Laurent Simon a écrit:eolien a écrit:
Le Commandant de bord de l'AF447 n'a jamais tenu les propos que vous lui portez et que l'Administrateur a retiré.
Alors, oui, insister sur ce ragot malfaisant est lamentable, dégueulasse.
Laurent Simon a écrit:eolien a écrit:
Laurent Simon a écrit:Je reprends l'extrait, comète donnera peut-être des précisions à ce sujet.
"Il est 0h15 à bord du vol AF 447. Alors que tous les avions présents sur la zone ont choisi ou vont choisir de modifier leur route pour éviter une zone de cumulonimbus, le commandant de bord du vol AF 447 dit à son collègue: «On ne va pas se laisser emmerder par des cunimbs.» Les «cunimbs» sont les cumulonimbus chargés de glace qui peuvent entraîner un givrage des sondes Pitot. L'AF 447 est le seul avion, la nuit du 1er juin, à avoir poursuivi sur une route rectiligne. Il ne modifiera sa trajectoire que de 12 degrés en arrivant à proximité du phénomène météo. Il sera alors trop tard pour l'éviter. Vingt minutes avant le crash, le commandant de bord ..."
La question que je pose : Est-ce que le choix du CDB, de ne pas s'écarter de la route (le seul avion d'après l'extrait), n'a pas augmenté les risques de givrage des sondes Pitot ?
En traversant, selon Eolien 'un nuage de cristaux de glace', que les autres avions n'ont peut-être pas rencontré ?
L'extrait est extrait de l'article du Figaro, que j'avais posté (522).Poncho (Admin) a écrit:Laurent Simon a écrit:Je reprends l'extrait, comète donnera peut-être des précisions à ce sujet.
"Il est 0h15 à bord du vol AF 447. Alors que tous les avions présents sur la zone ont choisi ou vont choisir de modifier leur route pour éviter une zone de cumulonimbus, le commandant de bord du vol AF 447 dit à son collègue: «On ne va pas se laisser emmerder par des cunimbs.» Les «cunimbs» sont les cumulonimbus chargés de glace qui peuvent entraîner un givrage des sondes Pitot. L'AF 447 est le seul avion, la nuit du 1er juin, à avoir poursuivi sur une route rectiligne. Il ne modifiera sa trajectoire que de 12 degrés en arrivant à proximité du phénomène météo. Il sera alors trop tard pour l'éviter. Vingt minutes avant le crash, le commandant de bord ..."
La question que je pose : Est-ce que le choix du CDB, de ne pas s'écarter de la route (le seul avion d'après l'extrait), n'a pas augmenté les risques de givrage des sondes Pitot ?
En traversant, selon Eolien 'un nuage de cristaux de glace', que les autres avions n'ont peut-être pas rencontré ?
Quel extrait ? Celui d'un bouquin dont on peut discuter ad nauseam la pertinence / le bien fondé ou alors la retranscription du BEA?
J'ai du mal à vous suivre...
Poncho (Admin) a écrit:Merci Comète (ne passe pas trop souvent :d )
Poncho (Admin) a écrit:Merci Comète (repassez plus souvent :d )
eolien a écrit:Poncho (Admin) a écrit:Merci Comète (ne passe pas trop souvent :d )
Poncho, pourquoi as-tu dis cela ? ce n'est pas bien !
Laurent Simon a écrit:L'extrait est extrait de l'article du Figaro, que j'avais posté (522).Poncho (Admin) a écrit:Laurent Simon a écrit:Je reprends l'extrait, comète donnera peut-être des précisions à ce sujet.
"Il est 0h15 à bord du vol AF 447. Alors que tous les avions présents sur la zone ont choisi ou vont choisir de modifier leur route pour éviter une zone de cumulonimbus, le commandant de bord du vol AF 447 dit à son collègue: «On ne va pas se laisser emmerder par des cunimbs.» Les «cunimbs» sont les cumulonimbus chargés de glace qui peuvent entraîner un givrage des sondes Pitot. L'AF 447 est le seul avion, la nuit du 1er juin, à avoir poursuivi sur une route rectiligne. Il ne modifiera sa trajectoire que de 12 degrés en arrivant à proximité du phénomène météo. Il sera alors trop tard pour l'éviter. Vingt minutes avant le crash, le commandant de bord ..."
La question que je pose : Est-ce que le choix du CDB, de ne pas s'écarter de la route (le seul avion d'après l'extrait), n'a pas augmenté les risques de givrage des sondes Pitot ?
En traversant, selon Eolien 'un nuage de cristaux de glace', que les autres avions n'ont peut-être pas rencontré ?
Quel extrait ? Celui d'un bouquin dont on peut discuter ad nauseam la pertinence / le bien fondé ou alors la retranscription du BEA?
J'ai du mal à vous suivre...
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/08/05/01016-20110805ARTFIG00446-af-447-ce-que-les-enqueteurs-du-bea-n-ont-pas-dit.php
Je n'ai pas l'impression que ce soit un extrait d'un livre, en tout cas rien dans l'article ne peut le laisser penser.
L'extrait de l'article commence par "Il est 0h15."
Est-ce que le décalage horaire est d'une demie heure au Brésil ?
Ce qui correspondrait alors à la phrase " On n'a pas été emmerdé par les cunnimbs, hein ? " (cf CVR, merci Poncho)
mais d'après ce que j'ai compris, le compte rendu publié du CVR n'est pas complet ? Auquel cas mon interprétation ne serait pas exclue.
Merci Eolien d'arrêter avec ces affirmations péremptoires, dont tout le monde a compris, grâce aux derniers messages (et notamment de ceux de Comète), qu'elles sont injustifiées, et que j'étais de bonne foi.eolien a écrit:Comme d'habitude Laurent Simon invente, truque, déforme, obsédé par la boue qu'il déverse sur les pilotes de l'AF447. Parce qu'il n'a pas fait que truquer cette phrase, mais a également dit que ce CDB avait mis une ambiance malsaine dans le cockpit et d'autres fadaises sur sa vie privée : honteux.
Merci en revanche pour ces précisions, très précieuses.
La vérité, Annexe 1 du rapport du BEA :
L'avion est en croisière sur le Brésil.
Le pilotes discutent sur les solutions possibles en cas de panne en zone ETOPS.
Il est 0 h 41 mn 45 s
Puis, après 2 mn 41 s de silence, le CDB plaisante :
0 h 44 mn 26 s : CDB : y'a de la rumba dans l'air
copilote : ah alors ...
0h 44 mn 36 s : CDB : histoire de dire qu'on passe RUMBA (RUMBA est un point de report sur la route)
0 h 44 mn 45 s : CDB : On voit Natal devant
O h 44 mn 49 s : On n'a pas été emmerdé par les Cunimbs hein
Ce n'est pas une interrogation. Juste un constat qui n'appelle pas forcément de réponse : une évidence. D'ailleurs la lecture du CVR montre que ses phrases sont souvent ponctuées de "hein". (les marseillais disent "hé", les toulousains "con")
Le premier signe de phénomène convectif est à :
1 h 51 mn 58 s : CDB : ça va turbuler quand je vais aller me coucher.
(plus de 2 heures après le commentaire sur l'absence de cunimb.)
La première alerte turbulence est à :
2 h 06 mn 5 s : Copilote : dans deux minutes ont devrait attaquer une zone où ça devrait bouger un peu plus que maintenant ...
Approchant une masse nuageuse :
2 h 08 mn 03 s : tu veux pas altérer un peu à gauche éventuellement
Le pilote sélecte une altération de 12 ° à gauche.
Puis ils discutent sur une élévation de la température au cockpit et de l'odeur d'ozone.
2 h 10 mn 05 s : les 3 sondes sont bouchées par des cristaux de glace, le drame se développe.
4 mn 23 s plus tard, l'avion percute l'océan. Les cunimbs n'ont rien à voir dans cet accident.
Lorsque l’incidence a atteint 30°, une loi de pilotage dite « Position Inusuelle » (Abnormal Attitudes) aurait du faire basculer l’avion en Loi Attitudes Inusuelles (Abnormal Attitide) avec pour conséquences
|
|