voodoo a écrit:Il convient d'expliciter ce "difficile". Le marché des VLA ne semble plus si géant que leur promesse. Je suis tenté d'ajouter : pour l'instant. En effet la congestion des aéroports, avec un nombre de slots limités plaide en faveur des VLA. Précisons toutefois que le 380 est commandé en masse par des compagnies basées sur des grands aéroports au développement limité en nombre de slots d'atterrissage et, dans le même temps, des compagnies qui croissent vite.
Si l'aérien continue sa croissance, l'avenir du 380 sera pérenne. L'analyse d'Airbus qui a fait lancer le programme 380 n'est pas forcément erronée, elle est peut-être juste décalée dans le temps, mais combien, dix, quinze ou vingt ans ? C'est la différence entre une catastrophe industrielle et un succès.
Qu'en pensez-vous ?
Les états Confettis (par leur taille et leur population) Dubai, Qatar, Singapour, ect... ne peuvent pas privilégier la stratégie du point à point en fréquences nombreuses puisque ils sont eux même une destination unique ce qui fait que le point
à point produit instantanément un effet entonnoir saturant.
D'autre part, la taille de leur population fait que des accords bilatéraux de trafic entre états est naturellement déséquilibré.
L'obtention de droits de trafic en multi destination vers d'autres états repose probablement sur la balance des échanges économiques en valeur.
Mais multi destination dans un même état signifie slots contingentés.
Donc stratégie de hub sur l'état d'origine et pour le rapport slot/passagers le plus favorable il faut des avions avec les plus grandes capacités.
Dans ces petits états la main d'oeuvre est importée avec des salaires moyens de l'ordre de 250€/mois, sans charges sociales comparables aux états "développés".
Les marges sont donc positives et pentues, ce qui donne des moyens de cibler la clientèle à forte valeur ajoutée pour un prix de revient minime.
Ces états sont donc moteurs pour les programmes de "grands avions".
Mais les déséquilibres entre "états développés", avec des contraintes sociales fortes, et les états émergents, participent d'un état de crise économique qui ralentit l'adaptation des structures
aux contraintes d'exploitation des "gros avions".
Les VLA ont de l'avenir et les ventes importantes de moyens courriers satureront les structures ce qui imposera de plus en plus l'utilisation de VLA.