Bonjour, chers tous !Tout le monde aura compris (j'espère) mon "No comment", qui est ce qui compte (
pour ce qui est de ma rédaction ci-dessus). J'évite ainsi toute polémique (normalement).
Tout le monde sait que de nombreux journalistes de par le monde,
ne citent pas avec précision.
Je poste les extraits de Yellowbrix "IndustryWatch" ! Si je commentais la précisdion ou l'imprécision de la prose à tout bout de champ, nous ne serions pas vite sortis de l'auberge. D'autant plus que , lorsque je mets une couche pleinement méritée sur les imprécisions, il y a souvent quelqu'un, de langue non anglaise, qui me dira que, dans ma langue maternelle, "je joue sur les mots" !
Quelques remarques élémentaires : (i) Qui est "lui" ? Je ne vois pas, par exemple, où il a été suggéré que P-H GOURGEON a jugé de l'opportunité de changer les pitots !
(ii) S'il s'agit de viser Airbus, cet Airframer a le droit parfait de décider du "principe de l'opportunité" de changer de pitots, ou de modèle de pitots !
(iii)
Tant que l'affaire n'est pas sous l'examen de l'EASA, (ou de la FAA, de la CAA ou de la DGAC, par exemple), Airbus a tous les droits, voire les devoirs de "donner une directive" à ses clients (les Cies, aériennes) sur le changement des pitots. Souvent, une telle directive, si émise à l'initiative d'Airbus (ou du "contructeur"), est envoyé aux (et "causée" / "motivée", auprès des...) Autorités de tutelle. Lesdites Autorités de tutelle n'ont pas obligation de se saisir activement du dossier de la directive, pour formaliser la "directive"
(qui, en réalité, est une "recommandation valant directive ou décision"). (iv) Cependant, les Autorités de tutelle peuvent se saisir du dossier, par exemple, pour fixer une date limite pour la mise en application ("implémentation") définitive de la dite "directive" ! Et veiller à ce que cette date soit respectée.
(v) Les pitots et les procédures y afférentes constituent une matière traitée largement par le manuel d'Airbus. Airbus peut mettre à jour / modifier son manuel, sans avoir l'ordre de l'EASA, y compris sur ce type de question.
(vi) Exemple concret, par analogie, du point en (v) ci-dessus. (a) Il y a quelques années, une Cie. aérienne bien connue, surtout pour la voix stridente de son CEO, et qui avait (et a toujours) une flotte de B777-200 et -300 à moteurs RR Trent 800, a critiqué vertement (et ouvertement, dans les media) ces moteurs, en raison d'incidents (pas de pannes) à potentiel grave, blâmant publiquement, de façon immature, et irrecevable le motoriste RR pour ces incidents.
(b) Méticuleux, ...... RR a fait un examen approfondi de toute la partie pertinente de la télémetrie de l'exploitation des moteurs de cette flotte. Il a découvert que les pilotes ne respectaient pas le cahier des charges contractuel (ni la partie standard, ni la partie spécifique aux réglages pour cette cie.).
Il a pu prouver les problèmes que ce non respect, surtout, par exemple, lors de décollages à partir d'aéroports "hot " et "hot & high" engendrait, notamment en term d'usure très prématurée des pièces (
comme mentionné spécifiquement dans ledit cahier des charges).
(c) Comme d'habitude, RR a fait un geste commercial, dans un cadre de bonnes relations, mais a obtenu toutes les contreparties d'usage, sans exception, de la part de la Cie. concernée. Aussitôt, RR aurait apporté une précision dite
"mandatory" --(soit une
directive impérative et non négociable; couvrant le devoir contractuel des Cies. clientes à respecter strictement, sans déviation aucune, les procédures du manuel d'utilisation, dans toutes les facettes concernant ses opérations),
-- à son cahier des charges dans la partie Standard de son manuel couvrant cette famille de moteurs, et, chaque fois où cela était nécessaire, les cas particuliers spécifiques à chaque opérateur concerné.
(vii)
RR n'a pas eu le moindre besoin de faire doubler cette "directive constructeur" par un AD , par exemple, de la CAA ou l'EASA. Mais les Auritorité de tutelle sont obligées de reconnaître dorénavant les obligations des opérateurs avant de tirer sur le motoriste !
(viii) Ces mêmes principes peuvent absolument s'appliquer au bénéfice d'Airbus dans les circonstances. (ix) Je soupçonne fort que le journaliste ait traduit le mot "directive" du français et de l'anglais du RU
en anglais des USA (pour le bénéfice de CNN), en disant "
ordered". Mais c'est un avis personnel. J'assume.
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Pour la précision, en anglais,
on ne dit pas "the lampist".Enfin, je ne me pertmettrai pas de faire des procès d'intention, comme le font certains. Ce qui m'intrigue, c'est le
non-dit !
Je me contente de le garder en "non dit" !