Je parle des PB électriques /Foudre /Réservoirs du 787 !
Posté aprés minuit autre "fil" ! Du grain à moudre !
RR a de très bonne raisons pour faire cette observation ! Car ceci n'est pas la manière de respecter les procédures ! Aussi, il y aurait assez de "évidence objective" de problèmes, qui doivent être traités, chez "l'airframer" .... et que la "root cause " est réputée avoir lieu / naître chez l'airframer.Beochien a écrit:
Rolls-Royce said it was “entirely inappropriate” for the company to comment on the Boeing alerts while the AAIB investigation into the Heathrow crash was still continuing.
Some 500 Boeing 777s powered by engines manufactured by General Electric and Pratt & Whitney, are unaffected.
US FAA regulators have formally incorporated new Boeing 777 operational procedures designed to reduce the risk of fuel-system icing on Rolls-Royce Trent 800-powered airframes.
The FAA's revised airworthiness directive covers new measures to counter the threat of ice build-up on the engine's fuel-oil heat exchanger, based on guidance from Boeing.
It also states that a modification is under development by the manufacturer - without specifying whether it refers to Boeing or Rolls-Royce - to address the condition.
Il est quasiment certain que la cellule du B777-200 de base ne serait jamais acceptée par les militaires pour ce métier [d'avions ravitailleurs en vol]....(pour des raisons de sécurité et de robustesse ; les militaires jouent toujours la carte de la prudence...) !
Le coût de la mise au point du B777-200ER serait prohibitif ! Mais, même si tel choix était opéré, ...RR chercherait à placer son RR Trent 895 sur cet "airframe" ! Sa performance est bien meilleure à tous points de vue que celle du P&W 4098 ! Il pèse bien moins lourd que le P&W !
Et si cette motorisation RR Trent était accepté, on peut imaginer une alliance entre Boeing & RR, pour régler ce problème de glace dans le réservoir (je reviendrai sur ce sujet dans un autre registre, pour ne pas polluer celui-ci avec toutes ces considérations, car, nos petits génies superficiels, sévissant par ailleurs, qui n'ont rien compris à la problématique,....vous avez compris...).
Sauf à dire (et ceci est non négociable) que :
--(a) le problème, dans sa "root cause", est bel et bien dans l'airframe, le réservoir, et pas ailleurs (sauf à reconnaître qu'il y aura , peut-être, lieu de renforcer les contrôles liés à la qualité du kérosène embarqué) ;
--(b) mais, puisque l'avion a été certifié, il n'est pas dans son son tort 'techniquement' ou juridiquement' , aux yeux des "Certifying authorities" ;
-- (c) 'idem' pour le moteur RR Trent 895, qui a été certifié, et sur cet airframe, bien entendu ;
-- (d) les "opérating procédures" de l'AD sont appliquées et fonctionnent (et c'est l'incident du vol DL18 qui le prouve bien) ;
-- (e) meme s'il incombe à "lairframer" de prendre les mesures dans les zones réputées être, et vues commé étant, le plus près de la "root cause", ... ceci n'empêche pas le motoriste de "jouer le jeu" et d'incorporer des mesures d'accompagnement (par exemple, en déplaçant le système OFHE, dans la mesure où la combinaison "nacelle et moteur" le permrttrait (pas certain ! ), mesures toutes à certifier, tant côté airframer que côté motoriste.
Tout ceci pourrait être fait, dans des conditions économiques optimisables, grâce à cette application militaire éventuelle (mais pas sure ! ).
Une chiose est quasi-sure : RR n'adopterait pas les solutions GE & P&W, parce que ces "rajouts" furent incorporés pour résoudre un problème similaire, spécifique au design de leur moteur respectif, sur cet "airframe" ! Quand on rajoute des tubes / tuyaux, avec des plis / courbes, on ne fait qu'augmenter le nombre d'endroits où le phénomène de "ice from fuel-tank" puisse obstruer, ou la glace, ayant été "liquéfiée" en sortie de réservoir, se recongeler (en raison, sans doute, pour unr partie significative) des "impuretés" dans le kérosène !
Est-ce que tout ça satisferait les militaires ? On n'en sait rien !
Nous savons que ce phénomène ne se produit que dans l'airframe des B777-200 ! Que vont penser les militaires ?
Si les statisticiens répètent, ...(parce qu'ils l'ont déjà dit ! ) que le problème avec les rajouts est que :
-- si jamais un airframe de B777-200, a motorisation GE ou P&W, est frappé par le même problème, ... cela signifiera que leur "système -d" n'aura pas fonctionné !
Et, comme disent les pragmatiques, "Where do you go, then ?" ('Où va-t-on alors' ? ) !
Et il n'ya qu'une réponse : "Dans l'airframe" ! Ce que les rigoureux et les pragmatiques savent déjà !
Mais la question est : "Quel sera l'attitude des militaires ? "
"Once this modification is developed, approved and available, we might consider additional rulemaking," says the FAA.
The new directive follows investigation of a single-engine roll-back incident on a Delta Air Lines 777 in November which bore resemblance to the dual-engine roll-back that led to the British Airways 777 landing accident at London Heathrow last year.
While data confirmed suspicions, arising from the BA accident, that ice released after a high-thrust command could block fuel-flow at the heat exchanger, analysis also showed that ice accretes in the fuel system more rapidly - and at warmer fuel temperatures - than previously indicated.
The FAA says testing demonstrates that reducing the fuel-flow to minimum idle levels will clear ice accumulation at the heat exchanger "within a few seconds".
Boeing advised last September that Trent-powered 777s operating at the same altitude for three hours should, for a few seconds, be powered up to maximum thrust before descent.
The new FAA measures bring this cruise period threshold down to two hours
The directive also requires crews to retard the throttles to minimum idle for 30s at top of descent to ensure that ice accumulated on the heat exchanger melts while the aircraft is at high altitude..
Ground procedures for fuel circulation, issued in parallel last September, remain unchanged. The FAA's new directive becomes effective on 20 March.
, in et pas on, n.est-ce pas?to counter the threat of ice build-up on the engine's fuel-oil heat exchanger
C'est le quasi aveu que la "root-cause" est bien dans "l'air-frame", mais la reconnaissance que des mesures d'accompagnement, comme "dernière sureté", / "back-stop", à prendre 'du côté du moteur', ne sont / seraient pas superflues !
analysis also showed that ice accretes in the fuel system more rapidly - and at warmer fuel temperatures - than previously indicated.
C'est le pragmatisme ! Il faut aller au-delà du "blame game" / 'jeu du blâme', terre de prédilection des gens vraiment pénétrés de parti pris, ... et qui ont le culot de passer leur temps à accuser les autres (qui réfutent leur 'pensée unique') de l'être !Poncho a écrit:Bon c'est très intéressant tout ça...
1) techniquement... où l'on se rend compte que le moyen le plus simple de corriger une erreur "airframe rooted" peut être de modifier le moteur...
2) politiquement (est-ce le bon terme ?) où l'on devine que le com de Boeing laisse (volontairement ?) planer le doute sur le moteur...
Si le risque constaté (sous réserve de confirmation), dans l'incident "Eau deans le kérosène" dans la toute récente affaire d'Eurofly, nous pourrions avoir des surprises !Poncho a écrit:J'aime bien votre formulation Sevrien.
C'est le quasi aveu que la "root-cause" est bien dans "l'air-frame", mais la reconnaissance que des mesures d'accompagnement, comme "dernière sureté", / "back-stop", à prendre 'du côté du moteur', ne sont / seraient pas superflues !
Ce qui est intéressant également dans l'article de Flight est :
analysis also showed that ice accretes in the fuel system more rapidly - and at warmer fuel temperatures - than previously indicated.
Peut on comprendre que les régles vont changer également pour les autres avions/moteurs ?
Bonne soirée
Oui ! On dirait une remarque d'ETOPS (et on a les même lectures). Mais il y a aussi l'aspect que cet eau ne soit pas "pure", et que le impuretés, .... qu'elle contient, soient de nature à faciliter le "recongelation" !Beochien a écrit: Dans une discussion que j'ai eue, avec un pilote !
Il faut noter que le taux d'eau dans le BA38, était particulièrement bas ....
Donc ...
Ces taux faibles, restent dangereux ... et il y a vraiment de bonnes raisons pour prendre des précautions ...
Boeing ne sait surtout pas "pourquoi".... ! Et c'est la chose qui compte, au-delà de la 'solution rapide' / "quick fix" !Beochien a écrit: Et on ne sait toujours pas ou la glace a pu se produire pour s'accumuler dans l'échangeur ! Du réservoir jusqu'a l'échangeur .... et perso, je pense qu'une série d'essais "Grand froid" instrumentés correctement pourrait aider pour cerner le PB plus certainement ...
Car effectivement, celà pourrait revenir un jour sur d'autres avions à venir !
--(i) Je ne parle pas d'un état "cold-soaked.Vector a écrit:C'est quoi un "cold spot"? Une zone froide dans l'écoulement de l'air ou dans le carburant? De plus, il y a une différence entre voler dans un air très froid et rester au sol par des température très basses "cold soaked".
Sauf (selon certains experts) quand l'eau de la glace n'est pas pure.Vector a écrit: Mais une température très basse ne change pas nécessairement la "consistance" du carburant contenant des paillettes de glace en suspension. L'agglomération peut se faire dans une certaine plage de températures au voisinage du point de congélation, mais pas plus bas.
Il me semble que c'est ce que nous disons, entre autre depuis longtemps , ....surtout s'il se recongèle (à une température notionnellement plus élevée ! ).Vector a écrit: Autrement dit, ce n'est pas nécessairement le point le plus froid qui est le plus dangereux. Si un "pont de glace" se forme dans un réservoir, sa fonte est plus dangereuse que sa présence. Juste une idée comme ça...