Bombardier C-Séries (partie 1)

FTV2 en Floride pour les essais à grands froids.

http://www.fliegerfaust.com/ftv2-now-flying-to-florida-495583998.html

Paul a écrit:
FTV2 en Floride pour les essais à grands froids.

Même si on connait la raison, cela fait toujours un peu sourire "les essais grands froids en Floride" !!!  

Surtout pour un avion (FTV2) qui a fait son premier vol par -25°C

Il parait que FTV1 a fait un atterrissage avec les commandes en loi normales (c'est à dire avec les protections domaine de vol)

A confirmer (info S. Faust)

En Floride

Merci Paul

Va falloir mettre la petite laine

Ca vous dit un petit point sur le Cseries

C'est ici

http://www.ainonline.com/aviation-news/2014-04-08/bombardier-cseries-outsells-its-segment?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter

FTV2 dans le laboratoire climatique

FTV4 prend l'air, il devrait voler d'ici 2 semaines

Ça fait plaisir à voir !

Oui
Le rythme de vol ne semble pas avoir augmenté autant que ça

Tiens décidemment MTU est un sérial gaffeur non?



Donc pour MTU fin 2013 la distance franchissable c'est 3150 Nm, moi j'avais en tête 2950 Nm ...

A priori c'est monté jusqu'à 40 000 pieds aujourd'hui en Cseries

Good news n'est ce pas ?

Parait que BBD offre maintenant le GTF à 25K lb en option sur le Cseries, les transporteurs de LCY aimeront cette option.

http://www.fliegerfaust.com/cseries-new-25000-lbs-of-thrus-547059395.html

Oui j'ai vu
Quelle fiabilité pour cette info ?
Je pense que le CS300 vient d'avoir son homologation pour LCY en plus du CS100

Et ça passera pour un éventuel CS500 (pas à LCY par-contre)  

FTV4, a obtenu son permis de vol de Transports Canada

http://cseries.com/fr/ftv4-transports-canada-accorde-le-permis-de-vol/

Merci Paul

On attend les premiers retour des essais en vol

Bonjour a tous
pas une bonne nouvelle pour cet avion car la cie national ne commanderai pas cet avion
ce que dit cet article
http://www.air-cosmos.com/2014/05/15/22435-le-cseries-avance-mais-perd-un-client-potentiel

autre article
http://www.air-journal.fr/2014-05-16-air-canada-laisse-tomber-le-cseries-pour-linstant-5106804.html

Lu dans "Confidentiel" de Air & Cosmos de cette semaine 2406 du 16 mai 2014

Bombardier A court de cash

C'est le revers de la médaille : la mise au point du CSeries serait en train de mettre à mal les finances de Bombardier. La trésorerie du constructeur canadien approcherait des niveaux historiquement bas, ce qui l'inciterait à pratiquer des discounts importants sur les ventes de ses avions d'affaires. Tandis que les autres constructeurs rechignent à dépasser la barre des 10 % de réduction sur le prix catalogue, Bombardier n'aurait visiblement plus de scrupules à le faire. C'est ce qui pourrait d'ailleurs expliquer les énormes contrats signés il y a quelque temps avec Netjets et VistaJet.

Tous est plausible et en plus avec le revers d'air canada cela doit aggrave leurs situation
mais il ne faut pas les enterrer car il ont beaucoup de ressource nos amis canadiens

En attendant FTV4, conforme à la série a fait un premier vol de 3 h environ aujourd'hui

C'est une bonne nouvlle poiur ce projet.

Il se dit aussi que la création d'un turboprop 90 pax a été abandonné pour cette raison d'absence de trésorerie.

Remarquez que la phase de tests et de mise en production du 350 font aussi mal à la trésorerie d'Airbus. C'est ce que j'avais pu noter de la compraiason des deux derniers bilans. C'est pour cette raison que le 330NEO m'inquiète...

Comme le CSeries pour Bombardier, l'A350 fera mal à la trésorerie d'Airbus jusqu'à ce que la production ait atteint le rythme visé, car jusqu'à cette date l'avionneur accroît son stock d'appareils en cours de fabrication. Il y a des milliards sur les chaînes ou chez les sous-traitants ... Ensuite - lorsque le volume des ventes est égal à celui des entrées en fabrication, puis que la production dégage des marges positives - l'incidence sur la trésorerie tend à s'inverser. 

L'effet sur les résultats nets est également négatif initialement, du fait d'un décalage dans le temps entre charges et recettes, et surtout de l'écart négatif entre le prix de revient élevé et le prix de vente bas des premiers appareils (remise majorée du client de lancement ...). Peu à peu, les marges s'améliorent et le point mort est atteint.

Il est à noter qu'Airbus présente fréquemment, en ce moment, des analyses "hors dilution découlant du programme A350" qui permettent de neutraliser les pertes initiales que provoque le programme.

Tout à fait Philidor
Pour aller plus loin dans l'analyse financière, qui paye les moteurs au motoriste ?
Quelle est la part de la motorisation en pourcentage du prix total de l'avion.

Le fait que le montage des moteurs soit déplacé "au plus tard possible" dans l'assemblage permet probablement de diminuer la charge financière pour le constructeur.
Boeing, Airbus, Bombardier ... ont-ils des stratégies voisines sur ce sujet ?
Pourrais-tu nous éclairer sur cet aspect ? D'avance Merci.

Plus encore que GE et PW, RR fait tout pour remplacer la vente des moteurs par des contrats globaux de très longue durée (de type "power by the hour" dans lesquels la compagnie aérienne achète non pas des moteurs mais un service pour vingt ans, incluant la fourniture initiale, les rechanges, et la maintenance programmée). Le résultat est que la compagnie aérienne a peu ou pas d'investissement initial mais est 'prisonnière perpétuelle' du motoriste, sans pouvoir chercher des économies chez d'autres fournisseurs.

C'est d'ailleurs cette politique qui a bloqué pendant deux ans le contrat d'A359 d'AF.

Je n'ai jamais eu sous les yeux des contrats de cette nature, et je n'en  connais donc pas les détails. Cette formule est apparue parce que de toutes façons les motoristes tendaient à brader initialement les moteurs pour obtenir les commandes, et se rattrapaient ensuite sur les prix de l'après-vente.

Dans le cas de l'A350, c'est donc à mon avis le motoriste qui porte cette partie du coût de l'investissement initial. Pour le CSeries, c'est peut-être un peu différent en fonction des formules de vente choisies par les clients de P&W, qui ont sans doute plus de choix que ceux de RR. En général pourtant les contrats qui assurent des coûts forfaitaires ont beaucoup de succès car ils facilitent les prévisions.

Merci pour la précision