Merci, alain57 !
alain57 a écrit:exact Pascal, mais et ce qu'ils ont le choix..???
les Britanniques, (éviter Anglais svp, vous touchez la une corde sensible chez notre ami Sevrien..
) sont industriellement trés engagé dans ce programme, difficile de tout laissé tombé, nos amis d'outre Manche sont très pragmatiques, ils achéterons sans doute quelques avions de transport chez nos amis US, question de besoins rapide, mais resterons client et partenaire de l'A400M. a mon humble avis......
Oh, oui !
C'est de la blague, ... mais il va falloir qu'on libelle les Français "les Bretons", jusqu'à ce qu'ils apprennent !
Vous avez raison ! Nul n'est parfait, mais les Britanniques sont pragmatiques.
Le RU, et surtout "Airbus RU", a envie de jouer son rôle dans ce programme et dans d'autres !
Sur le plan humain, et du savoir vivre, et su "savoir être", il est impératif pour les Britanniques de ne pas créer de fracture au sein de l'équipe ! Sur le plan industriel et économique, il faut préserver les intérêts de toutes les parties concernées. Sur le plan de la parole donnée; il faut la respecter. Contrairement à certaines cultures, le RU honore toujours sa signature.
Ce n'est pas pour rien que le Britannique dit
"My word is my Bond" ! Oui! Sa "petole" ! Pensez, donc, à l'écrit, ... à la signature ! Là, le Britannique ne plaisante pas ! Et je mets au défi tous les Guignols du Parti Pris et de la Désinformation de nous trouver un exemple où le RU n'ait pas honoré sa signature ! Et renégocier un traité ne signifie pas "renier sa signature", .... surtout quand le chapitre ou la clause à renégocier est prouvé(e) "léonin(e)" (et "abusif / abusive" dans les faits ...), .... et,
par voie de conséquence,
"voidable"/ 'évitable' en droit international, ...
ainsi qu'en droit français (n'en déplaise aux Guignols précités).
Le RU a des besoins immédiats "en théâtre de guerre" . Même si le RU honore, dans le principe, l'acceptation contractuelle de ses livraisons des A400M, dans
le cadre du contrat A400M (déjà 'caduc' juridiquement, et selon les us et coutumes, par le fait d'EADS ; que les Guignols précités ne le'oublient pas , non plus), ....il va surement satisfaire les besoins vraiment urgents, en s'équipant d'une combinaison d'un certain nombre de C-130J et de C-17 !
La France va , sans doute, faire de même ! Il se pourra que le RU maintienne sa commande de 25, ou qu'il demande de pouvoir réduire légèrement le niveau de ses engagements.
Si la France était pragmatique (même 'par emprunt' dans le cas présent ! ), elle ferait une alliance
("procurment alliance") "
ad hoc" avec le RU, pour négocier une "acquisition groupée multi-modale" (achat direct & /ou leasing, ... et en jouant sur le registre de l'OTAN ; il faut être créatif, et ne pas rester bloqué derrière le vieux conservatisme du NIH ("Not Invented Here") : "Oh ! On n'a jamais fait ça ! Ce ne serait pas possible, ... sur le plan de la procédure, ... de la doctrine, .... ! Puis, ça ne marcherait pas !"
A votre avis, qui parle, là ? Enfin, le RU sait que le contrat négocié / accepté par les responsables d'EADS de l'époque, en se mettant à plat ventre devant le tandem politique franco-allemand, fut et demeure une des plus belles naïvetés de "procurement" des temps modernes !
Le RU n'a certainement pas envie de donner des leçons ! Il a certainement envie de mettre le nez, de la Direction mollasse d'EADS de l'époque, dans la chose qui sent mauvais, pour que cela ne se reproduise plus jamais !
Dans une démocratie, les hommes d'affaires mûrs, "matures", ...ne se couchent jamais devant un homme politique, ...même pas devant le Président d'un pays démocratique !
Regardez de très près le comportement de Sir Dick EVANS, à la tête de BAE ! Il est allé au "clash" avec le Gouvernement de Tony BLAIR, dans le cadre de contrats de "procurement", et, ensuite, quand les choses sont devenues trop acrimonieuses, a décidé....
lui .... de "
eat humble pie"....
lui, ..... mais, à condition que le Gouvernement "paie le prix économique" ! Ce qui fut fait.
On lui a donné gain de cause sur la partie contractuelle et négociable. Il y en a qui devraient s'inspirer de cette affaire là ! Et puis, aucun Britannique ne gobe l'histoire du retour à la table, telle que présentée par la presse française ! Il y a une belle tranche de
Commedia dell'arte là-dedans (
orchestrée d'un commun accord entre les acteurs)!