Actualités de Boeing

Boeing teste des innovations sur des appareils existants



Plus besoin d’attendre le lancement d’un nouveau modèle pour tester de
nouvelles technologies. Le programme EcoDemonstrator 2012, qui vient de
s’achever, a permis au constructeur américain Boeing de valider quatre
innovations sur un appareil existant, un 737-800.




Les grands avionneurs, l’américain Boeing
en tête, sont face à une contrainte de plus en plus forte : jusqu’ici,
leurs innovations attendaient la sortie d’un nouveau programme pour être
validées. "Or nous avons des objectifs de réduction des
consommations à échéance de 2020 et de 2030, et nos avions ont des
cycles de vie de plus de trente ans. Il devient donc nécessaire
d’intégrer au plus tôt les solutions éco-efficientes", explique
Billy Glover, responsable "business development" dans la division
commerciale de Boeing. Le constructeur organisait mardi 27 novembre
2012, à Paris, une journée sur le thème de "l’aviation responsable".

"Les tests demandent des investissements lourds, et c’est seulement
lors des tests en vol des nouveaux appareils que l’on peut disposer
d’avions entièrement instrumentés", ajoute Jeanne Yu, directrice
de la performance environnementale chez Boeing. C’est la raison pour
laquelle Boeing a lancé cette année aux Etats-Unis
son programme EcoDemonstrator. Il consiste en 40 jours de tests sur un
avion prêté par une compagnie aérienne et spécialement instrumenté pour
les besoins des technologies à valider. Pour cette première édition, un
partenariat a été établi avec la compagnie American Airlines, qui a
accepté de recevoir son 737-800 avec deux mois de retard pour les
besoins du projet. D’après Jean-Noël Massot, directeur de la politique
technique chez Aéroports de Paris, "c’est la première fois qu’une compagnie aérienne accepte de prêter un appareil pour tester de nouvelles technologies".

Winglets adaptables et tuyères à ouverture variable

Les tests en vol, qui ont eu lieu cet automne, ont permis de valider
quatre innovations. Le Boeing 737-800 EcoDemonstrator comportait en
effet des "winglets" (la partie relevée au bout des ailes) capables de
changer de forme pendant les phases de décollage et d’atterrissage afin
de réduire le niveau sonore. Les moteurs contenaient une technologie de
tuyère adaptable (ou "variable area fan nozzle") : lorsque cette tuyère
s’élargit à l’arrière du moteur, le flux d’air ralentit et la
consommation de carburant diminue. L’avion embarquait également une pile
à combustible, installée dans la soute, chargée d’alimenter tous les
systèmes électroniques de l’avion. Enfin, une nouvelle génération de
panneaux d’aménagement intérieurs, plus faciles à recycler, a été
testée.

Une fois ces technologies validées sur cet avion démonstrateur, Boeing
pourra les déployer sans attendre sur ses appareils d’anciennes
générations. Avec ce programme, le constructeur américain a pu tester
plusieurs technologies en même temps sur un avion où tout le reste est
déjà validé. L'avionneur réduit ainsi à la fois le coût des tests et le
temps de mise sur le marché de ces innovations. En 2013, le programme se
poursuivra sur un 787. Comme la flotte actuelle de ce modèle est encore
assez réduite, Boeing procédera aux tests sur l'un de ses propres
avions. Mais dès l'année suivante, l’initiative devrait être reconduite
avec une autre compagnie aérienne.
http://www.usinenouvelle.com/article/boeing-teste-des-innovations-sur-des-appareils-existants.N187182

Admin a écrit:Nota : airbus était à 516 fin novembre 2012... pas possible de combler le trou (+40 A320 + 10 A330 + qq A380 ... ça fera 580 livraisons quand même !)

Admin a écrit:Et hop le bilan 2012

Impressionnant en ce qui concerne les livraisons

http://boeing.mediaroom.com/index.php?s=43&item=2552


31 747-8 !!! Impressionnant soit +1 par rapport à Airbus sur l'A380... faire des dérivés a parfois du bon
46 787 aussi, deux grosses douzaines de 767

“The cells in the 787, from Japanese company GS
Yuasa, use a cobalt oxide (CoO2) chemistry, just as mobile-phone and
laptop batteries do,” he writes in greencarreports.com.
“That chemistry has the highest energy content, but it is also the most
susceptible to overheating that can produce "thermal events" (which is
to say, fires). Only one electric car has been built in volume using
CoO2 cells, and that's the Tesla Roadster. Only 2,500 of those cars will
ever exist.” Most of today’s electric cars, Voelcker adds, use
chemistries that trade some energy density for safety.

What we do know is that the way that Boeing went about outsourcing both
in the US and beyond did not include steps to mitigate or eliminate the
predicted costs and risks that have already materialized.

Vector a écrit:Une proposition pour le 787, rentre les compartiments électroniques ouvrables en vol et les rebaptiser " soutes à bombes " Yuasa est prête à fournir des batteries à guidage GPS.

The largest group
of engineers working at Boeing Co approved the planemaker's latest
contract offer in a vote on Tuesday, likely paving the way for a full
agreement as Boeing attempts to focus its resources on fixing battery
problems on its 787 Dreamliner.

However, members of the union
representing about 23,000 engineers also authorized it to call a strike,
giving the union some leverage as parties head back toward
negotiations.
According to the Seattle-based Society of Professional Engineering
Employees in Aerospace (SPEEA), its "professional" members - who
perform the main engineering duties on Boeing planes - voted narrowly in
favor of accepting the contract, while a smaller group of "technical"
members - who support the engineers - voted to reject it. Both groups
voted in favor of authorizing the union to call a strike.
The groups negotiate together, but their contracts are separate.
The
partial resolution of the drawn-out labor talks is a chink of light for
Boeing, which is struggling to get to the bottom of battery
malfunctions on its 787 and needs engineers in its factories to carry
out its planned production ramp-up.
"There are pathways to a negotiated agreement available," said Ray Goforth, executive director of SPEEA, in a statement.
"With
this second rejection by technical workers of Boeing takeaways, it's
time for the company to stop wasting resources and improve its offer to
reflect the value and contributions technical workers bring to Boeing.
That way, we can avoid a strike and focus on fixing the problems of the
787 and restoring customer confidence in Boeing."
Boeing
welcomed the professional members' acceptance, but said it was "deeply
disappointed" that technical employees rejected the offer and authorized
a strike.
"Our goal throughout
this entire process was to make sure SPEEA-represented employees were
rewarded for the contributions they bring to this company every single
day," said Ray Conner, head of Boeing's commercial airplanes unit.
The
two sides have differed over Boeing's plan to ax defined benefit
pensions for new employees - standard procedure for most companies in
recent times - and introduce a defined contribution retirement plan,
effectively shifting more cost onto the employees.
"The
realities of the market require us to make changes so we can invest in
new products and keep winning in this competitive environment, which
will allow us to continue to provide a solid future for our team," said
Conner.
Washington state governor Jay Inslee urged both parties to settle differences after the vote.
"I
spoke with representatives of SPEEA and the Boeing Company tonight to
urge both sides to resume negotiations and bring about a resolution as
soon as possible," he said in a statement.