l'équipe d'ingénierie de la sécurité de la FAA a divisé les évaluations techniques qui seraient déléguées à Boeing par rapport à celles qu'elles jugeaient plus critiques et seraient conservées au sein de la FAA.

    Cependant, plusieurs experts techniques de la FAA ont déclaré lors d'entretiens que, à mesure que la certification se poursuivait, les responsables les incitaient à accélérer le processus. Le développement du MAX accusait neuf mois de retard sur son rival Airbus A320neo. Le temps presse pour Boeing.

    Un ancien ingénieur en sécurité de la FAA, directement impliqué dans la certification du système MAX, a déclaré qu'à mi-parcours du processus de certification, «la direction nous a demandé de réévaluer les tâches qui seraient déléguées. La direction a pensé que nous avions trop retenu les efforts de la FAA.

    «Il y avait une pression constante pour réévaluer nos décisions initiales», a déclaré l'ancien ingénieur. «Et même après l'avoir réévalué… la direction a poursuivi ses discussions sur la délégation d'un nombre encore plus grand d'éléments à la société Boeing.»

    Même les travaux retenus, tels que la révision des documents techniques fournis par Boeing, ont parfois été réduits.

    "Il n'y a pas eu d'examen complet et approprié des documents", a ajouté l'ancien ingénieur. “L’examen a été précipité pour atteindre certaines dates de certification.”

    Lorsque le personnel technique de la FAA disposait de suffisamment de temps pour mener à bien un examen, les responsables signaient parfois les documents eux-mêmes ou déléguaient leur examen à Boeing.

    "Les responsables de la FAA, et non les experts techniques de l'agence, ont l'autorité de délégation en dernier ressort", a déclaré l'ingénieur.

    Limite inexacte

    Dans cette atmosphère, l’analyse de la sécurité du système sur MCAS, un des nombreux documents nécessaires à la certification, a été déléguée à Boeing.

    Le document Boeing original fourni à la FAA incluait une description spécifiant une limite du mouvement possible de la queue horizontale du système, une limite de 0,6 degré sur un maximum physique d'un peu moins de 5 degrés de piqué.

    Cette limite a été ultérieurement augmentée après que des tests en vol eurent montré qu'un mouvement plus puissant de la queue était nécessaire pour éviter un décrochage à grande vitesse, lorsque l'avion risquait de perdre la portance et de descendre en spirale.

    Le comportement d'un avion dans un décrochage à grand angle d'attaque est difficile à modéliser à l'avance uniquement par analyse. Par conséquent, comme les pilotes d'essais effectuent des procédures de récupération de décrochage lors des essais en vol sur un nouvel avion, il n'est pas rare d'ajuster le contrôle logiciel pour affiner les performances du jet.

    Après le crash du vol 610 de Lion Air, Boeing a pour la première fois fourni aux compagnies aériennes des informations détaillées sur MCAS. Le bulletin de Boeing aux compagnies aériennes indiquait que la limite de commande de MCAS était de 2,5 degrés.

    Ce nombre était nouveau pour les ingénieurs de la FAA qui avaient vu 0,6 degré lors de l'évaluation de la sécurité.

    "La FAA pensait que l'avion avait été conçu avec une limite de 0,6, et c'est également ce que pensaient les autorités de réglementation étrangères", a déclaré un ingénieur de la FAA. "Cela fait une différence dans votre évaluation du danger en cause."

    La limite supérieure signifiait que chaque fois que le MCAS était déclenché, il provoquait un mouvement de la queue beaucoup plus important que celui spécifié dans ce document d'analyse de la sûreté d'origine.

    L'ancien ingénieur de sécurité de la FAA qui travaillait sur la certification MAX et un ancien ingénieur des commandes de vol de Boeing qui travaillait pour le MAX en tant que représentant autorisé de la FAA ont tous deux déclaré que ces analyses de sécurité devaient être mises à jour pour refléter les informations les plus précises sur l'aéronef essais en vol suivants.

    "Les chiffres devraient correspondre à la conception qui a été testée et mise en service", a déclaré l'ancien ingénieur de la FAA.

    Mais tous deux ont déclaré que des accords avaient parfois été conclus pour mettre à jour les documents uniquement à une date ultérieure.

    "Il est possible que les derniers chiffres ne soient pas indiqués, tant qu'ils ont été examinés et qu'ils ont conclu que les différences ne changeraient pas les conclusions ou la gravité de l'évaluation des dangers", a déclaré l'ancien ingénieur des commandes de vol de Boeing.

    Si le document final d'analyse de la sûreté a été mis à jour en partie, il contenait certainement encore la limite de 0,6 à certains endroits et la mise à jour n'a pas été largement communiquée au sein de l'équipe d'évaluation technique de la FAA.

    «Aucun des ingénieurs n’était au courant d’une limite supérieure», a déclaré un deuxième ingénieur actuel de la FAA.

    La différence par rapport à ce nombre est amplifiée par un autre élément de l'analyse de la sécurité du système: la limite du pouvoir du système en matière de déplacement de la queue s'applique à chaque déclenchement du MCAS. Et cela peut être déclenché plusieurs fois, comme c'était le cas pour le vol Lion Air.

    Un ingénieur de sécurité de la FAA a déclaré que chaque fois que les pilotes du vol Lion Air réinitialiseraient les commutateurs de leurs colonnes de contrôle pour relever le nez, MCAS se réactiverait et «autoriserait de nouvelles augmentations de 2,5 degrés».

    "Donc, une fois qu'ils ont poussé plusieurs fois, ils étaient à l'arrêt complet", ce qui signifie toute l'étendue du pivot de queue, a-t-il déclaré.

    Peter Lemme, ancien ingénieur des commandes de vol chez Boeing, qui est désormais consultant en avionique et en communications par satellite, a déclaré que, étant donné que MCAS se réinitialisait chaque fois qu'il était utilisé, "il dispose effectivement d'une autorité illimitée".

    Faire pivoter la queue horizontale, appelée techniquement le stabilisateur, jusqu'à la butée finale donne au nez de l'avion la poussée maximale possible vers le bas.

    "Il avait toute autorité pour déplacer le stabilisateur de la totalité du montant", a déclaré Lemme. «Ce n'était pas nécessaire. Personne n'aurait dû accepter de lui donner une autorité illimitée. "

    Sur le vol Lion Air, lorsque le MCAS a abaissé le nez de l’avion, le commandant de bord l’a fait remonter à l’ aide des interrupteurs au pouce situés sur la colonne de commande. Toujours sous la fausse mesure d’angle d’attaque, le système MCAS a réagi à chaque fois pour faire pivoter la queue horizontale et abaisser à nouveau le nez.

    Les données de la boîte noire publiées dans le rapport d'enquête préliminaire montrent qu'après ce cycle répété 21 fois, le commandant de bord a cédé le contrôle au premier officier. Comme le MCAS a enfoncé le nez deux ou trois fois plus, le premier officier a réagi en ne donnant que deux coups de pouce.

    À une limite de 2,5 degrés, deux cycles de MCAS sans correction auraient suffi pour atteindre l’effet de piqué maximal.

    Dans les dernières secondes, les données de la boîte noire indiquent que le commandant de bord a repris le contrôle et s’est relevé avec une grande force. Mais c'était trop tard. L'avion a plongé dans la mer à plus de 500 km / h.

    Vol ET302 ADD-NBO - Page 12 03152019_NEW_737Photos_185538-1560x1069

    Échec du système sur un seul capteur

    L’analyse de la sécurité du système de Boeing en ce qui concerne le MCAS a révélé que lors d’un vol normal, l’activation du MCAS à l’autorité supposée maximale de 0,6 degré était considérée comme une «défaillance majeure», ce qui signifiait qu’elle pouvait causer une détresse physique aux personnes. dans l'avion, mais pas la mort.

    Dans le cas d'une manoeuvre extrême, notamment lorsque l'avion se trouve dans une spirale descendante inclinée, l'activation du MCAS a été classée dans la catégorie «défaillance dangereuse», ce qui signifie qu'elle pourrait causer des blessures graves ou mortelles à un petit nombre de passagers. C'est toujours un niveau en dessous d'une "défaillance catastrophique", ce qui représente la perte de l'avion avec de multiples morts.

    L'ancien ingénieur des commandes de vol de Boeing qui travaillait sur la certification MAX pour le compte de la FAA a déclaré que le fait qu'un système sur un jet puisse compter sur une entrée de capteur ou sur deux, dépend de la classification de défaillance figurant dans l'analyse de sécurité du système.

    Il a précisé que pratiquement tous les équipements d'un avion commercial, y compris les divers capteurs, sont suffisamment fiables pour satisfaire à l'exigence de "défaillance majeure", selon laquelle la probabilité d'une défaillance doit être inférieure à un sur 100 000. De tels systèmes sont donc généralement autorisés à s’appuyer sur un seul capteur d’entrée.

    Mais lorsque les conséquences sont jugées plus graves, avec une exigence de «défaillance dangereuse» exigeant une probabilité plus stricte de un sur 10 millions, un système doit généralement avoir au moins deux canaux d’entrée distincts au cas où l’un se détraquerait.

    Selon l'analyse de la sécurité du système effectuée par Boeing, une défaillance du système MCAS constituerait des problèmes «dangereux», selon l'ancien ingénieur des commandes de vol Lemme, car le système est déclenché par la lecture d'un capteur à angle d'attaque unique.

    «Un mode de défaillance dangereuse dépendant d'un seul capteur, je ne pense pas que ça passe», a déclaré Lemme.

    Comme tous les 737, le MAX dispose en fait de deux capteurs, un de chaque côté du fuselage près du cockpit. Mais le MCAS a été conçu pour prendre la lecture d'un seul d'entre eux.

    Lemme a déclaré que Boeing aurait pu concevoir le système de manière à comparer les lectures des deux palettes, ce qui indiquerait si l'une d'elles était très éloignée.

    Sinon, le système aurait pu être conçu pour vérifier l'exactitude de la lecture de l'angle d'attaque alors que l'avion roulait au sol avant le décollage, moment où l'angle d'attaque devrait indiquer zéro.

    «Ils auraient pu concevoir un système à deux canaux. Ou bien ils auraient pu tester la valeur de l'angle d'attaque au sol », a déclaré Lemme. "Je ne sais pas pourquoi ils ne l'ont pas fait."

    Les données de la boîte noire fournies dans le rapport d'enquête préliminaire montrent que les lectures des deux capteurs différaient d'environ 20 degrés non seulement pendant le vol mais aussi pendant que l'avion avait roulé au sol avant le décollage.

    Pas de formation, pas d'information

    Après le crash de Lion Air, 737 pilotes MAX du monde entier ont été informés de l'existence du MCAS et de la procédure à suivre si le système était déclenché de manière inappropriée.

    Boeing insiste sur le fait que les pilotes à bord du vol Lion Air auraient dû reconnaître que le stabilisateur horizontal se déplaçait de manière intempestive et réagir avec une procédure de liste de contrôle standard permettant au pilote de gérer ce que l'on appelle "le stabilisateur en fuite".

    S'ils l'avaient fait, les pilotes auraient appuyé sur des interrupteurs de coupure et désactivé le mouvement automatique du stabilisateur.

    Boeing a fait remarquer que les pilotes de l'avion la veille de l'accident avaient eu un comportement similaire à celui du vol 610 et qu'ils l'avaient fait exactement comme suit: ils ont actionné les interrupteurs de désactivation des stabilisateurs, repris le contrôle et poursuivi le reste du vol.

    Cependant, des pilotes et des experts de l'aviation disent que ce qui s'est passé sur le vol Lion Air ne ressemble pas à un échappé en stabilisateur standard , car il est défini comme un mouvement continu et non commandé de la queue.

    Lors du vol en question, le mouvement de la queue n’était pas continu; les pilotes ont pu contrer le mouvement de piqué plusieurs fois.

    De plus, le MCAS a modifié la réponse de la colonne de commande au mouvement du stabilisateur. Le fait de tirer sur la colonne interrompt normalement tout mouvement de piqué du stabilisateur, mais avec le MCAS activé, cette fonction de colonne de commande était désactivée.

    Ces différences auraient certainement pu dérouter les pilotes de Lion Air quant à ce qui se passait.

    Comme le MCAS n'était censé s'activer que dans des circonstances extrêmes, loin de l'enveloppe de vol normale, Boeing a décidé que 737 pilotes n'avaient besoin d'aucune formation supplémentaire sur le système - et qu'ils n'avaient même pas besoin de le savoir. Cela n’a pas été mentionné dans leurs manuels de vol.

    Cette position a permis au nouvel avion de gagner une «qualification de type» commune avec les modèles 737 existants, ce qui permet aux compagnies aériennes de minimiser la formation des pilotes passant au MAX.

    Dennis Tajer, porte-parole de la Allied Pilots Association chez American Airlines, a déclaré que sa formation pour passer de l'ancien cockpit de modèle 737 NG à un nouveau 737 MAX consistait en un peu plus d'une session d'une heure sur iPad, sans formation de simulateur.

    Minimiser la formation de transition des pilotes MAX représentait une importante économie de coûts pour les clients des compagnies aériennes de Boeing, un argument de vente essentiel pour l'avion à réaction, qui a enregistré plus de 5 000 commandes.

    Le site Web de la société a présenté l'avion aux compagnies aériennes en lui promettant qu '«en construisant votre flotte de 737 MAX, des millions de dollars seront économisés grâce à sa compatibilité avec la 737 de nouvelle génération».

    À la suite de l'accident, les responsables syndicaux des pilotes américains et de Southwest Airlines ont reproché à Boeing de ne fournir aucune information sur MCAS, ni sur son éventuel dysfonctionnement, dans les manuels du pilote du 737 MAX.

    Un ingénieur de sécurité de la FAA a déclaré que le manque d'informations préalables aurait pu être crucial dans le crash de Lion Air.

    L'analyse de la sécurité du système effectuée par Boeing supposait que «les pilotes reconnaissent ce qui se passait comme un emballement et coupent les commutateurs», a déclaré l'ingénieur. «Les hypothèses ici sont incorrectes. Les facteurs humains n'ont pas été correctement évalués. "

    Lundi, avant l’échouement du 737 MAX, Boeing a décrit «une amélioration du logiciel de contrôle de vol du 737 MAX», qu’il développe depuis peu après le crash de Lion Air.

    Selon un briefing détaillé de la FAA à l'intention des législateurs, Boeing modifiera le logiciel MCAS afin de permettre au système d'entrer des données provenant des deux capteurs d'angle d'attaque.

    Cela limitera également la quantité de MCAS pouvant déplacer la queue horizontale en réponse à un signal erroné. Et une fois activé, le système ne démarrera que pour un cycle, plutôt que plusieurs fois.

    Boeing prévoit également de mettre à jour les exigences en matière de formation des pilotes et les manuels de l'équipage de conduite afin d'inclure le MCAS.

    Ces modifications proposées reflètent les critiques formulées par les ingénieurs de sécurité dans cette histoire. Ils avaient parlé au Seattle Times avant le crash de l'Ethiopie.

    La FAA a annoncé qu'elle rendrait obligatoire la solution logicielle de Boeing dans une consigne de navigabilité au plus tard en avril.

    Face aux actions en justice intentées par les familles des personnes tuées, Boeing devra expliquer pourquoi ces correctifs ne faisaient pas partie du système original. Et la FAA devra défendre sa certification du système comme étant sûr.
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    Message par Beochien Dim 17 Mar 2019 - 18:55

    Merci Nicolobrica.

    Du 17 mars, c'est bien ! Dominic Gates, bosse le WE !

    Sacré réquisitoire contre Boeing et la FAA !
    Pour ceux qui suivent le sujet, la traduction Google est largement interprétable  Wink  
    Ça épargne au moins de se faire maltraiter par le Seattle Times (Ou le NYT) après qq connections  Embarassed
    Bon, sur A.net, ils se déchaînent et demandent la révocation de la certification du B737 Max WorldWide, donc recertification, donc au moins un an.
    Quand je pense qu'on se foutait des jap's et des Chinois, avec leurs déconvenues de certification US a travers la FAA  Rolling Eyes

    Et toujours, la scandaleuse formation I.Pad, ou E, sais pas trop quoi. 


    Dennis Tajer, porte-parole de la Allied Pilots Association chez American Airlines, a déclaré que sa formation pour passer de l'ancien cockpit de modèle 737 NG à un nouveau 737 MAX consistait en un peu plus d'une session d'une heure sur iPad, sans formation de simulateur.

    Minimiser la formation de transition des pilotes MAX représentait une importante économie de coûts pour les clients des compagnies aériennes de Boeing, un argument de vente essentiel pour l'avion à réaction, qui a enregistré plus de 5 000 commandes.

    Le site Web de la société a présenté l'avion aux compagnies aériennes en lui promettant qu '«en construisant votre flotte de 737 MAX, des millions de dollars seront économisés grâce à sa compatibilité avec la 737 de nouvelle génération».

    À la suite de l'accident, les responsables syndicaux des pilotes américains et de Southwest Airlines ont reproché à Boeing de ne fournir aucune information sur MCAS, ni sur son éventuel dysfonctionnement, dans les manuels du pilote du 737 MAX.

    Un ingénieur de sécurité de la FAA a déclaré que le manque d'informations préalables aurait pu être crucial dans le crash de Lion Air. **



    ** En plus, j'ai cru voir que le pilote du vol précédent la cata de Lion Air, semble avoir pianoté heureusement avec les interrupteurs du MCAS, pour poursuivre le vol, déclarant juste des failles d'AOA, mais sans informer à l'arrivée, des subtilités qu'il avait employé.
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    Message par Beochien Dim 17 Mar 2019 - 19:51

    Pour le FDR, c'est aussi fait. Tout est chez les Éthiopiens.
    J'avais encore un petit doute entre FDR et CVR ... Plu avec ce Tweet.

    https://twitter.com/bea_aero/status/1107292544868777984?s=21
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    Message par eolien Dim 17 Mar 2019 - 20:16

    Et ben Nicolobrica, voilà qui éclaire le sujet et bouche pas mal des trous que nous avions ... et confirme ce que nous avancions ...

    • le MCAS ne retient qu'un seul AoA : pas de votation entre les deux.
    • le taux à piquer de 2°5 /10s devait initialement être de 0.6°/10s
    • la position extrême du Stabilisateur rend impossible la récupération (ça ne vous dit rien ?...)
    • l'administration (FAA) à délégué au constructeur (Boeing) l'autorité de l'analyse de sécurité pour définir le niveau de criticité : rabaissé de catastrophic à major (ça ne vous dit rien ?...)
    • le Stab Trim Cutout sur Cutout aurait dû figer le PHR sur sa position.

    Pour le reste ping pong entre FAA, Boeing, Cies clientes, Sybdicats de pilotes ...

    Quelle affaire !!...

    Ce qui m'étonne c'est que le MCAS est prévu, d'après l'article, pour éviter des décrochages à hautes vitesses. Les décrochages sont plutôt à faible vitesse.

    Bien qu'il est dit dans la doc Boeing sur le MCAS qu'il est prévu pour des situations en virages. C'est à dire sous facteur de charge. J'avais évoqué la marge statique, le déplacement du foyer, du centre de poussée, dont l'activité est complexe sur les ailes de dernière génération.
    J'imagine qu'une fois en virage, l'arrière de l'avion s'enfoncerait d'où le MCAS. Je ne serais pas étonné que le "noeud" soit là ... nous verrons bien.


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    Message par eolien Dim 17 Mar 2019 - 20:21

    autre point important :

    • lorsque le pilote voit le nez basculer vers piqué, il peut stopper le MCAS en utilisant du pouce les Trim Switches du volant.
    Bien.
    Problème, dès qu'il relâche, et forcément il faut qu'il relâche sinon il obtient l'effet inverse et cabre tant qu'il maintient appuyé, dès qu'il relâche le MCAS reprend son activité. Piqué !
    Même avec un pilote réactif, et c'était le cas du Lion Air, petit bout par petit bout le PHR se déplace inexorablement vers piqué ....

    Sale situation ...


    Boeing maintient donc que la procédure de déroulement du Trim aurait du être appliquée, les pilotes pouvant noter la rotation de la roue de Trim. (Stab Trim Cutout sur Cutout)

    Non, répondent les pilotes, cette procédure est pour une rotation continue de la roue, pas pour une rotation par à-coups ! :épée:


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    Message par Invité Dim 17 Mar 2019 - 20:48

    Oui, c'est un sacré sac de nœuds, tu as raison de noter les similitudes avec AF447, dans les deux cas on a affaire une situation dans laquelle les pilotes on peu de temps pour comprendre et peu de temps pour rétablir la situation, le tout dans un contexte peu engageant. L'EASA comme la FAA ne sont la que pour valider la paperasse des constructeurs, ici on parle de Boeing, mais il en est de même pour Airbus qui certifie tout seul ses avions et fait signer le tout. C'est un aveu d’échec pour la FAA comme l'EASA, plutôt des succursales qui défendent le bifteck des constructeurs plus que la sécurité des voyageurs...

    Ça parait invraisemblable cette histoire de MCAS, mais il y a combien d'autres petits arrangements de la sorte chez A comme chez B?
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    Message par Poncho (Admin) Dim 17 Mar 2019 - 22:00

    vonrichthoffen a écrit:
    eolien a écrit:
    Ou alors le bug est bien plus complexe qu'une erreur d'AoA.

    De mon temps, (dans la série c'était mieux avant), on allait sur la Lune avec un IBM 8080 de 64 Ko de mémoire vive.
    La connerie étant un sous-produit de l'intelligence, l'intelligence artificielle, plus elle se développe, ne peut que (sous-)produire de la connerie du même métal.
    Au risque de me répéter, mes sources au MI-6, que je ne peux donc pas citer, me disent donc que les failles du soft se sont révélées au simulateur.

    Je note cette répétition
    Le problème étant que les simu de MAX doit pas y en avoir légion, vu que tout le blabla (à la cause de ces drames) est qu'il n'y a pas besoin de simu pour passer du NG au MAX

    Réellement le Mi-6 ?
    L'article du Seattletimes, nécessairement pondéré, laisse entrevoir une campagne d'essai ayant relevé quelquechose de vicieux...

    eolien a écrit:autre point important :

    • lorsque le pilote voit le nez basculer vers piqué, il peut stopper le MCAS en utilisant du pouce les Trim Switches du volant.
    Bien.
    Problème, dès qu'il relâche, et forcément il faut qu'il relâche sinon il obtient l'effet inverse et cabre tant qu'il maintient appuyé, dès qu'il relâche le MCAS reprend son activité. Piqué !
    Même avec un pilote réactif, et c'était le cas du Lion Air, petit bout par petit bout le PHR se déplace inexorablement vers piqué ....

    Sale situation ...


    Boeing maintient donc que la procédure de déroulement du Trim aurait du être appliquée, les pilotes pouvant noter la rotation de la roue de Trim. (Stab Trim Cutout sur Cutout)

    Non, répondent les pilotes, cette procédure est pour une rotation continue de la roue, pas pour une rotation par à-coups ! :épée:

    Mouais

    Pour le décrochage, c'est un décrochage par trop forte prise d'incidence quand la portance des nacelles soulève le nez de l'avion au cours du virage...


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    Message par Poncho (Admin) Dim 17 Mar 2019 - 22:01

    Nicolobrica a écrit:Oui, c'est un sacré sac de nœuds, tu as raison de noter les similitudes avec AF447, dans les deux cas on a affaire une situation dans laquelle les pilotes on peu de temps pour comprendre et peu de temps pour rétablir la situation, le tout dans un contexte peu engageant. L'EASA comme la FAA ne sont la que pour valider la paperasse des constructeurs, ici on parle de Boeing, mais il en est de même pour Airbus qui certifie tout seul ses avions et fait signer le tout. C'est un aveu d’échec pour la FAA comme l'EASA, plutôt des succursales qui défendent le bifteck des constructeurs plus que la sécurité des voyageurs...

    Ça parait invraisemblable cette histoire de MCAS, mais il y a combien d'autres petits arrangements de la sorte chez A comme chez B?

    Est-ce que l'EASA pratique la délégation comme la FAA avec Boeing ?


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    Message par Invité Dim 17 Mar 2019 - 22:08

    Le sujet demande a être creusé, en tous cas indirectement oui puisque l'EASA suit la FAA et inversement. Le max a été certifié par l'EASA aussi non?

    Je ne trouve que les mesures de nuisances sonores pour le max.


    edit: trouvé

    https://www.easa.europa.eu/sites/default/files/dfu/EASA%20TCDS%20IM%20A%20120%20-%20rev%2017.pdf
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    Message par Poncho (Admin) Dim 17 Mar 2019 - 22:34

    Je précise
    Pour les avions certifiés par l'EASA


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    Message par eolien Lun 18 Mar 2019 - 0:34

    Poncho (Admin)
    Est-ce que l'EASA pratique la délégation comme la FAA avec Boeing ?



    Oui. Mais en pire car l'EASA a beau jeu de dire que comme ils ne sont là que depuis 2003, ils ne sont pas responsables de tout ce qui est antérieur : voyez avec la DGAC.

    Laquelle DGAC aura beau jeu de dire : on ne peut plus rien faire puisque depuis 2003 nous ne sommes plus responsables ...


    Comme la FAA avec Boeing, l'EASA délègue une partie de ses pouvoirs au constructeur, notamment sur l'analyse de sécurité. C'est Airbus qui définit le classement du niveau de criticité ...


    Bref !On retrouve dans les accidents du B737 MAX des situations parallèles avec celle de l'AF447 =


    • Système de protection de l’enveloppe de vol automatique : signal à piquer ! Comme sur Airbus.
    • Boeing dit : prévu pour des cas exceptionnels … comme sur Airbus.
    • Système de protection de l’enveloppe de vol mal conçu et mal analysé : AF447 pas de protection en Alternate Law 2 : cas rare donc pas besoin !
    • Pas bien expérimenté aux essais sur B 737 MAX, pas possible de l’analyser sur Airbus en Alternate Law 2, sans vitesse et sans incidence !!!…


    • Stratégie Boeing identique à celle d’Airbus :


    • Boeing : y avait qu’à appliquer la check-list déroulement de Trim !
    • Airbus : y avait qu’à appliquer la check-list “IAS Douteuses” !


    Dans les deux cas les pilotes rétorquent : pour appliquer une procédure faut-il l’avoir reconnue, c'est à dire avoir eu les moyens de la reconnaitre.


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    Message par Paul Lun 18 Mar 2019 - 0:59

    Boeing a annoncé dimanche la finalisation du développement d'une mise à niveau logicielle et d'une révision de la formation des pilotes.

    https://www.reuters.com/article/us-ethiopia-airplane-boeing/boeing-says-finalizing-software-upgrade-revising-pilot-training-for-737-max-idUSKCN1QY0XI

    Le gouvernement éthiopien, aprèes l'analyse préliminaire des données des boites noires, affirme qu'il y a plusieurs points en commun avec l'écrasement de Lion Air.

    https://www.reuters.com/article/us-ethiopia-airplane/ethiopian-airlines-black-boxes-show-similarities-to-lion-air-crash-ministry-idUSKCN1QY0V9
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    Message par Vector Lun 18 Mar 2019 - 3:06

    Bonjour à tous,
    Je viens de découvrir l'article du Seattle Times posté par Nicolobrica qui recoupe et confirme un bon nombre de nos suppositions, mais la traduction Google fait un peu pitié et nous ne pouvons que regretter "l'échouement du B737 MAX". Je viens moi-même de voir dans un document officiel canadien (CADORS) une traduction du même calibre et une autre aussi savoureuse avec le "flight deck" traduit par le "pont d'envol".
    Il se trouve que je travaille moi-même avec un système de traduction automatique ("neuronale" pour les initiés) qui donne de bien meilleurs résultats du fait qu'il est spécialisé dans l'aviation, alors si vous le voulez, vous pouvez m'envoyer ce genre d'article et je le passerai à la moulinette (dans la mesure où mes activités le permettent) et même sans relecture, ce sera plus clair.
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    Message par Vector Lun 18 Mar 2019 - 3:26

    Un exemple de ce qu'un ordinateur peut faire (sans la moindre retouche humaine) sur un autre article du Seattle Post. Bon, "groundind" n'est toujours pas très bien traduit par "poser", mais le système apprendra qu'il doit dire "interdit de vol". Je vous laisse juger:


    Pourquoi la France analyse les boîtes noires d’Ethiopian

    Publié initialement le 14 mars 2019 à 5 h 46 Mis à jour le 15 mars 2019 à 3 h 53

     

    Le Bourget, au nord de Paris, le jeudi 14 mars 2019. L’autorité française chargée des enquêtes sur les accidents aériens, connue sous l’acronyme français BEA, s’occupe maintenant de l’analyse des enregistreurs de bord de la boîte noire du jet d’Ethiopian Airlines qui s’est écrasé plus tôt cette semaine.




    1 de 2



    Deux hommes transportent des valises contenant les enregistreurs de bord de l’avion à réaction d’Ethiopian à l’autorité française chargée des enquêtes sur les accidents aériens... (AP Photo/Christophe Ena) Plus



    L’autorité française chargée des enquêtes sur les accidents aériens possède une vaste expérience des enquêtes sur les accidents et autres incidents mettant en cause des vols commerciaux. Il facilite notamment les enquêtes dans les pays dépourvus de ressources ou d’équipement pour analyser les enregistreurs de bord.



     



    Par



    ANGELA CHARLTON



    The Associated Press



    PARIS (AP) — La France ne voit pas un nombre anormalement élevé de catastrophes aériennes, mais ses enquêteurs sur les écrasements d’avion sont connus dans le monde entier.



    L’autorité française chargée des enquêtes sur les accidents aériens, connue sous l’acronyme français BEA, s’occupe maintenant de l’analyse des enregistreurs de bord de l’avion à réaction d’Ethiopian Airlines qui s’est écrasé après le décollage plus tôt cette semaine, tuant 157 personnes.



    Les autorités éthiopiennes voulaient que les enquêteurs européens s’occupent de l’analyse en raison de sa complexité, selon le porte-parole du BEA, Sebastien Barthe. Ils ont d’abord demandé à l’Allemagne, qui a dit qu’elle n’avait pas la capacité nécessaire pour s’en charger, alors les Éthiopiens se sont tournés vers la France, a déclaré Barthe à l’Associated Press.



    Et la BEA a dit oui.



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    • Analyse imparfaite et omission : la façon dont Boeing et la FAA ont certifié le système suspect de commandes de vol 737 MAX | chien de garde des horaires





    • Les enquêteurs découvrent de nouveaux indices indiquant la cause potentielle d’écrasements de 737 MAX alors que la FAA décrit en détail la réparation de Boeing





    • La mention d’un membre du personnel navigant lors de l’écrasement du Boeing 737 MAX évoque des souvenirs du vol 261 en Alaska, mais il existe des différences importantes.





    • Au moment où Boeing fait face à une crise, le rapport révèle que le PDG a reçu 30 millions de dollars l’an dernier.




    L’agence française, basée dans la banlieue Paris du Bourget, possède une vaste expérience des enquêtes sur les accidents et autres incidents impliquant des vols commerciaux. Le BEA contribue notamment aux enquêtes dans les pays qui n’ont pas les ressources ou l’équipement nécessaires pour analyser les enregistreurs de bord, souvent appelés les boîtes noires.



    On fait aussi souvent appel aux enquêteurs de la BEA lorsqu’un avion Airbus a un problème n’importe où dans le monde, parce que le constructeur aéronautique est basé en France. Cette fois-ci, l’avion était un Boeing, dont le populaire modèle 737 Max 8 a été cloué au sol ou interdit de vol dans plus de 40 pays en attendant une enquête sur ce qui a causé l’écrasement de dimanche.



    Le National Transportation Safety Board des États-Unis, où se trouve Boeing, a dit qu’il enverra trois enquêteurs en France pour aider à télécharger et à analyser les enregistreurs de bord. Des enquêteurs du NTSB ont également été envoyés en Éthiopie pour participer à l’enquête.



    Les experts en sécurité aérienne affirment qu’il s’agit d’une procédure normalisée pour le pays où un accident s’est produit afin de diriger l’enquête et de décider où les enregistreurs de données de vol et les enregistreurs de la parole seront analysés. Les petits pays, comme l’Éthiopie, n’ont pas l’équipement pour lire les enregistreurs endommagés, alors ils peuvent choisir où ils veulent que cela se fasse. Dans ce cas-ci, l’Éthiopie a choisi la France, mais pas les États-Unis, qui ont certifié la navigabilité des 737 jets Max.



    Peter Goelz, ancien directeur général du NTSB qui est maintenant consultant en aviation, a déclaré que les enquêteurs éthiopiens ont probablement évité d’envoyer les données aux États-Unis parce que la Federal Aviation Administration a certifié la navigabilité du Max et entretient une relation avec le constructeur Boeing.



    La réticence de la FAA à poser les avions alors que la plupart des pays du monde l’avaient déjà fait aurait peut-être aussi joué un rôle, a ajouté M. Goelz.



    « Je ne peux pas parler au nom des Éthiopiens », a dit M. Goelz. « Je suis sûr que c’était à l’étude que la FAA était catégorique jusqu’à ce qu’elle ne le soit pas. Je pense que l’Éthiopie voulait choisir un partenaire d’enquête qui, de toute évidence, n’avait pas de chien dans la bataille. »



    Les résultats préliminaires pourraient arriver dès vendredi, a dit M. Goelz.



    La BEA ne dit pas combien de temps il faudra pour analyser les enregistreurs, qui sont en fait orange, malgré leur surnom. L’un recueille des données comme l’altitude et la vitesse de l’avion, tandis que l’autre enregistre les sons dans le poste de pilotage. L’analyse prend habituellement des jours ou des semaines, selon que les enregistreurs ont été endommagés ou non lors de l’écrasement.



    L’agence française insiste sur le fait que ses enquêtes ne visent pas à blâmer qui que ce soit, mais à déterminer ce qui a mal tourné pour faire des recommandations visant à améliorer la sécurité aérienne dans le monde.



    Parmi les principales enquêtes sur l’écrasement, le BEA a mené à la chute en 2015 d’un avion à réaction Germanwings, dont les boîtes noires ont révélé que le copilote avait délibérément enfoncé l’avion dans une montagne alpine après avoir verrouillé le commandant de bord hors du poste de pilotage.



    Le BEA a également étudié les enregistreurs de bord récupérés des profondeurs de l’océan Atlantique deux ans après l’écrasement du vol 447 d’Air France de Rio-Paris en 2009. L’enquête a permis de déterminer que ses capteurs de vitesse avaient gelé, ce qui a semé la confusion dans le poste de pilotage.
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    Message par Poncho (Admin) Lun 18 Mar 2019 - 9:17

    Merci Vector

    Eolien, je parlais pour le contrôle des docs produits par le constructeurs.
    Sont-ils instruit pas du personnel EASA (ou sous-traité aux autorités nationales ? ) ou sous-traité également au constructeur comme pour la FAA ?


    _________________
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