La navette à clairement été un échec économique. Mais il faut aussi être prudent avec la communication de SpaceX. Les coûts et délais qu'ils annoncent sont très ambitieux et ne seront probablement pas respectés. La navette devait pouvoir redécoller en deux semaines, pour faire une cinquantaine de vols par an avec les différentes navettes. Le maximum a été 9 lancements en 1985.
SpaceX Falcon
Zebulon84- Whisky Quebec
- Message n°151
Re: SpaceX Falcon
La navette à clairement été un échec économique. Mais il faut aussi être prudent avec la communication de SpaceX. Les coûts et délais qu'ils annoncent sont très ambitieux et ne seront probablement pas respectés. La navette devait pouvoir redécoller en deux semaines, pour faire une cinquantaine de vols par an avec les différentes navettes. Le maximum a été 9 lancements en 1985.
Paul- Whisky Quebec
- Message n°153
Re: SpaceX Falcon
Zebulon84 a écrit:Mais il faut aussi être prudent avec la communication de SpaceX. Les coûts et délais qu'ils annoncent sont très ambitieux et ne seront probablement pas respectés.
Jusqu'à maintenant ils ont atteint tous leurs objectifs.
Beochien- Whisky Charlie
- Message n°154
Re: SpaceX Falcon
Le retour sur une base fixe, ça semble plus fiable ... qu'en mer, alors, pourquoi se compliquer
Impressionnant pour les images, et l'idée qu'enfin ils maîtrisent bien !
http://www.space.com/36666-spacex-launches-first-spy-satellite-nails-landing.html?utm_source=sp-newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=20170501-sdc
massemini- Whisky Quebec
- Message n°155
Re: SpaceX Falcon
Il est question que pour le 1er tir de la Falcon Heavy à la fin de l' été, il y ait une tentative de récupération du second étage, comme montré dans une animation déjà ancienne mais qui était incomplète en ce qui concerne la trajectoire. On ne voyait que la phase finale, à partir du début de l' échauffement cinétique rougissant le bouclier thermique.
L' étage semblait arriver comme en palier sur une fin d' orbite basse (axe parallèle au sol), et entament un piqué progressif, toujours dans le vent relatif. La suite n' était pas montrée, si non les dernières secondes où l' étage retourné de 180° finissait d' annuler ses derniers km/h au moyen de 4 petits moteurs ( l' unique moteur principal étant beaucoup trop puissant pour être utilisé, même avec un super ralenti impossible sur un moteur fusé).
C' est sûr que cet étage qui a fini sa mission à 28000 km/h pas très loin du palier a suffisamment d' énergie pour terminer un tour de Terre. Je ne le vois pas annuler cette vitesse par contre poussée, forcément de trop longue durée, pour aller se poser sur une barge très loin du KSC.
Paul- Whisky Quebec
- Message n°156
Re: SpaceX Falcon
https://arstechnica.com/science/2017/06/air-force-budget-reveals-how-much-spacex-undercuts-launch-prices/
$300M cost diff between SpaceX and Boeing/Lockheed exceeds avg value of satellite, so flying with SpaceX means satellite is basically free https://t.co/CaOulCf7ot
— Elon Musk (@elonmusk) 16 juin 2017
Poncho (Admin)- Whisky Charlie
- Message n°157
Re: SpaceX Falcon
Sûr qu'ULA se goinfre aussi
3615 ULA la goinfre ;d
_________________
@avia.poncho
Philidor- Whisky Quebec
- Message n°158
Re: SpaceX Falcon
Poncho (Admin) a écrit:3615 ULA la goinfre ;d
Meilleure blague de l'année dans la catégorie 'rétro' !
Beochien- Whisky Charlie
- Message n°159
Re: SpaceX Falcon
Un propulseur et un parachute pour Guider la coiffe à satellite sur Space X, valeur 5 Millions de $ !
Vers une barge rapide, équipée d'un méga filet ...
Un fairing, hum, plutôt 2 pièces ...
https://www.livescience.com/61814-mr-steven-will-catch-spacex-gear.html#?utm_source=ls-newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=02-21-ls
Et un loupé de peu, pour qq centaines de mètres, juste un splash sans dégâts apparents, pour une pièce au moins !
https://www.space.com/39785-spacex-internet-satellites-starlink-constellation.html#?utm_source=sdc-newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=02242018-sdc
Laurent Simon- Whisky Quebec
- Message n°161
Re: SpaceX Falcon
""La Block 5, dernière version du lanceur Falcon 9 a été pensée pour être entièrement réutilisable. Si la récupération de l’étage principal ne pose plus de problème, ce n’est pas le cas de la coiffe. En effet, depuis près de six mois, SpaceX ne parvient pas à ses fins !
Depuis six mois, SpaceX utilise un navire sur lequel est installé un gigantesque filet destiné à récupérer les deux demi-coiffes de sa fusée, et la plus récente tentative a encore échoué.
... Alors qu’il s’agissait du quatorzième lancement en 2018 pour SpaceX, la maîtrise de la récupération de l’étage principal ne fait plus aucun doute et il s’agira bientôt de se retrousser les manches pour tenter de s’attaquer à celle de l’étage supérieur. En revanche, la récupération de la coiffe de la Block 5 est un fiasco depuis l’annonce de la première tentative en février 2018 et le lancement du satellite espagnol d’observation radar de la Terre nommé Paz.
Cette fois, SpaceX a encore échoué dans sa tentative de récupérer l’une des deux demi-coiffes du lanceur, mais il faut tout de même rappeler que les conditions météorologiques n’étaient pas bonnes (vents violents). Les demi-coiffes en question sont dotées de petits propulseurs de guidage, d’un parachute destiné à réduire la vitesse lors de la descente. Elles possèdent aussi un système GPS afin de pouvoir localiser ces parties de la fusée.
Nous pourrions être tentés de croire que la récupération de la coiffe du lanceur n’est pas quelque chose de très important, et que SpaceX pourrait renoncer. Cependant, son prix est très élevé : environ 6 millions de dollars l’unité. ...
Paul- Whisky Quebec
- Message n°162
Re: SpaceX Falcon
Musk: less than 5% of SpaceX resources currently spent on BFR. Will change in the years to come.
— Jeff Foust (@jeff_foust) 18 septembre 2018
Musk guesses BFR development to cost $5 billion.
— Jeff Foust (@jeff_foust) 18 septembre 2018
Updated design of the BFR upper stage, with increased payload volume. pic.twitter.com/LwlSpro5K1
— Jeff Foust (@jeff_foust) 18 septembre 2018
Musk going into details on changes to fins and other control surfaces. pic.twitter.com/PNUv11q1pI
— Jeff Foust (@jeff_foust) 18 septembre 2018
Musk: we’ll do a lot of test flights, starting with hopper flights next year. Higher velocity test flights in 2020.
— Jeff Foust (@jeff_foust) 18 septembre 2018
Hardware being built: first cylinder section. pic.twitter.com/N6AIEB20Ua
— Jeff Foust (@jeff_foust) 18 septembre 2018
Trajectory for the BFR circular trip, lasting 4-5 days. “Very exciting indeed.” pic.twitter.com/0I4z0TPpwO
— Jeff Foust (@jeff_foust) 18 septembre 2018
Musk: introducing first private customer for BFR: Yusaku Maezawa.
— Jeff Foust (@jeff_foust) 18 septembre 2018
Maezawa: why do I want to go to the Moon, and buy all the seats on a BFR flight? I choose to go to the Moon with artists.
— Jeff Foust (@jeff_foust) 18 septembre 2018
Maezawa: want to fly 6-8 artists on BFR mission around the Moon in 2023; ask them to create art afterwards inspired by the flight.
— Jeff Foust (@jeff_foust) 18 septembre 2018
Schedule for Maezawa’s “#dearMoon” project: pic.twitter.com/OjPYsc2ZF3
— Jeff Foust (@jeff_foust) 18 septembre 2018
Poncho (Admin)- Whisky Charlie
- Message n°164
Re: SpaceX Falcon
Faut dire qu'elle est belle
Et qu'elle a un truc que les autres n'ont pas
Le moteur atomique ...
_________________
@avia.poncho
eolien- Whisky Quebec
- Message n°165
Re: SpaceX Falcon
Paul a écrit:Hergé en a inspiré plus d'un
Le départ de Mr Maezawa :
_________________
Eolien
La dialectique est l'art d'atteindre la vérité au moyen de la discussion des opinions.
Poncho (Admin)- Whisky Charlie
- Message n°166
Re: SpaceX Falcon
_________________
@avia.poncho
Laurent Simon- Whisky Quebec
- Message n°167
Re: SpaceX Falcon
Dans l'aéronautique, le duel au sommet entre Airbus et Boeing détermine, en fin d'année, qui a gagné la couronne mondiale. Dans le spatial, un même duel Europe-États-Unis oppose désormais Arianespace à SpaceX. En 2018, pour la deuxième année consécutive, la société spatiale d'Elon Musk a remporté le match avec 21 tirs depuis deux bases américaines (Floride et Californie). C'est moins que les 30 promis par Elon Musk. Mais c'est plus qu'Arianespace avec 11 vols depuis Kourou (Guyane): 6 pour Ariane 5, 3 pour Soyouz et 2 pour Vega.
SpaceX, qui a éjecté le russe Proton (2 tirs en 2018) de sa place de co-leader aux côtés d'Arianespace, creuse l'écart. Mais son avance doit être relativisée. Si Proton s'est effondré, Arianespace résiste à l'offensive américaine. «Comme Ariane 5 ECA, la version lourde, réalise des lancements doubles et que nous avons utilisé 4 lanceurs de ce type en 2018, nos 11 tirs représentent l'équivalent de 15 lancements chez d'autres acteurs» ...
Laurent Simon- Whisky Quebec
- Message n°168
Re: SpaceX Falcon
Le groupe d’Elon Musk a effectué 21 lancements en 2018, soit deux fois plus qu’Arianespace. Si le champion américain semble désormais hors de portée, un examen plus fin montre que l’Europe n’est pas totalement larguée.
.... A bien y regarder, l'écart est quand même à nuancer. Arianespace a ainsi très bien résisté sur le segment des lancements vers l'orbite géostationnaire (36.000km), l'orbite de prédilection des gros satellites télécoms. Ariane 5 a lancé huit satellites sur cette orbite en 2018, soit autant que SpaceX. Selon nos calculs, le groupe américain ne devance son rival que sur la masse totale des satellites placés sur cette orbite géostationnaire : 42,4 tonnes pour SpaceX, contre 36,9 tonnes pour Arianespace. Le groupe européen, une fois n'est pas coutume, fait également presque jeu égal avec SpaceX sur les lancements institutionnels : 6 pour SpaceX en 2018, 5 pour Arianespace. C'est sur le segment des lancements en orbite basse (moins de 2.000 km) que SpaceX creuse l'écart, avec 10 lancements contre 5 à Arianespace.
Arianespace doit-il faire le deuil de la place de numéro un mondial qu'il a longtemps occupée ? C'est probable. Même à pleine cadence, le futur lanceur Ariane 6, dont le premier vol est prévu en 2020, ne dépassera pas 11 à 12 lancements par an. C'est deux fois plus que la cadence actuelle d'Ariane 5, mais pas suffisant pour suivre le rythme effréné de SpaceX. Il y a deux ans, ce dernier projetait une cinquantaine de lancements par an à l'horizon 2019. Il n'y sera pas, mais le passé récent montre que SpaceX finit toujours par atteindre ses objectifs.
Il faut dire que le groupe d'Elon Musk peut compter sur des atouts que l'Europe spatiale n'a pas : une vraie préférence nationale américaine pour le lancement de satellites institutionnels ; les missions de desserte de la Station spatiale internationale (ISS) pour le compte de la NASA, avec les capsules Dragon ; et un marché militaire américain gigantesque, que SpaceX est en train de conquérir. Le groupe a ainsi lancé l'année dernière une charge militaire secrète du Pentagone, baptisée Zuma, qui semble avoir été placée sur une mauvaise orbite. Il a également lancé en orbite en décembre le premier satellite GPS de nouvelle génération, dit GPS III.
Dumping de SpaceX ?
SpaceX peut également se permettre le luxe de facturer ses lancements institutionnels plus cher que ses tirs commerciaux. Sur son site, SpaceX propose ainsi des lancements de Falcon 9 à 62 millions de dollars aux clients commerciaux. L'US Air Force paie, elle, 96,5 millions de dollars pour le lancement d'un satellite GPS en 2019… soit 55% de plus. La ministre des armées Florence Parly dénonçait ce dumping en décembre dernier : "Certains concurrents cherchent à attirer les européens en leur proposant des prix faibles, très faibles parce qu'ils font payer leurs propres institutions au prix fort, très fort, dénonçait-elle. Ne soyons pas complices de ce petit jeu, pas très loyal, qui vise en réalité à nous faire perdre notre autonomie d'accès à l'espace." La ministre des armées réclamait ainsi un Buy European Act pour soutenir Ariane 6. Un principe que la Commission européenne, l'Agence spatiale européenne (ESA) et les Etats membres rechignent à acter, malgré la demande pressante de l'industrie....
seb2411
- Message n°169
Re: SpaceX Falcon
Pour le moment Ariane garde sa place de numéro un sur les lancements GEO commerciaux et SpaceX est mal partis pour maintenir ses 20 lancements/ans. Il faut pas oublier que si SpaceX bénéficie d'un marche intérieur important il n'est pas seul sur le marche en question.Laurent Simon a écrit:https://www.challenges.fr/entreprise/aeronautique/spacex-est-il-devenu-imbattable_634730
Le groupe d’Elon Musk a effectué 21 lancements en 2018, soit deux fois plus qu’Arianespace. Si le champion américain semble désormais hors de portée, un examen plus fin montre que l’Europe n’est pas totalement larguée.
.... A bien y regarder, l'écart est quand même à nuancer. Arianespace a ainsi très bien résisté sur le segment des lancements vers l'orbite géostationnaire (36.000km), l'orbite de prédilection des gros satellites télécoms. Ariane 5 a lancé huit satellites sur cette orbite en 2018, soit autant que SpaceX. Selon nos calculs, le groupe américain ne devance son rival que sur la masse totale des satellites placés sur cette orbite géostationnaire : 42,4 tonnes pour SpaceX, contre 36,9 tonnes pour Arianespace. Le groupe européen, une fois n'est pas coutume, fait également presque jeu égal avec SpaceX sur les lancements institutionnels : 6 pour SpaceX en 2018, 5 pour Arianespace. C'est sur le segment des lancements en orbite basse (moins de 2.000 km) que SpaceX creuse l'écart, avec 10 lancements contre 5 à Arianespace.
Arianespace doit-il faire le deuil de la place de numéro un mondial qu'il a longtemps occupée ? C'est probable. Même à pleine cadence, le futur lanceur Ariane 6, dont le premier vol est prévu en 2020, ne dépassera pas 11 à 12 lancements par an. C'est deux fois plus que la cadence actuelle d'Ariane 5, mais pas suffisant pour suivre le rythme effréné de SpaceX. Il y a deux ans, ce dernier projetait une cinquantaine de lancements par an à l'horizon 2019. Il n'y sera pas, mais le passé récent montre que SpaceX finit toujours par atteindre ses objectifs.
Il faut dire que le groupe d'Elon Musk peut compter sur des atouts que l'Europe spatiale n'a pas : une vraie préférence nationale américaine pour le lancement de satellites institutionnels ; les missions de desserte de la Station spatiale internationale (ISS) pour le compte de la NASA, avec les capsules Dragon ; et un marché militaire américain gigantesque, que SpaceX est en train de conquérir. Le groupe a ainsi lancé l'année dernière une charge militaire secrète du Pentagone, baptisée Zuma, qui semble avoir été placée sur une mauvaise orbite. Il a également lancé en orbite en décembre le premier satellite GPS de nouvelle génération, dit GPS III.
Dumping de SpaceX ?
SpaceX peut également se permettre le luxe de facturer ses lancements institutionnels plus cher que ses tirs commerciaux. Sur son site, SpaceX propose ainsi des lancements de Falcon 9 à 62 millions de dollars aux clients commerciaux. L'US Air Force paie, elle, 96,5 millions de dollars pour le lancement d'un satellite GPS en 2019… soit 55% de plus. La ministre des armées Florence Parly dénonçait ce dumping en décembre dernier : "Certains concurrents cherchent à attirer les européens en leur proposant des prix faibles, très faibles parce qu'ils font payer leurs propres institutions au prix fort, très fort, dénonçait-elle. Ne soyons pas complices de ce petit jeu, pas très loyal, qui vise en réalité à nous faire perdre notre autonomie d'accès à l'espace." La ministre des armées réclamait ainsi un Buy European Act pour soutenir Ariane 6. Un principe que la Commission européenne, l'Agence spatiale européenne (ESA) et les Etats membres rechignent à acter, malgré la demande pressante de l'industrie.
...
Laurent Simon- Whisky Quebec
- Message n°170
Re: SpaceX Falcon
Pas si simple de récupérer la coiffe d'une fusée Falcon 9 dans le filet géant d'un navire. Même pendant un test, c'est toujours l'échec pour SpaceX… de peu.
Laurent Simon- Whisky Quebec
- Message n°171
Re: SpaceX Falcon
Le groupe d'Elon Musk est dans la tourmente à cause de son premier client : le gouvernement américain, qui enquête sur un sésame accordé par l'US Air Force.
Elon Musk a dû perdre le sourire, au moins quelques instants, en découvrant que le Pentagone avait lancé une enquête sur la certification de son géant spatial SpaceX pour les lancements militaires américains. Le sésame donné par l'US Air Force en 2015 pourrait, selon le bureau de l'inspecteur général du ministère de la Défense, avoir été accordé en dehors des clous. « Notre objectif est de déterminer si l'US Air Force a respecté le Guide de certification des nouveaux systèmes lors de la certification des fusées Falcon 9 et Falcon Heavy », explique le bureau de l'inspecteur général dans un mémo cité par Bloomberg. Ces deux lanceurs sont les seuls actuellement mis en œuvre par SpaceX.
L'enquête doit commencer courant février et durera probablement plusieurs mois. Elle n'a pas été déclenchée par un signalement ou une dénonciation, selon le bureau de l'inspecteur général, dont la porte-parole évoque auprès de Defense News « une initiative » de ses équipes. La nouvelle a dû être amère pour SpaceX, très largement soutenue par l'administration américaine, qui non seulement lui a accordé des commandes généreuses, mais lui a aussi transmis des décennies de recherches de la Nasa pour le développement de ses moteurs, notamment.
Des contrats cruciaux pour SpaceX
La certification en 2015 de SpaceX pour les vols militaires américains a été une étape cruciale dans le développement du premier acteur privé du secteur, passé devant l'Européen Arianespace depuis 2017. Les commandes gouvernementales américaines sont une source majeure de revenus pour SpaceX, dont le modèle économique serait en péril si le Pentagone décidait de revoir sa certification.Il est cependant peu probable que l'exécutif laisse un tel séisme se produire
...
Poncho (Admin)- Whisky Charlie
- Message n°172
Re: SpaceX Falcon
_________________
@avia.poncho
Laurent Simon- Whisky Quebec
- Message n°173
Re: SpaceX Falcon
alors que Space X bénéficie de tarifs très supérieurs (+55%, voir posts du fil Ariane6) par lancement institutionnels US, par rapport aux tarifs commerciaux !!!
https://www.numerama.com/business/466083-spacex-veut-la-peau-darianespace-et-lance-une-attaque-sur-le-terrain-des-subventions.html
SpaceX a décidé d'attaquer frontalement son rival européen, Arianespace, non pas uniquement sur le terrain de la concurrence, mais aussi sur celui des subventions.
SpaceX voudrait obtenir la peau d’Arianespace qu’il ne s’y prendrait sans doute pas autrement. Alors que l’entreprise américaine spécialisée dans l’aérospatiale mène déjà la vie dure à son rival sur le marché des lancements spatiaux, en proposant des prix très compétitifs aux opérateurs de satellites, voilà qu’un nouveau front, bien plus politique, vient d’être ouvert.
Comme le journal Les Échos le révèle, la firme d’Elon Musk a en effet décidé de porter le combat sur le terrain des subventions.
Selon nos confrères, la direction commerciale de SpaceX s’est fendue d’un courrier en décembre 2018 à Edward Gresser, un haut fonctionnaire au sein du ministère américain du Commerce. Plus précisément, elle demande à Washington d’inclure ce volet dans les négociations commerciales en cours entre les États-Unis et l’Union européenne — et qui pourraient déboucher sur une élévation tarifs douaniers de part et d’autre de l’Atlantique en cas d’échec.
D’après SpaceX, « les subventions de l’Union européenne et du gouvernement français réduisent artificiellement le prix des services de lancement d’Arianespace sur le marché international et permettent à leurs fusées d’être déloyalement compétitives », développe la missive qu’a pu consulter le quotidien. « Il faudrait un accord qui garantisse qu’Arianespace ne reçoive pas de traitement préférentiel et que les membres de l’Union ne discriminent pas les fournisseurs non européens ».
Cela ne vous rappelle rien ? Le conflit naissant entre SpaceX et Arianespace est en quelque sorte la déclinaison dans l’aérospatiale d’un conflit commercial qui existe entre les USA et l’Europe dans le secteur de l’aéronautique. Voilà en en effet bientôt quinze ans que les deux géants de l’aviation, l’Européen Airbus et l’Américain Boeing, s’affrontent pour des raisons similaires, jusque devant l’OMC.
Ce qu’omet toutefois de dire SpaceX, c’est qu’il bénéficie lui-même d’un instrument juridique américain, appelé le Buy American Act, dont le nom est suffisamment clair pour ne pas requérir de traduction.
Cette loi fédérale instaurée en 1933 permet, comme le fait remarquer la Documentation française de « donner une certaine priorité aux produits américains dans les contrats publics ». « La passation de marchés publics peut représenter aussi une opportunité pour les gouvernements de privilégier de manière systématique les producteurs nationaux », ajoute-t-elle.
C’est justement sur ce point qu’appuie Jean-Yves Le Gall, le président du Centre national d’études spatiales, l’agence spatiale française.« En matière de lanceur, rappelez-vous qu’il existe un Buy American Act, qui interdit à tout opérateur américain d’utiliser une fusée étrangère, dès lors qu’un satellite a 51 % de sa valeur made in USA », observe-t-il, dans des propos rapportés par Les Échos.
Dès lors, en tenant compte de la forte activité des lancements spatiaux générée par des tiers comme la NASA ou le ministère de la Défense américain, SpaceX profite de facto à plein des financements publics américains dans le domaine spatial — avec des vols que SpaceX surfacture au passage, selon Stéphane Israël, le PDG d’Arianespace, tandis que les prix sont cassés lorsqu’il s’agit d’attaquer le marché européen.
Deux nombres permettent de souligner l’écart entre l’Europe et les USA : la NASA a un budget annuel qui atteint 21,5 milliards de dollars (environ 19 milliards d’euros) là où l’ESA, son pendant européen, doit composer avec 5,7 milliards d’euros. Quant au CNES, son budget atteint un peu plus de 2,4 milliards d’euros. Certes, ces sommes ne vont pas intégralement à l’activité satellitaire, mais elles illustrent bien le rapport de force en jeu.
Parmi les solutions dont l’Union européenne pourrait profiter figure l’idée d’un « Buy European Act », calqué sur le modèle américain. L’idée n’est pas nouvelle : elle était déjà demandée par Nicolas Sarkozy en 2012. On en trouve même des traces en 1993, sous Elizabeth Guigou, et, plus récemment, dans le programme politique d’Emmanuel Macron. Mais pour l’instant, cela n’a rien donné, car la mesure porte en elle des inconvénients significatifs qui dissuadent certains États de la soutenir
Poncho (Admin)- Whisky Charlie
- Message n°174
Re: SpaceX Falcon
Par contre par les temps qui courent, méfiance avec Donald comme amiral de bateau lavoir... tout est possible
(sauf que je crois il bloque des nominations américaines à l'OMC et que ça bloque pas mal de choses)
_________________
@avia.poncho
Laurent Simon- Whisky Quebec
- Message n°175
Re: SpaceX Falcon
https://www.businessinsider.fr/spacex-accuse-arianespace-de-concurrence-deloyale-2019Poncho (Admin) a écrit:Je suis tombé de ma chaise
Par contre par les temps qui courent, méfiance avec Donald comme amiral de bateau lavoir... tout est possible
(sauf que je crois il bloque des nominations américaines à l'OMC et que ça bloque pas mal de choses)
Cette accusation de SpaceX peut paraître surprenante, puisque dans son dernier rapport, la Cour des comptes expliquait qu'Arianespace était en difficulté en raison de la guerre des prix lancée par SpaceX et que le groupe spatial européen se battait pour obtenir des contrats de lancements de satellites avec son nouveau lanceur en cours de développement Ariane 6. Par ailleurs, selon des informations de la Tribune datant de mi-septembre 2018, Arianespace afficherait une perte cumulée de 500 millions d'euros pour 2018-2023, liée à la vente de son lanceur Ariane 5 à perte afin de s'aligner avec les prix de SpaceX. Ces 500 millions d'euros représentent un peu moins de la moitié du chiffre d'affaires de 2017 qui est ressorti à hauteur de 1,3 milliard d'euros.
Interrogé par Les Echos au sujet de cette lettre adressée au Département du commerce américain, Jean-Yves Le Gall, patron du Centre national d'études spatiales (CNES) a rappelé l'existence d'une loi qui joue en faveur de SpaceX : "Le Buy American Act, qui interdit à tout opérateur américain d'utiliser une fusée étrangère, dès lors qu'un satellite a 51% de sa valeur made in USA", sans oublier que les financements publics en Europe en matière de conquête spatiale sont très faibles par rapport à ceux accordés aux Etats-Unis. Ainsi, le budget de la NASA pour 2019 est de 21,5 milliards de dollars, contre 6,48 milliards de dollars pour l'ESA.
Autre fait notable découvert dans cette lettre : le prix moyen pour un lancement avec SpaceX qui serait d'environ 120 millions de dollars. Comme la société dit être le numéro un du marché avec plus de 60 lancements déjà réalisés et une quarantaine de tirs en commande, le tout représente "plus de 12 milliards de dollars de contrats". Pourtant, dans ses brochures commerciales, l'entreprise spatiale américaine dit que le prix moyen d'un lancement avec SpaceX serait deux fois moins cher, autrement dit 60 millions de dollars.
---
https://www.bfmtv.com/economie/guerre-des-etoiles-spacex-se-sent-discrimine-par-leseuropeens-face-a-arianespace-1637093.html
... De quoi peut-être inciter une commission sénatoriale à s'interroger sur les mécanismes financiers du groupe qui a révolutionné le secteur en créant contre toute attente des lanceurs réutilisables.
Laurent Simon- Whisky Quebec
- Message n°176
Re: SpaceX Falcon
SpaceX sait pourquoi le Crew Dragon a explosé… mais n’exclut pas d’autres pistes
l’américain SpaceX a de son côté rendu public les causes de l’explosion au sol de la capsule Crew Dragon. Fin juin, la capsule avait explosé lors d’un essai préparatoire, alors que les ingénieurs venaient d’enclencher l’allumage des huit propulseurs SuperDraco destinés à l’éjection de la capsule en cas de soucis majeur sur le lanceur.
Si l’explosion semblait concomitante avec l’allumage des huit propulseurs, SpaceX nous informe qu’en fait, l’explosion se serait déroulée 100 millisecondes avant l’allumage, pendant la phase de pressurisation des systèmes de propulsion de la capsule.
Durant ce très court instant, du peroxyde d’azote est rentré dans des tubes d’hélium à haute pression, ce qui a conduit à l’explosion brutale de Crew Dragon.
... « la fuite (de peroxyde d’azote, Ndlr) est la probabilité la plus forte ». Suite à cet incident, la date du premier vol habité à bord de la capsule Crew Dragon a été reculée au premier trimestre 2020 (au mieux).
Beochien- Whisky Charlie
- Message n°177
Re: SpaceX Falcon
Space X n'est pas exempt de qq ennuis, pas trop étonnant vu la haute vitesse des développements !
Mais ils s'en remettent tout aussi rapidement, quelle dynamique ...
La NASA reconnaît qu'un développement équivalent à Space 9X leur aurait côuté 10 x plus cher, voir plus. une sacrée leçon !
Les "Setback's" sont de qq mois entre 2 essais, alors que ça se traduit par qq années, chez les autres ...
Ils ont démarré avec qq dizaines de millions, il y a 11 ans.
Valeur de Space X en 2019 : 33 milliards de $, avec des "Fundings" par milliards ....
Poncho (Admin)- Whisky Charlie
- Message n°178
Re: SpaceX Falcon
Beochien a écrit:Oui,
Space X n'est pas exempt de qq ennuis, pas trop étonnant vu la haute vitesse des développements !
Mais ils s'en remettent tout aussi rapidement, quelle dynamique ...
La NASA reconnaît qu'un développement équivalent à Space 9X leur aurait côuté 10 x plus cher, voir plus. une sacrée leçon !
Les "Setback's" sont de qq mois entre 2 essais, alors que ça se traduit par qq années, chez les autres ...
Ils ont démarré avec qq dizaines de millions, il y a 11 ans.
Valeur de Space X en 2019 : 33 milliards de $, avec des "Fundings" par milliards ....
Enfin combien de temps a t'il fallu pour faire apollo 11?
En comptant le redesign suite à la cata Apollo 1?
Space X c'est bien, mais compare avec le coût d'ariane 6?
_________________
@avia.poncho